8 mois, 8 matchs et déjà, quelques enseignements. Arrivé à la tête des Bleus le 8 juillet 2012, Didier Deschamps a déjà imposé sa patte sur une équipe de France qui accueille l’Espagne ce soir, avec un bon espoir de se rapprocher du Mondial 2014 au Brésil. On fait le bilan, calmement.
Il y a deux ans, Diaby et Rami étaient les chouchous du public. Ensuite, on a eu droit à Martin et Payet. Puis à Menez et Cabaye. On a même fait de Malbranque un sélectionnable en puissance. Aujourd’hui, cette mode est passée. On est déjà sur autre chose. Voici les cinq au sommet de la courbe de hype.
Génie, génial, talentueux, respectueux. Cesc Fàbregas a tout pour lui, en plus d’avoir un palmarès de chacal à 25 piges. Sauf que le milieu de terrain du FC Barcelone n’est qu’une vulgaire roue de secours en équipe d’Espagne, et ce, en dépit de plus de 70 sélections. Un postulat qui dure.
Exempt de la dernière journée d’éliminatoires, l’Équateur, convaincant troisième de la zone CONMEBOL, retrouve le chemin de la compétition ce mardi, face au Paraguay. Pour augmenter son capital, la Tri comptera bien entendu sur le Mancunien Antonio Valencia, incontestable star de cette sélection, mais aussi sur Felipe Caicedo, son buteur providentiel.
Pas de Tévez, ni de Pastore, pas de Cambiasso, ni de Lamela. En Argentine, malgré les bons résultats, certains choix de Sabella surprennent. Un en particulier agace plus que les autres : l’absence de Scocco, attaquant de Newell’s Old Boys et meilleur joueur local.
Entre faux complexe de supériorité et francisation de son vocabulaire, la presse espagnole n’en mène pas large à quelques heures du rendez-vous dionysien. Heureusement, quelques saillies priceless arrachent de francs sourires. Revue de choix.
Ce soir, l’Italie se déplace à Malte pour y affronter le dernier de sa poule. Tout cela pendant que la Bulgarie, 2e, se déplace au Danemark, 3e. L’occasion rêvée pour réaffirmer sa première place.
Dernier de la zone Amérique du Sud, avec 6 défaites en 10 rencontres, le Paraguay est aujourd’hui en passe de manquer son premier Mondial depuis France 98. Chronique d’une chute brutale…
Hutteau : «Valbuena a déjà été aussi bon, mais pas aussi décisif»
Hutteau : «Valbuena a déjà été aussi bon, mais pas aussi décisif»
Agent de Mathieu Valbuena depuis son époque libourno-saint-seurinoise, Christophe Hutteau fait le point sur son poulain. Car oui, messieurs les Espagnols, le meilleur joueur offensif français en 2013, c’est lui.
Avec Monreal sur le flan gauche, Azpilicueta sur le banc et Juanfran dans les tribunes, Osasuna s’est fait une spécialité de placer ses anciens protégés sur les ailes de la Roja. Mais quel est donc le secret du club de Pampelune pour installer ces latéraux dans le squad de Vicente del Bosque ? Indice : ce n’est pas l’argent.
Ce soir à Londres, le Brésil accueille la Russie pour un énième match de préparation en vue de sa Coupe du monde l’année prochaine. Une rencontre amicale donc, mais importantissime pour Neymar et sa bande puisque le bilan de leur coach Scolari est pour le moment peu flamboyant : une défaite et un nul. Réaction attendue face aux Russes.
La faute à pas de chance, ok. La faute à l’arbitre, peut-être aussi. Mais l’improbable nul concédé par l’Espagne face à la Finlande (1-1) est avant tout la faute de Del Bosque, coupable d’avoir complètement désorganisé son milieu de terrain. Le sélectionneur espagnol reviendra à du très classique face aux Bleus.
Qu’il soit tacticien, meneur d’hommes, en costard, en survet’, moustachu ou mal rasé ; l’entraîneur sera toujours le premier fusible à sauter en cas de panne. Mais c’est aussi de lui que vient la lumière, la vraie. La preuve, avec 100 illuminés.
Déjà qualifié d’office pour le Mondial qu’il organisera dans un peu plus d’un an, le Brésil est obligé de se préparer avec des matchs amicaux. Scolari a repris le flambeau de Menezes, mais le moustachu n’a pas encore trouvé de réponses à toutes les questions.
Alors comme ça, pour mieux affronter “la meilleure équipe du monde” il serait opportun de mettre Karim Benzema “le meilleur joueur français” sur le banc ? Logique pour beaucoup. Ou complètement couillon, c’est selon.
Le foot, c’est ta drogue, ton plus gros kif. Mais, depuis quelque temps maintenant, tu l’aimes encore plus quand les matchs sont susceptibles de te rapporter un peu de pognon. D’ailleurs, tu commences à être un peu accro à ces putains de paris sportifs. Tu t’en rends compte quand…
Florian Martinez est auteur de bandes dessinées. Son récent Moselle, il l’a écrit avec la « rage du perdant » face aux refus répétés des éditeurs. Une fièvre qu’il retrouve chez Karim Benzema, super-héros des temps modernes car « imparfait et sombre ». Interview.
Les footballeurs n’aiment pas franchement la discrétion. Le tatouage était donc fait pour eux. Rendez-vous au Mondial du tatouage qui se tient jusqu’à ce dimanche soir à Paris pour savoir ce que les pros pensent de la rose de Jérémy Menez ou du dragon d’Ibra.
Qu’il soit tacticien, meneur d’hommes, diplomate ou fou à lier ; en costard, en survet’, moustachu ou mal rasé ; qu’il ait la clope au bec ou la touillette sur le bout de la langue ; qu’il fut un grand joueur ou un immense tocard ; qu’il soit belge ou même nantais, l’entraîneur sera toujours un peu sur le banc des accusés, le premier fusible à sauter en cas de panne. Mais c’est aussi de lui que vient la lumière, la vraie. La preuve, avec 100 illuminés.
Après le match amical contre le Brésil, au cours duquel Mario Balotelli s’est distingué avec un but magnifique, Cesare Prandelli, le sélectionneur azzurro, a affirmé que l’attaquant du Milan AC était l’un des cinq meilleurs joueurs au monde. C’est sûr, ça ?
L’ancien ministre des Transports Gilles de Robien disait « le permis de conduire est le permis de bien se conduire ». La maxime ne s’applique pas toujours aux footballeurs qui ont leur permis. Petit récapitulatif de ce qu’il ne faut pas faire en cette journée nationale de la courtoisie au volant.
En dix-huit ans de carrière, Olivier Dacourt a pris le temps de parcourir l’Europe. Des pérégrinations qui lui ont permis de connaître ce qui se faisait de mieux. La preuve en 4-4-2.
Ce week-end, c’est la trêve internationale. Du coup, pas de championnat, forcément. Et comme les sélections nationales ont joué vendredi soir, bah, pas de matches internationaux non plus. Étrange solitude.
La plus haute instance du football professionel français a décidé de frapper fort : à partir du 1er juin 2014, tous les clubs de L1 et de L2 devront posséder leur siège social en France. Une baffe sur le coin de la gueule de l’AS Monaco.
Comment un gardien doit-il sortir dans les pieds ?
Comment un gardien doit-il sortir dans les pieds ?
Comme on l’a vu à Geoffroy-Guichard la semaine dernière, la sortie dans les pieds est un exercice sensible. Pourtant pas le plus manchot, Ruffier a ainsi concédé un piqué de Pastore, puis un pénalty sur un micro-contact avec Lavezzi. Reste maintenant à savoir comment s’y prendre pour bien faire.
Après ce match globalement maitrisé face à la Georgie, et dans la perspective de cette “finale” contre l’Espagne, retour sur l’acteur principal des Bleus : ce schéma en 442.
D’abord, ils se moquent. Ensuite, ils la bouclent. Et ainsi de suite. En Bleu comme à Marseille, la vie de Mathieu Valbuena est un éternel recommencement. Souvent critiqué, parfois mis de côté, Petit Vélo n’a jamais abandonné et a toujours su rebondir. Jusqu’à devenir, n’en déplaise à certains, le meilleur joueur offensif de l’équipe de France.
Leader de CFA, le GF38 est notamment à la lutte avec un autre glorieux ancien, le RC Strasbourg, pour la montée en National. Sauf que derrière la belle remuntada opérée depuis deux ans par les hommes de Saragaglia, les défis sont aussi nombreux que les défaites de Mecha Bazdarevic.
Loin d’ici, à Singapour, les Singapouriens se passionnent pour la Premier League anglaise, mais n’en ont rien à secouer du championnat national. Du coup, l’un des clubs, le Balestier Khalsa, a trouvé une solution : faire du porte-à-porte chez les habitants pour les inciter à venir au stade. Superbe.