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Top 10 : matchs de gala du PSG

Par Mathieu Faure
Top 10 : matchs de gala du PSG

Faire un sold out pour un match amical, c'est costaud. En même temps, recevoir le FC Barcelone de Lionel Messi, ça a de la gueule. C'est un peu ce qui arrive au PSG, ce soir, avec un match pas comme les autres. Une habitude très parisienne. Un peu de strass, quelques paillettes et beaucoup d'éclat.

1981 : PSG – Boca Juniors
Jean-Louis Leonetti (le seul joueur professionnel a avoir connu le club avant et après la scission) et le génial Jean-Pierre Dogliani jubilent. Pour les deux artistes, pas question de faire ça sans une star. Une vraie. Pour ce faire, les deux lascars rechaussent les crampons quatre après leur dernier match et sortent l’artillerie. Au menu du jour : Boca Juniors et son divin milieu de terrain Diego Maradona. Le gaucher découvre pour la première fois la France. Le public ne verra pas grand-chose du talent du numéro 10 sud-américain malgré une énorme attente. Boca prend 3-1 dans les gencives. Sans forcer.

1975 : Tournoi de Paris avec Cruyff et Djazic
Avant, le PSG avait son tournoi. Une petite sauterie amicale à laquelle participaient des grands noms. En 1975, le PSG affronte le Sporting Portugal dans le cadre du tournoi avec deux recrues « amicales » de choix : Dragan Dzajic (tout simplement le meilleur footballeur d’Europe de l’Est de tous les temps) et un certain Johan Cruyff. Ami de Daniel Hechter et amoureux de Paname, le Hollandais volant avait même paraphé un pré-contrat pour le PSG avant de se chier dessus sous la pression de son club de l’époque, le FC Barcelone. Quoi qu’il en soit, le triangle Dogliani-Djazic-Cruyff s’amuse des Portugais avec une victoire trois buts à un.

1994 : PSG – Brésil
On est sous l’ère Canal +. La chaîne cryptée veut marquer de son empreinte le football dans la capitale. A quelques encablures du Mondial US, la chaîne, alors propriétaire du PSG, organise en plein mois d’avril un amical contre le Brésil. Histoire de bien vendre son produit, c’esr Ayrton Senna qui donne le coup d’envoi. Pour ne pas être ridiculisé, le PSG est renforcé par des mecs de Bordeaux et de Sion : Dogon, Witschge, Lizarazu, Vercruysse et Roberto Assis (frère de). Côté brésilien, les deux stars de l’attaque, Bebeto et Romario, sont absentes, le premier retenu par son club, le Deportivo, et le second pour cause de blessure. Dans cette constellations de stars, une certaine générosité voit le jour puisqu’une partie des gains est reversée à la lutte contre le SIDA. Par contre, on se fait chier et le score en atteste : 0-0. Triste.

1987 : PSG – Variétés Club de France
Un Camp des Loges désert, un résultat flatteur (8-7 pour les Parisiens) et une ambiance bon enfant. Ce match se joue avant tout pour la bonne cause puisque les bénéfices de la rencontre sont intégralement versés à l’association CARE qui lutte contre la pauvreté et la misère dans le monde. Pour ne pas niquer l’ambiance dès le coup d’envoi, le Variété a débuté le match avec 5 buts d’avance…

1974 : Entente PSG/Reims – Barcelone
Autre époque, autre manière de jouer un match amical. La rencontre est organisée par le syndicat des journalistes sportifs. Contre le grand Barça, le PSG s’allie au Stade de Reims pour corser l’enjeu. Un souvenir douloureux pour Carlos Bianchi, alors rémois, qui, agressé par un défenseur catalan, quitte la pelouse sur une civière en pleurant. Verdict : double fracture tibia péroné. Il sera absent pour six mois. Une saloperie n’arrivant jamais seule, les Français prennent une rouste sur le pré : 1-5.

1975 : Entente PSG-OM – Botafogo
Georges Magendie est un génie. Brutal pilier du Racing Club de France, Magendie a laissé sa peau sur un terrain de rugby dans les années 70 (cervicales fracturées). Pour lui rendre hommage, le PSG et l’OM se sont unis pour défier le Botafogo à Colombes. Un geste classe avec une victoire à la clé (3-2). Seul Magendie a réussi cet exploit: faire cohabiter les meilleurs ennemis du monde. Prenez ça, Pascal Obispo et Zazie.

1984 : Maroc – PSG
Début des années 80, le PSG commence à ressembler à une équipe qui gagne. Une logique qui n’échappe pas à Hassan II, le roi du Maroc. A l’invitation du souverain, toute la délégation parisienne prend la direction de Rabat (même le maire de Paris de l’époque, Jacques Chirac, est du voyage) pour inaugurer le nouveau stade local de 50 000 places. Le PSG prend une gifle (0-2) mais se casse le bide lors de la réception officielle. Les salauds.

1992 : PSG – Sélection olympique des USA
Janvier 92, le club de la capitale se pèle le cul en France et prend la tangente pour le soleil de Floride. Dix jours de stage sur les installations de l’université de Saint-Pétersbourg. Entre deux entraînements, les Parisiens font les touristes au Disneyland d’Orlando. Pour terminer en beauté, les Franciliens se frottent à une sélection olympique américaine. Un match de bouchers qui voit le défenseur brésilien Geraldao se faire dégommer le genou. Les Parisiens reviennent sur la capitale avec un mec en moins et un match amical musclé (1-1, but de Ricardo). Saloperie de rêve américain.

1979 : PSG – Stade de Reims
1979, le Stade de Reims est en soins palliatifs. Il crève. Lentement. Touché par le sort de ce club mythique, Francis Borelli, le Président francilien, décide d’organiser un match amical au Parc des Princes dont l’intégralité de la recette sera versée aux Champenois pour renflouer leurs caisses. Une bonne idée. Sauf que la mairie de Paris n’accepte pas de prêter l’enceinte parisienne. Borelli va donc se rabattre sur Saint-Ouen. Devant 2500 spectateurs, les deux équipes font match nul (1-1). Le Stade de Reims prend la route du dépôt de bilan.

2000 : PSG – Corinthians
Pour beaucoup, ce match de gala contre la plus belle équipe du Brésil coïncide avec le retour de Nicolas Anelka à Paris. Un Anelka en manteau de fourrure blanc façon marcel qui salue le public en ouverture. Un viol de la mode. Un délit qui passerait presque au second plan le doublé de Kaba Diawara contre les Brésiliens (2-2). Le club de Sócrates, putain.

Après la trêve internationale, place au festin !

Par Mathieu Faure

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