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Top 10 : Superstitions

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Top 10 : Superstitions

C'est toujours les mêmes gestes. D'abord la jambe gauche. Toujours. Chaussette, chaussure. Puis la jambe droite. Et puis une gorgée d'on sait quoi. Toujours. Magie noire, rebouteux, mauvais œil, amulette et sorcier blanc ne sont l'apanage ni de Zizou ni du foot africain. Recensement des tiqués obsessionnels et toqués compulsifs du ballon rond.

1) John Terry, l’homme aux milles grigris

Un “Que sais-je ?” des superstitions à lui seul. Dans une interview, il en a volontiers reconnu cinquante. Vis ma vie de John Terry un jour de match. John quitte son domicile pour se rendre à Stamford Brige. Il met le CD de Usher. Toujours le même. Une fois au stade, il se gare toujours à la même place. Puis John rejoint les vestiaires où il a sa place à lui. Le numéro 26 sur le dos, il passe trois fois ses bandes adhésives autour de sa cheville. Toujours trois fois. Puis il place ses protège-tibias toujours de la même façon. Au centimètre près. Les mêmes protège-tibias depuis 2006. A cause de crampes, il jette les siens cette année-là sur le bord de la touche du Camp Nou en 8ème de finale retour de Champions. Mais jamais ne les retrouve malgré la réquisition d’une bonne dizaine de personnes. « Profondément mal » , il se résigne à adopter une paire offerte par Lampsy. Fort heureusement, il gagne le match suivant avec (finale de Carling contre Liverpool) et les porte since then. Puis comme Cole, John pisse dans le même urinoir. S’il y a quelqu’un, il attend derrière. Conclusion : « C’est difficile de se souvenir de tout à chaque match » . C’est grave docteur ?

2) Le bon roi Mutu a mis sa culotte à l’envers

Lire l’avenir dans le marc de café, Adrian Mutu sait pas faire. En revanche, il sait conjurer les mauvais sorts. Et ça tombe plutôt pas mal puisque des voyantes de Roumanie avec boules de cristal, foulard sur la tête et tout le tintouin lui signalent qu’une ancienne petite amie lui a jeté un maléfice. Heureusement, le Roumain a la solution miracle : « Les sorts ne peuvent pas m’atteindre car je porte mes sous-vêtements à l’envers » . Faut croire que cet été, il les portait à l’endroit lorsque le TAS l’a condamné à verser 17 millions à Chelsea.

3) FC Barcelone : Vol CRL-812 pour Rome

Quel point commun entre le Barça 2006 et 2009 ? Le vol CRL-812 dans un Boeing 747-700. L’année dernière, les dictateurs européens du foot ont calqué leur finale de Champions sur celle de 2006. Même duo à la conf’ de presse (Valdès et Puyol), mais surtout même compagnie aérienne, même avion et même numéro de vol. Les Catalans ont fait la demande expresse à l’entreprise de transport avec laquelle ils avaient convolé vers Paris trois ans plus tôt. En revanche, elle ne dessert pas Séville.

4) Mario Zagallo et la triskaidékaphilie

13 est le sixième plus petit nombre premier, le suivant est 17. 13 est le chiffre porte-bonheur de Zagallo. 13 est un nombre premier de Wilson. Joueur, Zagallo portait le 13. 13 est le cinquième exposant premier de Mersenne, donnant 8 191. La femme de Zagallo prie souvent saint Antoine du 13 juillet. 13 est aussi le troisième nombre premier chanceux. Formiguinha a gagné deux coupes du Monde : en 1958 et 1962. En tant qu’adjoint, Mario a gagné la coupe du Monde 1994. Vous ne voyez pas le rapport ? Pure logique ! 5+8=13. 9+4= 13. 6+2= … euh…tu divises 6 par 2 = 3. Tu divises 2 par 2 = 1. Ça donne 31. Tu les inverses. 13 ! Impressionnant. 999 999 divisé par 13 donne exactement 76923, ce qui entraîne que les fractions dont le dénominateur est 13 ont un groupe de six chiffres qui se répète dans leur développement décimal. Le Brésil a perdu la Coupe du Monde 98, car la finale a eu lieu le 12 juillet. Zidane imposteur !

5) Luis Aragones en jaune et noir

Si pour l’Espagnol, le Noir pue la merde, le jaune lui porte malheur. Raùl l’appris à ses dépens lors d’un entraînement où il eut le malheur de porter un maillot jaune. Mais l’attaquant du Real ne fut pas le seul. En 2006, le maire de Dortmund tout heureux d’offrir le gîte aux futurs vainqueurs accueille le vieux avec un bouquet de fleurs à dominante jaune. Aragonés voit rouge, devient vert de rage et refuse le présent. Como se dice grabataire en espagnol ?

6) Giovanni Trapattoni et Sœur Thérèse.com

Le Trap’ est tombé dans le bénitier quand il était petit. Lors de la Coupe du Monde 2002, Big Brother l’intercepte en train de verser discretos de l’eau bénite sur le terrain. Un cadeau de sa sœur, sœur qui vit dans un couvent italien. La fiole n’a pas l’effet escompté puisque l’Italie est éconduite par la Corée du Sud chez elle. Après coup, les joueurs doivent regretter la foultitude de péchés confessés pour rien lors des “sacrements de réconciliation” orchestrés par le coach.

7) Rio Ferdinand : la ligne blanche

Gary Neville n’est pas le seul Mancunien touché par le fétichisme. Rio Ferdinand en est aussi. Non qu’il adore les pieds, les bottes ou les gants en latex. Lui, Rio son truc, c’est les lignes blanches. Ou plutôt ce n’est pas son truc. Si Richard Gasquet les franchit, lui non. Il saute par-dessus lorsqu’il entre sur la pelouse de peur qu’à leur contact son talent ne se dessèche comme peau de chagrin. Bienheureux les Parisiens qui ne se posent pas ce genre de problématiques.

8) Le talisman d’Alain Giresse

Alain Giresse a compris qu’au foot, seuls les pieds comptent. C’est pourquoi, à l’époque, il faisait gaffe à la paire de chaussures qu’il portait. Et en 1985, il remarque qu’en championnat, il fait deux matchs nuls consécutifs avec la même paire de shoes. Or pour la partie suivante, il se déplace avec les Girondins sur la pelouse de San Mamès de Bilbao. Vainqueurs 3-2 à l’aller, un nul suffit. Ni une, ni deux, il enfile ses godasses. Résultat : 0-0. Merci qui ?

9) Gabriel Batistuta et l’affaire de la banderole

Bonheur, chance, fortune, prospérité, succès, triomphe et victoire sont parfois aussi simples qu’un coup de scotch Chatterton. Si en 1999, Batigol ne marque plus avec la Fio, c’est qu’une banderole des tifosi de la Viola est déchirée. Évident ! L’Argentin fait donc réparer la bannière. Et comme par enchantement, il marque lors du match de LDC à Arsenal. Et qualifie du même coup son équipe pour le 2ème tour de la compet’. L’histoire ne dit pas ce qu’il y avait écrit dessus.

10) Gary Neville et l’après-rasage

« Certains me font remarquer que j’ai travaillé toute ma vie pour devenir pro mais que je me demande maintenant quel sera l’après-rasage qui me fera le mieux jouer » . C’est si joliment dit qu’on en oublierait la monomanie du type. En cas de série positive, il faut que rien ne bouge. Des chaussures à la lotion après-rasage. Que c’est beau d’être un homme…

Auraient pu être cités :

– Un énième Argentin : Carlos Cravate Club Tonigencyl Bilardo. En 1986, il ne change ni de dentifrice ni de cravate et l’Argentine gagne le Mondial avec les dents blanches. Idem quatre ans plus tard, mais la veille de la finale, il n’a pas respecté la règle des 3 minutes et l’Argentine perd la revanche contre l’Allemagne aux pénos.

– Luis La Sucette Fernandez. Les pincées de sel dans les buts, la veste qui tombe à la demi-heure de jeu, la ceinture pas assez serrée, la casquette devant les caméras, la place dans le bus…

– El Pibe, la main de Dieu et l’église maradonienne.

JO : l’important n’est ni de gagner ni de participer

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