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Van Dijk : « J’ai vu la mort dans les yeux »
Digue insubmersible.
Considéré comme le meilleur défenseur central du monde, Virgil van Dijk revient de très loin. À dix-sept ans, celui qui n’était alors qu’un espoir de Groningue l’a échappé belle. Lors d’un entraînement, le jeune Néerlandais dit souffrir de maux de ventre. Un coéquipier l’emmène alors à l’hôpital dès la fin de la séance. Verdict : tout va bien. À peine lui donne-t-on quelques comprimés pour le ventre.
Mais sa mère, inquiète, décide de faire trois heures de route pour constater l’état de santé de son rejeton. Elle le retrouve recroquevillé dans sa chambre, bien mal en point. Ambulance, nouvelle case hosto, cette fois-ci pour être opéré d’urgence : son appendice a explosé. L’opération est un succès, mais elle lui fera contracter une péritonite et une infection urinaire. S’ensuivent plusieurs jours aux soins intensifs, sans savoir s’il en réchappera.
« Je me souviens m’être réveillé dans un lit, avec des fils électriques et des tuyaux reliés à moi. J’ai vu la mort dans les yeux. Pour la première fois de ma vie, le football ne voulait plus rien dire pour moi. Il m’importait seulement de rester en vie » , a raconté « la Digue » au Mirror. Il signera même des documents si le pire venait à arriver. « C’était ma volonté. Une partie de mon argent aurait été transférée à ma mère. » Les médecins expliqueront plus tard que c’est son excellente condition physique qui l’a sauvé à l’époque.
Des attaquants, un appendice : qui arrivera à dribbler Van Dijk un jour ?
DDG