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Zlatan, la tête et les jambes

par Mathieu Faure
Zlatan, la tête et les jambes

Emmené par un énorme Zlatan Ibrahimović, en mode doublé, le PSG s'est baladé face au Benfica Lisbonne. Et que dire de ce milieu de terrain Motta-Matuidi-Verratti. Chapiteauuuu !

PSG

Sirigu (6) : L’Italien a fait l’inverse de ses coéquipiers, à savoir se décrasser en première mi-temps avant d’être mis à contribution en seconde. Très présent dans les airs, bien placé sur le coup franc de Garay ou sur la frappe de Sulejmani, l’homme au regard de braise a fait le boulot. Par contre, ce vert fluo, c’est d’un laid. On dirait ce couillon du Cetelem.

Van der Wiel (7) : L’an dernier, le type était dépassé par un simple match de Coupe de France contre une CFA2, cette saison, il brille même en Ligue des champions. Mieux, le latéral droit a délivré une passe décisive pour Ibrahimović. Miracle. Intelligent en phase offensive, précieux en défense. Bref, ça ressemble à un footballeur. Ça fait bizarre. Vraiment.

Alex (6) : Il jouait sur une cuisse, dès que ça accélérait, les chenilles du tank avaient du mal à suivre la cadence. Par précaution, il a été remplacé par Zoumana Camara à vingt minutes de la fin. Pas de quoi stresser, même sur une jambe, la mascotte Michelin est impassable. Tout à l’expérience.

Marquinhos (7,5) : Ce soir, l’homme au sourire belliqueux a fait du Thiago Silva : tout en anticipation et relance. De nouveau buteur, son troisième déjà, le Brésilien commence à faire son trou au sein de la défense parisienne. Ouais, c’est solide. On avait des doutes après son grand écart du Pirée, on est rassuré. Le gamin a quelque chose.

Maxwell (6) : L’expérience a parlé. Pas besoin de grosses montées rageuses ou de tacler tous azimuts. Maxwell, c’est Woodstock sur le pré. La cool attitude avec le savoir-faire maison. Jamais dépassé, jamais menacé. Bref, une soirée tranquille. En pantoufles.

Thiago Motta (7) : Définitivement le patron de l’entrejeu francilien. L’ancien de l’Inter a tout fait : couverture, conservation, orientation, pressing, relance. Tactiquement, c’est un bonheur. C’est simple, avec Thiago Motta, ça dégouline de partout.

Verratti (8) : Une statue pour Marco. C’est un cochon. Sa louche sur le deuxième but a eu raison de tous les slips de France. Verratti devient un vrai crack. C’est une évidence. Ce mec est un génie. Il fait tout bien. Tout le temps. Partout. Toujours. Avant, le mec faisait du Pirlo. Aujourd’hui, il fait du Verratti. Remplacé par Rabiot. Chevelu et dans le ton.

Matuidi (7,5) : Il était incertain en raison d’une douleur au pied. On n’a rien vu. Blaise a même tenté deux frappes de l’extérieur de la surface, c’est dire s’il est sur un nuage. On est toujours aussi impressionné par sa propension à bien sentir les coups. Sur les deux premiers buts, il est au cœur de l’action. C’est même lui qui sert Marquinhos sur le second. Indispensable.

Cavani (5) : Il a eu du mal à toucher ses premiers ballons, l’Uruguayen semblait même perdu sur son aile droite. C’est moche, mais le collectif brille ainsi (c’est lui qui permet de garder la profondeur quand Ibra redescend en 10). Il y a eu du mieux en seconde période, mais il avait du mal dans la finition, un comble. Après, il se donne. En réalité, Cavani, c’est Gameiro.

Lavezzi (6) : Il retrouvait la scène sur laquelle il est le plus en forme (10 matchs, 5 buts, 2 passe décisives depuis son arrivée dans la capitale). Même s’il n’a pas marqué, l’Argentin a fait du mal à Almeida sur son côté gauche. On l’a vu venir chercher les ballons très bas, preuve de son envie d’aller au charbon. Remplacé par Lucas qui a fait une toupie avec le ballon. Comme une otarie. Parfait pour les enfants. Entre ça et Germain le lynx, y a de quoi se marrer.

Ibrahimović (8) : 96 matchs de C1, 31 buts avant le coup d’envoi. Deux buts de plus 90 minutes plus tard. Le capitaine était bouillant, technique, mobile, monstrueux. Il claque un doublé d’avant-centre et sort une talonnade de derrière les fagots sur l’action du 2-0. Le Z a même collé un but de la tête sur corner. Y a plus de respect.

Benfica

Artur (5) : À prendre ou à laisser.

Andre Almeida (4) : Frère de Hugo, fils de Matias et cousin de Joaquim, le Portugais a mis Maxi Pereira sur la touche. Pas certain qu’il ait marqué des points ce soir.

Luisão (4) : Le Sammy Traoré de Lisbonne n’a pas oublié qu’il faisait partie de la première liste de recrues potentielles de l’ère QSI. Plus de deux ans plus tard, il regrette sans doute d’avoir laissé passer le train. Nasser, beaucoup moins.

Garay (5) : Il a passé son été à voir son blase associé à celui de Manchester United. Il s’imaginait former une doublette avec le Serbe Vidić. Au final, il fait équipe avec des défenseurs kosovars. Le seul à surnager derrière.

Siqueira (4) : La seule demi-frappe de la première mi-temps du côté portugais. C’est tout et c’est déjà beaucoup trop pour un mec qui jouait encore avec Papé Diakhaté l’an dernier.

Fejsa (/) : Blessé très tôt dans le match, le milieu de terrain a été suppléé par André Gomes, un mec qui faisait autrefois équipe avec Tavares.

Matić (5) : On en disait le plus grand bien. Le grand Serbe au pied gauche de velours. Mouais, on reste sur notre faim. Perdu pendant 45 minutes, au petit trot pendant le reste du temps. Pas terrible.

Enzo Pérez (4) : Le prénom de Francescoli, le nom de famille d’un acteur qui a campé Fanfan la tulipe. Un mix décidément trop bizarre pour donner un bon joueur de football.

Gaitan (5) : Superbe pied gauche, fin, technique, mais vite cramé. Trop vite. Le gaucher a été remplacé par Sulejmani. Impossible de penser au Serbe sans évoquer ça.

Đuričić (1) : Emploi fictif. Remplacé par Marković (6) à la pause, qui a secoué un peu ses potes de l’attaque. Il va vite, le salaud. Encore un crack serbe génial de 20 ans qui va se cramer les ailes d’ici trois ans.

Cardozo (4) : Le Paraguayen était trop esseulé en pointe et il n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent dans la surface. Forcément, ça donne 90 kilos de viande déposés sur la pelouse. Pour rien.

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par Mathieu Faure

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