- Liga
- J34
- Barcelone-Osasuna (7-1)
Top 8 : Mascheragol
Contre la lanterne rouge Osasuna, Javier Mascherano s’est vu offrir par Iván Rakitić l’occasion de transformer un penalty pour le Barça. Vainqueur de son duel face à Salvatore Sirigu, l’Argentin marque là son premier but pour le FC Barcelone depuis son arrivée en 2010. Une sensation qu’il avait connue huit fois auparavant.
1. Argentine 2-1 USA
12 décembre 2003
Le premier but de la carrière de Mascherano, et peut-être le plus important. Menée au score par la team USA lors du Mondial des moins de vingt ans aux Émirats arabes, l’Argentine s’apprête à être éliminée du tournoi en quarts de finale. Numéro 5 dans le dos, le jeune chevelu amène son pays en prolongation d’un coup de tête libérateur, avant le but en or signé Fernando Cavenaghi sur penalty. Le bon vieux temps.
2. Argentine 4-2 Colombie
16 janvier 2004
Un Mascherano en forme olympique. Alors que les Jeux d’Athènes se profilent dans une poignée de mois, l’Argentine passe par les étapes préliminaires pour obtenir son ticket pour la Grèce. Contre la Colombie, l’équipe des moins de 23 ans déroule son football avec Lucho González, Carlos Tévez, César Delgado… Et donc, Mascherano. El Jefecito débloque même le compteur but pour son équipe, à l’aide d’un centre dévié qui surprend le gardien cafetero. Pas grave si c’est moche, ça compte.
3. CD Olmedo 2-3 CA River Plate
25 février 2005
Oui, Mascherano est capable de chevauchées fantastiques depuis sa moitié de terrain pour enchaîner par une frappe magistrale pour battre un gardien de but. Non, ce n’est pas un rêve. Ça se passe en Copa Libertadores, et le petit chef porte le maillot de River Plate, durant un déplacement dans la ville équatorienne de Riobamba. De quoi faire péter un plomb au commentateur argentin sur place, et montrer ses gènes maradoniennes.
4. Argentine 1-0 Paraguay
5 juillet 2007
Un coup de pied malin pour trois points dans la poche. Dans cette phase de poules de la Copa América au Venezuela, l’Argentine se trouve bien embêtée par le Paraguay pour terminer ses trois matchs par autant de succès. Fort heureusement pour l’Albiceleste, son cinco préféré parvient à trouver la faille de la défense guarani juste avant l’entame des dix dernières minutes du match. Contrôle, frappe précise dans le petit filet, but. Hasta luego.
5. Argentine 4-0 Pérou
8 juillet 2007
C’était sa période prolifique. En quarts de finale de cette même Copa América, l’Argentine de Juan Roman Riquelme roule sur le Pérou en seconde période. Quatre buts, dont un nouvel opus du milieu défensif de West Ham United. Une accélération de Carlos Tévez sur le côté gauche, un décalage pour Lionel Messi suivi d’une frappe repoussée. À l’affût, Masche envoie un tir sous la barre et marque son second but en trois jours. Machinerano.
(1’36 sur la vidéo)
6. Liverpool 2-1 Reading
15 mars 2008
Et Lionel Messi, il a déjà marqué en Premier League ? Ben non ! Alors que Mascherano, oui. Avec en plus, un but marqué dans l’antre d’Anfield Road, s’il vous plaît. Après avoir pris un pion d’entrée de jeu, les Scousers cherchent à revenir dans le game. Ni une ni deux, Masche s’engage plein centre, élimine un joueur et arme une frappe tendue qui termine au fond des filets. Comme quoi, avoir Steven Gerrard comme coéquipier donne des idées.
7. Unirea Urziceni 1-3 Liverpool
25 février 2010
Marquer un but pour Liverpool dans une Coupe d’Europe, c’est un luxe que peu de footballeurs peuvent avoir le privilège de s’offrir. Mascherano fait partie de ce cerclé fermé, depuis cette rencontre disputée dans la froideur roumaine. C’est d’ailleurs un but qui compte, puisque le Liverbird était en péril, mené au score. Mais ce pétard de l’Argentin aux vingt-cinq mètres remet les Reds dans le droit chemin. Golazo !
8. Argentine 3-0 Trinité et Tobago
5 juin 2014
Avant de s’envoler pour le Mondial au Brésil et de terminer finaliste de l’épreuve, l’Argentine se prépare en match amical au Monumental de Buenos Aires face aux modestes successeurs de Dwight Yorke. Sur un coup franc à l’entrée de la surface, Lionel Messi prend son élan et envoie sa frappe sur le poteau. Plus rapide que l’éclair, El Jefecito fait parler ses réflexes et vient marquer un but de renard des surfaces, aux six mètres. Un talent caché par modestie, assurément.
Par Antoine Donnarieix