Les saltos de Djibril Cissé
Pour tous les risques prisGuy Roux les haïssait, nous les adorions. Il les lui avait interdits, nous en redemandions chaque week-end. Les saltos de Djibril Cissé ont bercé nos années 2000, et fait vaciller sa hanche. Il racontait, dans son livre Un lion ne meurt jamais, l’origine de ses folles galipettes : « Ma rondade salto est venue d’un ami d’enfance qui nous a quittés depuis. Il venait d’une famille de gitans qui habitait juste en dessous de chez moi. (...) Je jouais au foot avec son frère, et lui faisait de la gymnastique. Dès qu’il rentrait au quartier, il nous faisait une démonstration de ce qu’il avait appris à l’entraînement. Il nous gonflait avec ces acrobaties, alors j’ai eu envie de le faire taire en faisant mieux. Je me suis entraîné pour maîtriser la rondade salto qu’il ne maîtrisait pas encore. J’y suis parvenu et, spontanément après avoir marqué un but, j’avais fait le saut. Je devais avoir autour de 14 ans, c’est resté. » Pour notre plus grand plaisir.