Sous une pluie diluvienne et des conditions de jeu dantesques, la Lazio a dominé la Roma (3-2). Les hommes de Zeman se sont éteints trop tôt et réveillés trop tard, pas aidés, il faut dire, par l’expulsion de De Rossi avant la pause.
Malgré un immense Emmanuel Adebayor, un bon Brad Friedel et beaucoup de résistance, Tottenham, qui avait ouvert le score, a fini par céder (1-2) sous les coups de boutoir de City et de son banc.
Une nouvelle fois rejoints au score (2-2) dans les derniers instants du match, les joueurs de l’Olympique de Marseille ont payé cash leur manque d’efficacité face à Nice.
Il est là, le derby romain ! Les deux ennemis se retrouvent au stadio Olimpico, et les enjeux sont de taille. Les Laziali ont remporté les deux derniers derbys, mais la Roma, en cas de victoire, passerait devant la Lazio au classement. Chaud bouillant.
En championnat, cette saison, Manchester City est la dernière équipe invaincue. Mieux, sur leur terrain du Stadium of Light, les SkyBlues n’ont plus perdu depuis décembre 2010. Pourtant, rarement Mancini aura paru aussi peu serein sur son banc. La faute à une défense bien friable, que Tottenham devrait encore mettre à mal.
Arrivé en grande pompe au Real Madrid, Luka Modrić est le sujet de nombreux débats au cœur de la capitale espagnole. Pourtant, les débuts du génial meneur de jeu croate offrent de belles promesses.
Le médecin du club l’assure, Sochaux mérite sa place « dans le Guinness Book ». Rubrique torsion des genoux. À l’infirmerie, ils sont cinq avec les ligaments croisés en vrac. « Du jamais vu ». Mais qu’est-ce qu’il se passe, bordel ?
Alors que Chelsea et Liverpool se recroisent en Premier League cinq ans après le but fantôme de Luis García en demi-finale retour de Ligue des champions, le football anglais dans son ensemble est au cœur d’une crise liée à l’arbitrage.
Marseille – Nice est un match à part, pas vraiment un derby ni un match entre amis. C’est une rencontre entre deux villes à forte identité, chacune amoureuse de son club. Mais laquelle des deux équipes représente le grand Sud ? Aucune. Les deux.
Il y a des joueurs comme ça que certains ne peuvent s’empêcher de détester. Pire, il y a des mecs comme Mathieu Valbuena envers lesquels certains éprouvent une sorte de haine viscérale. Pourtant, Petit Vélo est un homme plein de qualités. Alors a t-on vraiment des raisons de ne pas l’aimer ?
Cet après-midi, un Milan AC convalescent reçoit une Fiorentina en pleine bourre. Les rossoneri restent sur une belle victoire face au Chievo, tandis que la Viola a enchaîné trois victoires consécutives. Voilà qui promet.
Stefano Mauri est un roman à l’italienne à lui seul. Beau, talentueux, le capitaine de la Lazio est également suspecté de tremper dans plusieurs affaires un peu véreuses. Rien que pour ça, on a envie de le connaître.
Fatigués par la répétition des matchs, les joueurs de Málaga concèdent leur deuxième défaite consécutive à domicile, face à la Real Sociedad d’un Philippe Montanier qui respire un grand coup (2-1). Dans les autres matchs du jour en Liga, il y a eu des buts. Beaucoup de buts.
Vainqueurs à domicile de Troyes (2-0), les joueurs de l’AS Saint-Étienne se rapprochent du trio de tête. Un podium sur lequel les joueurs de Valenciennes, vainqueurs à Bastia au bout du suspense (2-3), s’installent provisoirement.
Traumatisée par la défaite contre l’Inter, cette Juve ? Pas franchement, non. Les Turinois ont atomisé Pescara, 6-1. Et le pire, c’est que le leader de la Serie A menait déjà 5-1 à la mi-temps…
Auteurs d’une première mi-temps insipide face à une valeureuse équipe d’Aston Villa, les joueurs d’United ont dû s’en remettre au talent de Chicharito pour s’imposer (3-2). Le Mexicain est un génie.
Nouveau leader de Premier League, Manchester United se déplace à Birmingham pour confirmer sa bonne forme du moment. Tristes 17es au classement, les Villains vont devoir sortir un gros match s’ils ne veulent pas se retrouver relégables à l’issue de la 11e journée.
On attendait la réaction lilloise après le massacre infligé par l’armée bavaroise, elle a eu lieu. Malgré une remarquable maladresse face au but, les hommes de Garcia tapent un Brest recroquevillé et reviennent provisoirement au pied du podium.
Aujourd’hui en Premier League, pas d’énorme affiche, on jouait surtout dans le milieu et le bas de tableau. Un milieu de tableau que les Gunners n’arrivent d’ailleurs toujours pas à quitter, après leur match nul concédé contre Fulham, à domicile. Sinon, Everton et West Bromwich gagnent encore.
Pendant que le Bayern Munich continue d’écraser la Bundesliga, la meute qui tente de suivre le rythme n’a plus le droit à l’erreur. Schalke 04 et le Borussia Dortmund ne fautent pas pour prendre trois points essentiels. On ne peut pas en dire autant de Hambourg.
L’Eintracht Francfort ne ressemble pas du tout à un promu. Il a même fait jeu égal avec le Bayern. Chez lui, dans son Allianz Arena. Mais voilà, à un moment ou à un autre, tout le monde finit par craquer devant la mécanique bavaroise et Franck Ribéry.
À l’instar du gouvernement français, le Barça a viré à gauche. Depuis la prise de fonction de Tito Vilanova, le danger a basculé du côté droit à l’aile gauche. La triplette Iniesta-Villa-Alba n’est pas étrangère à ce changement.
Ça en a le goût, l’odeur et le nom, mais ce Monaco/Auxerre n’est pas une affiche de Ligue 1, mais bien de Ligue 2. Leader tout juste déchu, Monaco (3e) reçoit des Auxerrois qui naviguent dans le ventre mou du classement. Un match pour nostalgiques.
Il y a des joueurs comme ça sur lesquels on se posera toujours des questions : Valbuena a-t-il été gendarme dans une vie antérieure ? Ménez apprendra-t-il un jour à lever la tête au bon moment ? Pour Nolan Roux, la question est plus terre-à-terre : est-il vraiment bon ?
Thomas Müller est une énigme. Il n’a aucune dégaine, il ne ressemble à rien, il n’a pas de point fort. A vrai dire, pas de point faible non plus. Quand il fait un mauvais match, tout le monde trouve ça normal. Bref, Thomas Müller est le joueur le plus incompris de notre époque.
Toujours pas très fringant, Aston Villa peut compter sur la bonne forme de sa recrue phare du mercato : Christian Benteke. L’attaquant belge semble avoir trouvé à Birmingham ce petit quelque chose qui lui manquait jusqu’alors : la hargne.
Descendu du podium avant la réception d’Auxerre ce samedi (14h), Monaco marque le pas après un début de saison canon. Catalogué comme le « PSG de la Ligue 2 », le club peine, sur le terrain, à assumer son statut. Mais si, finalement, Monaco n’était tout simplement pas si fort que ça ?
Depuis quelques semaines, Erik Lamela est en feu. Le milieu offensif, reconverti attaquant par Zeman, enquille les buts et tutoie le sommet du classement des buteurs. Et si c’était lui, l’homme à suivre du derby romain de demain après-midi ?
Plus d’élite, de Guy Roux, de « on joue le maintien », de places à 10 balles à l’Abbé-Deschamps. En mai dernier, l’AJ Auxerre a chuté en Ligue 2 après 32 piges passées dans l’élite. Un cataclysme, sur fond de discorde à la tête du club, que l’historique Yann Lachuer a suivi de près.
La passe, la frappe, le tacle, la conduite de balle, le contrôle, la tête, le dribble, le une-deux… Le football est rempli de gestes techniques, plus ou moins difficiles à effectuer. La touche longue en fait partie. Si le foot est un art, alors pourquoi pas la remise en jeu ?
La logique victoire 3-1 de Rennes obtenue en Lorraine permet aux Bretons de rester sur une bonne série et de se rapprocher des premières places. Pour Nancy, en revanche, accroché à sa dernière place, la crise guette irrésistiblement.