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Top 10 : Tour de France

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Top 10 : Tour de France

Ils ne sont pas forcément passés par le Plateau de Beille ou l'Alpe-d'Huez mais quand même. On ne peut pas enlever à ces gars là d'avoir un Tour de France à leur actif. Joueurs de L1 par excellence, du genre à avoir derrière eux plus de clubs que d'années de carrière, ou presque. Entre parcours sympathiques et grands échecs, focus sur dix princes de la route franco-français.

Tony Vairelles : Comme une évidence. Premier joueur estampillé « gitan » à connaître les joies d’une sélection en Bleu, Tony Vairelles a traîné sa nuque longue dans bon nombre de clubs de notre beau championnat. Pas toujours heureux dans ses choix de carrière, il aura eu la main chaude entre 1998 et 2003 : 4 clubs (Lens, Lyon 2 fois, Bordeaux, Bastia) mais surtout une Coupe de la Ligue et 2 titres de Champion de France. En fait, c’est après que les choses se gâtent : descente en L2 avec les Corses, traversée du désert, résurrection au Luxembourg, reprise du FC Gueugnon, liquidation du FC Geugnon. C’est déjà l’heure de reprendre la route.

Le directeur d’équipe, la caravane du Tour ça le connaît. Synonyme : Stéphane Augé

Camel Meriem : A croire qu’il le fait exprès. En signant le 4 juin dernier à l’OGC Nice, Camel Meriem a rejoint son quatrième club professionnel de la région PACA, après Arles-Avignon, Monaco et Marseille. Tu parles d’un plan de carrière. Auparavant, le Franco-algérien formé à Sochaux avait été l’un des premiers malheureux à hériter du surnom de « nouveau Zidane » . Sûrement trop lourd à porter, il n’a par la suite jamais confirmé tout les espoirs placés en lui. Il finira sûrement en National à l’AS Cannes. Next.

Le junior talentueux qui ne confirme jamais : Yaroslav Popovych

Xavier Gravelaine : 17 ans de carrière, 16 clubs dont 13 en France. Avant de se sédentariser sur France Télévisions, Xavier Gravelaine a pas mal bourlingué. Incapable de rester en place plus d’un an le Xav’, même pas lorsqu’en 2004 à Istres, il parvient à la surprise générale à faire remonter le club parmi l’élite. Pourtant élu meilleur joueur de L2, il choisit l’exil (définitif) en Suisse. Symptomatique d’un homme qui à force de ne jamais s’arrêter se retrouve aujourd’hui avec des cernes grosses comme ça.

Le commentateur sincère mais trop pointilleux. Synonyme : Laurent Fignon.

Jêrome Leroy : Le seul joueur à avoir fait Paris-Marseille-Paris. Révélateur. Viennent ensuite Guingamp, Lens, le Bétar Jérusalem, Sochaux, Rennes puis Evian. Des rivaux, des clubs d’entreprise, un club sioniste et enfin un club hors-sol pour terminer. Jérome Leroy le mec de Béthune à la tête de banlieusard est un déraciné. Peu importe l’histoire, l’éthique ou le story telling du club, Jérôme s’en fout, Jérôme est un kiffeur et un leader technique. Capable d’arriver à Sochaux, de taper l’OM en finale de Coupe de France et de partir faire sa vie ailleurs peu après. S’il reconnaît volontiers qu’il n’avait pas le niveau pour viser plus haut, on aurait aimé le voir au moins une fois chanter la Marseillaise.

Le mec doué et désinvolte qui se fout à peu près de structurer sa carrière :Thomas Voeckler

Cyril Rool : Certaines mauvaises-langues prétendent que Cyril Rool est un joueur violent. À croire que 27 cartons rouges et 187 cartons jaunes seraient passés par là. Ce qui est en tout cas certain, c’est que le joueur le plus sanctionné de L1 en a vu du pays. De Bastia à Marseille, en passant par Lens, Monaco ou Bordeaux, le natif de Provence n’a pourtant jamais vendu son âme au diable, droit dans ses crampons visés. L’OL et le PSG ? Très peu pour lui. Un type et une vision du foot à l’ancienne comme on en croise plus assez.

Le bourrin. Du genre à ne pas se mettre en danseuse dans un col hors-catégorie. Synonyme : Jan Ulrich

Laurent Battles : Le Zidane du pauvre. Meneur de jeu pouvant s’excentrer sur les côtés, timide, chauve, la frappe enroulée comme signature, la même paire d’Adidas aux pieds et un joli souvenir laissé partout où il est passé. Laurent Battles a connu des grands clubs (Marseille, Bordeaux, Saint Etienne), des ambitieux pas toujours très heureux (Toulouse, Rennes) et quelques plans galères (Bastia, Grenoble). Capitaine parfois, apprécié souvent, le joueur sympathique par excellence dont on se demande toujours s’il aurait pas pu se jauger un peu à l’échelon supérieur. Pour le palmarès, repassez : une Intertoto en 2005 et le plus beau but de la Ligue 1 saison 2004-2005. Laurent s’en fout, il termine en papa poule à Sainté et ça lui va bien.

Le mec populaire qui va gagner 2/3 étapes de montagnes. Synonyme : Jacky Durand

Daniel Moreira : Valenciennes, Guingamp, puis l’explosion à Lens. Grosse hype de la saison 2004. Daniel Moreira est même sélectionné trois fois en équipe de France. Annoncé un peu près partout mais surtout à Lyon ou Marseille, Daniel décide de signer à… Toulouse où Sadran se voyait encore en héritier de Jean-Michel Aulas, les rêves de grandeur qui vont avec. Un choix qui marque la fin de sa carrière. Deux saisons moyennes puis l’oubli. Rennes, Grenoble et Boulogne en Ligue 2 dans l’indifférence caractérisée.

Le vainqueur d’étape sur l’Ardéchoise. Et c’est tout.

Fabrice Fiorèse : Fabrice grandit à Guingamp. Mais c’est à Paris qu’il écrit ses lettres de noblesse. Le judas préféré du foot français où les histoires de traîtrise sont pourtant légions. Un soir d’août 2004, il plombe le renouveau du PSG en signant chez l’ennemi héréditaire marseillais. Le club parisien perd son milieu droit, Vahid vomit, il sait qu’il est foutu sans son piston côté droit. Le vestiaire explose, l’équipe est humiliée en Champions league, le club met plusieurs saisons à s’en remettre. Fiorèse, aux portes de l’équipe de France, ne s’en remettra jamais. Viennent Marseille, Lorient, Amiens, Troyes. Dans un mélange de haine et d’oubli.

Le suceur de roue qui ne prend jamais de relais : Cadel Evans
Gregory Paisley: Le PSG comme point culminant (trop) tôt, puis Rennes, le Havre, Sochaux, Metz, Troyes, Strasbourg, Nice, Guingamp. Une bonne réputation d’espoir du foot français à Paris, quelques trophés mais surtout le sceau d’une carrière poissarde aux allures de train Corail. Quatre descentes avec quatre clubs (Le Havre, Metz, Troyes, Strasbourg, ndlr) dont deux en featuring avec Jean-Marc Furlan. Appelez le bienfaiteur.

Le genre à jamais terminer le Tour : Jaan Kirsipuu

Stéphane Dalmat : Le plus doué de la liste, le plus grand gâchis aussi. Une carrière tourmentée, menée sur le rythme du rebondissement permanent mais voué à l’échec. Châteauroux, Lens, Marseille, PSG, l’Inter, Tottenham, Toulouse, Santander, Bordeaux, Sochaux, Rennes. Une jolie ligue pour jeu de foot sans licence. Issue de cette première génération de transferts prématurés (frère d’Ousmane Dabo et cousin de Le Tallec), il se situe quelque part entre le bon petit joueur d’équipe faiblard (Sochaux) et le mec décevant au moment où il aurait pu à nouveau crever l’écran médiatiquement (Rennes). Un type instable.

Le grand échec du peloton : Sylvain Chavanel

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