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Un Barça « titonesque »

Par Léo Ruiz
Un Barça «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>titonesque<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

C’est aussi la trêve en Liga, où il sera difficile d’aller chercher le Barça, que Tito a parfaitement géré pendant cette première moitié de saison, avant de repasser sur le billard. Pour le reste, ça bouge en Andalousie, ça s’emmerde à Pampelune et ça inquiète en Galice.

Dimanche 7 octobre. C’était la date importante de cette première partie de saison en Espagne. Le Clásico, le vrai, le grand. Messi vs CR7. Un gros match, du spectacle et un nul équitable. Le match à retenir de la saison du Barça pour l’instant. Pourquoi ? Parce que c’est le seul que les Catalans n’ont pas gagné en Liga. Seize victoires, un nul et 26 buts pour le petit Argentin. Du jamais vu. L’Espagne se lassait de sa Liga à deux, elle a désormais une Liga à un. Génial. Le remplacement de Pep Guardiola par Tito Vilanova pour diriger la machine blaugrana avait pourtant fait des sceptiques. Finalement, en reprenant la philosophie de jeu du Pep et en y ajoutant une dose de pragmatisme, utile quand l’adversaire réussit à rendre le jeu de passes du Barça stérile, l’ex-adjoint a fait mieux. Il a transformé ce Barça en une équipe encore plus efficace, avant de boucler le semestre sur une rechute de son cancer. Au tour de l’adjoint de l’adjoint de jouer. Une belle histoire si ce foutu cancer ne s’était pas rappelé à Vilanova en décembre.

L’équipe surprise

Málaga. Sur le même rythme que la fin de saison dernière, l’impressionnant début de l’Atlético Madrid n’est pas vraiment une surprise. Levante, qui continue son petit numéro, non plus. En revanche, ce Málaga abandonné par ses Qataris en plein mercato, obligé de jeter par-dessus bord ses meilleurs éléments et en retard dans tous ses paiements a trompé les observateurs. Solide quatrième de la Liga, premier de sa poule pour sa grande première en C1. Pellegrini a géré son groupe d’une main de maître, en se basant sur une défense de fer, de loin la meilleure du championnat (12 buts encaissés), et sur trois hommes en pleine réussite devant : Isco la pépite (qui a remporté devant El Shaarawy le Golden Boy, trophée du meilleur Européen de moins de 21 ans), Joaquín le revenant et Saviola la bonne pioche.

L’équipe sympa

Le Betis. Son maillot stylé, son côté populaire, l’ambiance du Villamarin. Le Real Betis Balompié, de son vrai nom, est un club attachant. D’autant plus quand, comme il l’avait promis à ses fans dans la merde économiquement en début de saison, il propose du jeu pour les divertir. Cinquième meilleure attaque, cinquième tout court, 15e meilleure défense. Que ce soit le Real (qu’il a battu), le Barça (qu’il a sacrément emmerdé) ou un autre qui se présente en face de lui, le Betis ne calcule pas, il attaque. Avec l’excellent Beñat à la récupération-création et l’artificier Rubén Castro à la finition. Le genre de club à offrir une place à tous les Sévillans qui accepteront de donner leur sang le 3 janvier prochain. Et à l’entraîneur aussi drôle que lucide. « Si le monde s’était terminé, nous serions européens. »

L’équipe tristounette

Séville. Pour les voisins du FC, l’objectif du début de saison était clairement affiché. Lors de chaque interview, le mot « Europe » revenait sans cesse. Normal, cette saison est la première non-européenne du club depuis 2003. Bilan à la mi-saison, les Andalous sont 14es, à 12 points de la C1 et 8 de l’Europa League. Un beau raté. La zone rouge, en revanche, n’est pas très loin. En froid avec Del Nido, le président, Los Biris tire la tronche et l’ambiance au Pizjuán est morose. Allez, une bonne nouvelle quand même, le 5-1 infligé aux Béticos dans le derby. Et les bonnes performances du Français Kongogbia peut-être, élu meilleure recrue de l’intersaison.

L’équipe chiante

Osasuna. Apparemment, on peut avoir la 4e meilleure défense du championnat et être avant-dernier. Évidemment, pour cela, il faut avoir une attaque bien dégueulasse. Quatorze buts marqués en 17 journées, seul Grenade a fait pire. En résumé, on s’emmerde sérieusement devant Osasuna, qui n’a trouvé le chemin des filets que lors de sept rencontres. Bah oui, mais ce n’est pas en recrutant un mec qui s’appelle Sisi, le faux Llorente et le neveu de Kofi Annan que l’on fait des miracles. Heureusement, les joueurs ont sorti une chanson avec le groupe La Oreja de Van Gogh, intitulée Nous sommes Osasuna, nous sommes positifs. Un petit bijou.

L’équipe dans la merde

La Corogne. Dernier, avec un superbe -18 au goal average. Le Depor a bien foiré son retour dans l’élite. Malgré ses deux victoires, il n’est pas encore foutu, puisque la 17e place n’est qu’à trois points. Mais pour espérer ne pas faire l’ascenseur, il va falloir se trouver deux ou trois défenseurs potables pendant l’hiver. Parce que Manuel Pablo, c’est passion, mais à 37 ans, ça n’avance plus trop. Ce qui ne l’empêche pas d’être l’un des meilleurs arrières de La Corogne. Alors oui, les Galiciens possèdent en Valerón le joueur le plus classe de la Liga, mais lui non plus n’a plus sa fougue d’antan. La satisfaction, c’est Pizzi devant. Pour le reste, il va falloir penser au renouvellement de génération.

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Par Léo Ruiz

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