Ô Ville lumière (PSG)
Ô Ville Lumière
Sens la chaleur, de notre coeur
Vois-tu notre ferveur
Quand nous marchons près de toi, dans cette quête
Chasser l'ennemi, enfin pour que nos couleurs
Brillent encore...
Non, vraiment, il n’existe pas d’hymne national plus bouleversant que le Flower of Scotland chanté a capella dans un stade. Et s’il y a bien longtemps que la Tartan Army n’a pas eu l’occasion de le démontrer dans une grande compétition internationale, étant donné que l’Écosse court après une qualification depuis 1998, les supporters du PSG connaissent la mélodie. Celle-ci est reprise au Parc des Princes, et par les deux virages à l’époque, avec des paroles belliqueuses, d’un registre médiéval, du plus bel effet. À l’instar du texte original, finalement. Car, à la base, les paroles de Flower of Scotland, composées par les Corries en 1967, renvoient à une bataille, celle de Bannockburn, en 1314, remportée par l'armée écossaise face à l’envahisseur anglais.
No one likes us (Millwall)
No one likes us
No one likes us
No one likes us
We don’t care
We are Millwall
Super Millwall
We are Millwall
From the Den
Personne ne nous aime
Personne ne nous aime
Personne ne nous aime
Et on s'en fout
On est Millwall
Super Millwall
On est Millwall
Et on vient du Den
Quand football anglais rimait avec hooliganisme, les Millwall Bushwackers (qui pourrait se traduire par « les Guérilleros de Millwall » ) étaient l'un des groupes de hooligans les plus craints du Royaume-Uni. Parmi leur spécialités ? Transformer des morceaux de journaux compilés et rigidifiés en sortes de matraques : des armes surnommés... Millwall bricks. « Aussi loin qu'on se souvienne, les gars de Millwall ont toujours été des cinglés, écrit John King dans son célèbre Football Factory. C'est quelque chose de particulier, un truc dans leur tête, une case en moins. » Détestés par tout le reste du pays, les supporters de Millwall s'en cognent, au contraire, ils le revendiquent dans un chant assez culte pour devenir le titre d'un documentaire de la BBC sur le hooliganisme : « No one likes us » . Au-delà du côté sulfureux, c'est aussi ce sentiment du « seul contre tous » exaltant pour n'importe quel supporter qui fait que ce chant a traversé les générations. « Personne ne nous aime, et on s'en fout ! »