Deux cerises sur le gâteau
Sa tête décroisée face à Independiente de Mendoza le week-end dernier (3-0) et sa frappe opportuniste contre Desamparados de San Juan (4-1), dimanche, confirment le retour en forme du Français et rappellent aux sceptiques que Trezegol n’est pas fini, même s’il convient de relativiser, River Plate évoluant dans l’antichambre d’un championnat relativement faible. Au-delà de l’aspect purement sportif, le retour au premier plan du champion du monde 98, à l’instar de Thierry Henry à Arsenal, ravit tous les nostalgiques et les romantiques du ballon rond. Trezeguet n’a jamais semblé aussi ému de faire trembler les filets, le quotidien sportif Olé évoquant dans ses colonnes « un gamin de 34 ans » .
Revanche
Contre le Racing - son premier but, en amical - puis contre Independiente de Mendoza, il s’était frappé la poitrine à maintes reprises tout en déployant des bises virtuelles aux supporters et en arborant un large sourire de débutant, en guise de festivité. Hier, les yeux pétillants, il affichait encore une vraie satisfaction après avoir porté le coup de grâce en toute fin de match. « C’est unique ce que je vis ici, regardez les gens… » , s’était simplement exprimé la semaine dernière Trezeguet à sa sortie de terrain. Avec un arrière-goût de « revanche » après son échec émirati. Vendredi, il pourrait connaître sa première titularisation en championnat face aux Cerveceros (les Brasseurs) de Quilmes (ville qui a donné son nom à la plus célèbre des bières argentines), actuel dauphin de River. Avec toujours le même objectif en tête : rendre amers ses adversaires.
Par Florent Torchut, à Buenos Aires
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