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  • Euro 2012 – Bilan phase de groupes

Top 15 : Ils vont nous manquer

Par Régis Delanoë
5 minutes
Top 15 : Ils vont nous manquer

Hop, hop, hop, à peine commencé qu’on a déjà dépassé la moitié. Le Championnat d’Europe polono-ukrainien vient d’achever la phase de groupes et se dirige à toute allure vers les matchs à élimination directe. C’est l’heure de dire au revoir à la moitié des nations participantes, à des joueurs qui se sont fait remarquer, à quelques curiosités et à une partie du public. Bilan non exhaustif de ce qui va nous manquer.

1- La Croatie de Slaven BilićAvec la Russie du premier match face à la Grèce, la Croatie est certainement l’équipe qu’on regrette le plus dans ce grand 8 final. Du très sobre mais efficace Pletikosa dans les buts à la révélation Mandžukić aux avant-postes, en passant par la merveille Modrić dans l’entrejeu et les performances défensives ascendantes de la charnière centrale, pas grand-chose n’est à jeter dans cette formation combattive et ambitieuse bâtie par Slaven Bilić pour son dernier challenge à la tête de la sélection. Il a juste manqué d’un poil de réussite et d’un soupçon d’audace offensive face à l’Espagne pour créer la plus grosse sensation du tournoi. Elle n’aurait pas été scandaleuse.

2- Le gardien remplaçant polonaisL’expulsion de Wojciech Szczęsny, le gardien d’Arsenal et de la Pologne, lors du match inaugural face à la Grèce, nous a permis de découvrir son suppléant en sélection, un certain Przemysław Tytoń, qui s’est tout de suite distingué en stoppant le peénalty de Karagounis, en préservant le résultat nul et en offrant un espoir de qualification au pays co-organisateur. Bon après, ça a merdé, mais tout de même, le suppléant d’Andreas Isaksson au PSV Eindhoven mérite d’être revu.

3- Les matchs à 18hL’horaire nickel pour commencer à décapsuler les premiers bocks et dégoupiller les premières pistaches.

4- Les boulards hollandaisComme toujours avant une compétition internationale, les Pays-Bas sont arrivés en vainqueurs potentiels. Ce qu’ils n’ont jamais cherché à démentir. Et à peu près comme d’habitude, ils se sont plantés. Sauf que cette fois, en plus, c’est dans les grandes largeurs, avec trois défaites à la clé et des prestations indignes d’un finaliste de Coupe du monde sortant. Ce qui va nous manquer dans tout ça ? Le potentiel comique de la défense certainement, mais aussi le plaisir sadique de voir des individualités en panade, si talentueuses soient-elles. Belle leçon d’humilité.

5- La défense viking d’Olof MellbergLe colosse barbu tout droit sorti d’un épisode de Thorgal aura 35 ans en septembre. Autant dire que ça commence à sentir le sapin pour sa carrière. Avouons-le, c’est un peu moche, tant il a une nouvelle fois tenu la baraque dans l’arrière-garde suédoise, avec une grosse prestation défensive face aux Bleus hier. Sans oublier ses deux buts inscrits face à l’Angleterre. En voilà un qui ira tout droit à la Walhalla une fois passé de vie à trépas.

6- La Green ArmyN’en déplaise au grincheux Roy Keane, les fans venus d’Irlande ont encore impressionné leur monde, avec leurs chants puissants et continus, vaille que vaille, et tant pis si, sur le pré, Richard Dunne et les siens sont en déroute. Un soutien de chaque instant sans se foutre sur la gueule avec le camp d’en face. Sans arme, ni haine, ni violence, une leçon de supportérisme.

7- Les fulgurances d’Andreï ArshavineExcellent face aux Tchèques, à l’image de toute son équipe, l’ancien Gunner a semblé retrouver, le temps de quelques accélérations, la forme physique et la motivation qui avaient fait de lui l’une des révélations du dernier Euro. Las, après une nouvelle bonne première période face à la Pologne, il s’est trouvé impuissant à qualifier les siens face aux Grecs. Dommage, vraiment.

8- Les supportrices scandinaves et de l’estMots clés YouTube : « sexy danish fan girl » , « Natalia Siwiek euro 2012 » , « Euro 2012 ckicks » , « Российская болельщица на матче Россия-Чехия » . Allez, salut les filles.

9- La colonie de DortmundBoum, ils étaient huit en compétition, ils ne sont plus que quatre, les quatre protégés de Joachim Löw, Mats Hummels, Mario Götze, Marcel Schmelzer et Ilkay Gündogan. Oui, on en a gros de voir partir la moitié de la délégation de l’une des formations les plus réjouissantes d’Europe depuis deux saisons. Exit donc Ivan Perišić côté croate, Robert Lewandowski, Jakub Błaszczykowski et Lukasz Piszczek côté polonais.

10- Les stades de Wrocław, Poznań, Lviv et Kharkiv Quatre des huit stades construits ou rénovés pour cet Euro ont déjà vu passer les trois matchs qui les concernaient. Tous ont été unanimement reconnus pour leurs côtés bien foutus et bien gaulés. Petit coup de cœur pour le stade de Wrocław, avec ses intimidantes tribunes hautes.

11- Les ailiers ukrainiensYevhen Konoplyanka côté gauche, Andreï Yarmolenko côté droit : de ce qu’on a pu en voir sur ces trois matchs, l’Ukraine n’a pas de soucis à se faire au niveau des postes d’ailiers pour la décennie à venir. Les deux lascars de Dnipropetrovsk et de Kiev sont l’avenir de la sélection, Shevchenko et Voronine peuvent s’en aller tranquilles.

12- La révélation Alan DzagoevQu’il ne soit pas en quarts de finale est un gâchis, tant le prodige du CSKA a montré de grandes et prometteuses choses au cours de cette phase de poules. On a déjà hâte de le retrouver dans une prochaine compétition internationale, et peut-être avant dans un grand club européen.

13- L’orgueil de ZlatanIl a traversé la compétition le regard noir et la mâchoire crispée, incapable de porter sa Suède vers les quarts de finale, malgré une grosse présence dans un poste reculé derrière l’attaquant de pointe. Vénère après la cruelle sortie de route face à l’Angleterre, Zlatan Ibrahimović s’est rattrapé face à la France, inscrivant ce qui restera comme l’un des plus beaux buts du tournoi. Il avait annoncé auparavant continuer l’aventure avec la Suède. Joie, on pourrait donc le revoir au Brésil dans deux ans.

14- La grande gigue Nicklas Bendtner Un peu trop timoré face à l’Allemagne pour jouer la qualification, le Danemark nous a néanmoins plutôt pas mal plu dans cette compétition, créant la première sensation du tournoi en battant d’entrée les Pays-Bas. Lors du 2e match perdu face au Portugal, c’est Nicklas Bendtner qui a fait le show, signant deux buts et une polémique à la con, avec ce sponsor interdit sur le caleçon. Il ne changera décidément pas le garçon : toujours aussi talentueux, toujours aussi tête à claques.

15- Les pays organisateursSalut l’Ukraine, salut la Pologne. Comme avant vous, salut l’Afrique du Sud, salut la Suisse, salut l’Autriche. Tremble, Brésil.

Au fait, c’est quoi cette Coupe intercontinentale ?

Par Régis Delanoë

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