Le secrétaire de la LDH, Dominique Guilbert, explique : « La FFF exige des enfants étrangers hors Union européenne, via les Ligues régionales, la production d’une attestation de résidence de plus de cinq ans, qui n’existe pas en droit français. » Autant demander à un aveugle de présenter un certif’ d’acuité visuelle.
Sur l’autel de la lutte contre « le trafic des jeunes joueurs étrangers » , la Fédé réclame donc un papelard qui n’existe pas. Ce comportement n'est pas hégémonique pour autant. L’enquête précise que la Ligue d’Île-de-France, par exemple, n’est pas aussi pointilleuse et se soucie uniquement du fait que l’enfant vive sur le territoire depuis deux ans et y soit scolarisé. Épinglée pour l’utilisation de ce règlement, la Fédération d’athlétisme avait immédiatement changé ce point de détail.
L’auteur de l’enquête précise que la FFF n’a pas souhaité réagir. PG
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