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Vivien Bodycote : « Mon esprit est toujours occupé par mon prochain tatouage »

Propos recueillis par Maxime Renaudet
7 minutes
Vivien Bodycote : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Mon esprit est toujours occupé par mon prochain tatouage<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

À 62 ans, Vivien Bodycote est la plus grande fan au monde de José Mourinho. Pour le prouver, cette ancienne assistante d'éducation a décidé de consacrer son corps à l'entraîneur portugais. Et après plus de trois ans d'idylle à distance, la voilà avec 38 tatouages du Special One sur la peau. Entretien indélébile avec une groupie que rien n'arrête.

Comment avez-vous connu José Mourinho ?Un jour, j’ai entendu dire qu’un type était surnommé The Special One. Puis quand il est arrivé au Royaume-Uni, je l’ai vu lors de sa présentation aux médias. Il a rapidement fait l’objet de critiques injustes, je pense que les médias tentent d’oublier de quoi il est capable et que c’est un vrai gagnant. Il a été traité de manière très injuste, en particulier par Manchester United. Je n’ai jamais été une supportrice de Manchester United, mais j’ai évidemment soutenu le club quand il en est devenu le manager et je l’ai défendu contre toutes les critiques. J’étais assez heureuse quand il est devenu manager des Spurs. Évidemment, maintenant je le suis à 100% et je suis une supportrice de la famille Spurs.

C’est donc beaucoup plus qu’une passion ?Oui, j’ai hâte de poursuivre ma carrière.

J’ai déjà fait des apparitions dans plusieurs magazines, j’ai été approchée par plusieurs agences de mannequins. J’ai toujours eu la volonté d’être sous le feu des projecteurs.

J’ai déjà fait des apparitions dans plusieurs magazines, j’ai été approchée par plusieurs agences de mannequins pour continuer cette trajectoire. Tout est bon pour la poursuivre si j’en ai l’occasion, car j’ai toujours eu la volonté d’être sous le feu des projecteurs. L’âge n’est qu’un chiffre, donc quoi qu’il m’en coûte, je suis prête à foncer avant d’être trop vieille pour le faire.

À quand remonte votre premier tatouage de José ?Je crois que c’était il y a environ trois ans et demi. Je prévois déjà de faire un autre tatouage dans un avenir très proche. Je n’ai pas encore décidé quoi, mais il y en aura prochainement un autre et plus encore. Rien ne m’arrête ! En revanche, je n’en aurai jamais sur le visage. Je ne pense pas que ce soit approprié, surtout à cause de mon âge et parce que je suis une femme. Mais n’importe où ailleurs sur mon corps, c’est acceptable.

Chaque tatouage le met en scène de manière différente. Parfois, il prend la place d’Al Pacino dans Le Parrain ou dans un œuf de Pâques. Est-ce que vous les dessinez ? Non. Je choisis moi-même le motif du tatouage, puis avec l’aide de mon tatoueur, nous le réalisons et le dessinons ensemble.

Faire une vidéo ou une interview complète pendant que vous vous faites tatouer n’est pas vraiment la chose la plus facile à réaliser.

Ensuite, si je suis satisfaite, nous pouvons y aller. J’ai fait plusieurs tournages et reportages pendant que je me faisais tatouer, ce qui n’est pas simple. Les tatouages sont assez douloureux. Donc, faire une vidéo ou une interview complète pendant que vous vous faites tatouer n’est pas vraiment la chose la plus facile à réaliser. Mais j’aime ça, alors je ne laisse pas la douleur du tatouage m’empêcher de faire une interview. Où que cela me mène au cours des trois ou quatre prochaines années, que ce soit dans les magazines ou comme mannequin, j’en serai heureuse.

Vos tatoueurs ont-il été surpris par votre passion ?Pas vraiment, car au cours des trois dernières années, nous sommes devenus de bons amis et ils sont toujours heureux de me voir. Ils font un énorme effort pour que les médias soient bien accueillis, comme quand The Sun est venu. Je n’ai jamais voulu que cette relation se termine, parce que j’apprécie beaucoup mes tatoueurs. J’aime parler et être dans la lumière, tout cela est bon pour moi.

Quel était votre premier tatouage ? C’était quand il était entraîneur de Chelsea. Je suis allée au salon de tatouage, et j’ai demandé qu’on me tatoue son visage dans le drapeau portugais. Je savais qu’il valait la peine d’être suivi, qu’il était meilleur que ce que les médias disaient. Je l’ai donc soutenu, et je suis désormais certaine qu’il finira dans les quatre premiers de Premier League. C’est un objectif pour moi. Je pense que José Mourinho n’a pas assez de crédit, par rapport à tout ce qu’il a accompli dans le passé. Il peut continuer à réaliser plus que ce que les médias pensent, ils devraient lui donner un peu de répit. Je crois qu’il est incroyable, j’aime vraiment cet homme et j’aimerais le rencontrer à un moment donné.

Vous ne l’avez donc jamais rencontré ?Non, pas encore. J’attends avec impatience le moment où cela se produira. Et bien sûr, si cela arrive, Jonathan Boon (un journaliste duSun, N.D.L.R) viendra avec une équipe de tournage pour qu’ils puissent filmer la rencontre. Ce serait un rêve ! Mais il nous reste encore beaucoup de temps, avant la fin de la saison. Qui sait, peut-être que je le rencontrerai avant Noël.

Vous avez 38 tatouages, c’est énorme…Oui, j’en ai 38 et d’autres vont arriver bien sûr ! Mais je n’ai pas encore pensé au moment où je vais m’arrêter.

Je vais continuer, jusqu’à ce que j’ai tout recouvert et qu’il n’y ait plus de place.

Ceux sur lesquels je travaille en ce moment seront sans doute sur mes jambes, mais il y a aussi de la place dans mon dos et dans mon cou. Je vais continuer, jusqu’à ce que j’ai tout recouvert et qu’il n’y ait plus de place. À ce moment-là, il sera temps d’arrêter. Mais je n’en suis pas encore là, parce que mon esprit est toujours occupé par mon prochain tatouage de José. Il faut de la passion, mais aussi du dévouement. Je suis dévouée à 100% à lui, donc je vais continuer « mon coup de foudre » Mourinho si je puis dire.

Cette passion doit vous coûter cher…Oui, c’est assez cher, mais j’attends évidemment d’avoir les moyens pour demander à mon tatoueur ce que je veux. Donc oui, c’est cher, mais ça ne m’arrête pas. Je ne bois pas, je ne sors pas beaucoup, donc je dépense mon argent pour mes tatouages.

Quand il est arrivé à Tottenham, vous vous êtes fait tatouer le logo des Spurs… de San Antonio. Était-ce volontaire ? Non, c’était assez dur pour moi. Car je n’ai pas tout à fait bien compris, et tout a été un peu précipité quand les médias l’ont relayé. Je sais que le vrai logo des Spurs, c’est un oiseau sur un ballon. Je compte le faire dans les prochaines semaines, pour m’assurer que j’ai bien compris. Et j’espère qu’un journaliste sera là pour faire un reportage, ou une interview. Cependant, j’aime beaucoup le tatouage des San Antonio Spurs. Alors, pas de regret !

Vous avez aussi un tatouage de Zlatan, pourquoi ?Oui, parce que je l’aime beaucoup aussi. En plus du portrait de Zlatan, il y a une phrase de lui qui dit : « Abandonner n’est pas une option. » Évidemment, c’est très fidèle à ce que j’ai ressenti et à ce que je ressens maintenant, c’est-à-dire que l’âge n’est qu’un chiffre. Je n’abandonne pas mon rêve, j’ai perdu trop de temps à ne pas le réaliser. Il y a trois ans, j’ai décidé d’aller de l’avant. Et maintenant, ce rêve est en train de se fondre en moi. Alors, quoi que je doive faire, je le ferai !

Mais au fait, quel est votre travail ?Je ne travaille pas, en ce moment.

C’est une sorte de travail, que ce soit avec l’écriture, le mannequinat ou les interviews que je donne. J’ai beaucoup de projets.

Ces dernières années, j’essaie de couvrir tous les angles de ce que je fais depuis trois ans avec mes tatouages. C’est une sorte de travail, que ce soit avec l’écriture, le mannequinat ou les interviews que je donne. J’ai beaucoup de projets. Aujourd’hui, j’en viens à faire différentes sortes de travaux, notamment dans le mannequinat. Ils vont me payer raisonnablement bien. J’aime aussi parler, les gens ne peuvent pas me faire taire. Par exemple, à Noël dernier, à Manchester, j’ai fait une émission à la télévision. Ils m’ont demandé de revenir pour en savoir plus, ce n’était pas lié à Mourinho, mais j’avais un public et j’ai apprécié. Mais comme ce n’est pas lié à Mourihno, je n’y retournerai pas. Sauf si c’est en rapport avec le football, ou avec lui.

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Propos recueillis par Maxime Renaudet

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