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  • 31 mai
  • Fête des mères

Top 10 : les mamans dans le foot

Par Matthieu Rostac
Top 10 : les mamans dans le foot

Ce dimanche 31 mai, c'est la Fête des mères en France. L'occasion de prouver que les mamans et le foot, c'est une grande histoire d'amour. Enfin, pas toujours. La preuve par dix.

Les « mamans de la sécurité » de Recife

En Amérique du Sud, cela fait de longues années que la violence dans les stades a repris son train-train quotidien sans qu’elle puisse être véritablement enrayée. L’année dernière, un supporter de Paraná, club de Recife, avait perdu la vie en recevant un lavabo sur la tête balancé par des fans de Santa Cruz. Pour éviter que la même chose se produise à l’Estadio Ilha do Retiro, l’autre club de la ville, le Sport Club do Recife, a décidé d’instaurer un service d’ordre autour des terrains composé de… mères de supporters. Formées au même cursus que les agents de sécurité habituels, les trente darones ont fait des rondes le 8 février dernier avec un gilet fluo floqué « Mamans de la sécurité » sur le dos lors du derby bouillant face au Náutico. Et aucune échauffourée n’a été constatée. Peut-être parce que « personne ne veut se battre devant une maman, surtout la sienne » comme l’expliquait le club brésilien dans un communiqué sur leur site il y a quelques mois. Pas faux.

Dolores Aveiro

Dolores Aveiro a fait beaucoup de bien au football. Énormément. Il y a trente ans de ça, elle a enfanté Cristiano Ronaldo. Pas mal pour quelqu’un qui avait au départ choisi d’avorter, car trop pauvre pour élever un enfant. Ensuite, elle a brisé le couple que formait son Ballon d’or de fiston avec Irina Shayk, permettant à tous les aficionados de gonfle d’être moins agacés par CR7 qu’ils ne le sont déjà. Les deux femmes ne s’entendant pas, notamment parce que Dolores considérait Irina Shayk comme incapable de s’occuper de Cristiano Junior, la top model aurait refusé de se rendre aux 60 ans de la Mâe de Madère. Faute tactique : Shayk se fait larguer par le joueur du Real Madrid les jours suivants. On avait dit pas les mères et les habits, Irina.

My mother is, without any doubt, a mother courage. I feel very thankful and proud to be her son and to have her in my life.

Une photo publiée par Cristiano Ronaldo (@cristiano) le 8 Déc. 2014 à 12h24 PST

L’AMFOP

Ce qui ressemble au sigle d’un message à caractère informatif est en réalité celui de l’Association des mamans de footballeurs professionnels. Une association créée par les mères de footballeurs ivoiriens dans l’optique de les supporter à la Coupe du monde 2010. Forcément, quand Didier Drogba se pète le bras juste avant la compétition, toutes les pensées de l’AMFOP sont pour le joueur de Chelsea. D’où cet incroyable communiqué délivré le 12 juin 2010 par Maman Kalou, vice-présidente de l’association : « Bonjour mon fils Didier, c’est avec beaucoup de peur que nous, tes mamans regroupées au sein de l’Association des mamans des footballeurs professionnels (AMFOP), avons appris la nouvelle de ta blessure au bras. En tout cas, toutes les mamans des footballeurs professionnels en ont énormément souffert et continuent à en souffrir. Mais rassure-toi, depuis le jour de ta blessure, nous sommes en prière pour toi. Cher fils, nous voulons à travers ce mot, te dire que nous sommes avec toi. Nous implorons le Tout Puissant afin que tu retrouves très rapidement la forme. Car le peuple ivoirien t’attend à ce rendez-vous important du football interplanétaire qu’est le Mondial 2010. Didier, mon fils, tes mamans te disent du courage et prompt rétablissement à toi, Capitaine. »

Regina Célia

D’habitude, ce sont les femmes de footballeur qui prennent la défense de leur moitié lorsque celui est accablé par les critiques. Pas vrai, Anara Atanes ? Mais au lendemain de la défaite du PSG face à Barcelone lors du quart de finale aller de Ligue des champions 2015, Régina Célia a sorti la mitraillette sur Instagram pour défendre le fiston David Luiz, victime des deux petits ponts de Suárez : « J’ai un fils et je l’aurai toujours. Jésus s’est battu pour nous jusqu’à maintenant et pourtant des personnes continuent de nous juger. Qui sommes-nous pour juger ? Je t’aimerai toujours après les bons matchs et encore plus après les mauvais. » Si on ne peut plus charrier après un petit pont, hein…

Jesús Navas

Avant de signer à Manchester City en 2013, le joueur qui fait chavirer le cœur de Christian Jeanpierre est resté au FC Séville pendant de longues saisons, sans que le monde du football sache véritablement pourquoi il refusait les avances des mastodontes du ballon rond. Puis, la nouvelle est tombée : Navas souffre d’anxiété de séparation. En gros, il ne supporte pas d’être loin de sa famille, et notamment de sa maman. Cette pathologie est telle qu’elle lui a presque coûté sa carrière professionnelle. À 13 ans, alors que le FC Séville veut le signer dans son centre de formation, Navas refuse une première fois. Trop loin du cocon familial de Sise, à… 30 bornes de la capitale andalouse. Il finit par accepter, mais les crises d’angoisse et les torrents de larmes sont le lot quotidien de l’ailier supersonique. Plus tard, lorsque Luis Aragonés lui propose à 23 ans de faire partie de la future Espagne championne d’Europe en 2008, le Sévillan refuse poliment. La Suisse et l’Autriche, c’est trop loin de maman et surtout, ça risque de durer un mois. Finalement, le FC Séville perdra patience devant ce joueur qui se gâche par trop peu de confiance en lui et le poussera à consulter. Bonne pioche, le mec devient international espagnol, puis signe chez les Citizens pour 17,5 millions d’euros. Reste à savoir si son contrat contient une clause stipulant le regroupement familial du côté de Manchester.

La « sorcière » Adebayor

En novembre dernier, une rumeur complètement folle tournait autour d’Emmanuel Adebayor : sa mère et ses sœurs l’auraient ensorcelé. Bon, en réalité, l’attaquant de Tottenham a simplement lâché dans la presse « Comment est-ce que je peux parler à une mère qui, avec la complicité de mes sœurs, a comploté contre moi ? » lorsqu’on lui a demandé quand il avait parlé à sa mère pour la dernière fois. L’Épervier accusait alors sa génitrice de le faire passer pour un fils ingrat qui laisse sa mère dans la galère. Lui considère l’avoir grandement aidé, notamment financièrement, sans aucune gratitude de sa part. Et on ne peut que croire l’ancien attaquant de Metz : après tout, qui irait jusqu’à faire graver sur les sièges en cuir de sa bagnole l’inscription « Maman Adebayor » ?

Véronique Rabiot

Au-delà d’être sa mère, Véronique Rabiot est aussi l’agent de son fils Adrien. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’a rien à envier à Mino Raiola ou Jorge Mendes. Gérant avec poigne – parfois un peu trop – la carrière de son hot prospect de fils, elle s’est fréquemment illustrée dans la presse en lâchant des punchlines concernant l’avenir du milieu de terrain, au PSG ou ailleurs. La rumeur veut qu’elle soit l’instigatrice du transfert raté de Rabiot à l’AS Roma et des refus successifs de prolongation en début de saison 2014-2015 afin d’obtenir une signature en agent libre quelques mois plus tard. Résultat : direction la CFA pour le joueur de 19 ans dont le club parisien goûterait peu les caprices (et ceux de sa mère). Avant de finalement prolonger au PSG jusqu’en 2019 quelques semaines plus tard. Rabiot aura alors 24 ans et pourra peut-être décider de son avenir tout seul, comme un grand.

Jule Maitland-Niles

N’importe quelle personne ayant pratiqué un jour le foot en club connaît le stéréotype du parent relou qui gueule autant sur son fils que sur le coach de l’équipe. Jule Maitland-Niles est faite du même bois. Le 20 mars dernier, à l’issue d’une réunion concernant son fils Ainsley, cette dernière a menacé verbalement deux dirigeants des Gunners et attaqué physiquement le chef du recrutement Dick Law qui tentait de s’interposer. Chanceuse, la mère du deuxième joueur le plus jeune de l’histoire du club londonien s’en tire avec une simple interdiction de centre d’entraînement. Mais pas de stade. Le 24 avril dernier, Jule Maitland-Niles se pointe lors du match U21 entre Arsenal et Aston Villa et pète à nouveau un plomb : elle menace d’entrer sur le terrain pour sortir son fils du carré vert. Cette fois-ci, la police londonienne lui met un avertissement pour mauvaise conduite. Ce qui fera dire à Gary Lineker, que « l’esprit de compétition des parents de joueurs est stupéfiant. La peur qu’ils instillent dans nos prometteurs mais fragiles espoirs est tout à fait déprimante. Un changement en matière de culture parentale est nécessaire. » Parole d’un mec qui n’a jamais pris de carton dans sa carrière.

Celia Maria Cuccittini

Rivaux sur le terrain, Messi et Cristiano Ronaldo pourraient également soutenir la comparaison en matière de mères poules. Ce n’est pas Macarena Lemos qui dira le contraire. Ancienne petite amie de Messi période adolescente (il avait 18 ans, et elle, 14), la jeune mannequin a eu la mauvaise surprise de se retrouver nez à nez avec Celia Maria Cuccittini dans un centre commercial de Rosario plusieurs années après avoir rompu avec la Pulga. Dans la main gauche de Celia, un téléphone. Dans la main droite, une poêle à frire. Et une terrible envie de se servir des deux. Maman Messi aurait en réalité flippé que Lemos parle à la presse people de sa relation avec le joueur. Un flirt de quelques mois à l’âge de 14 ans avec un footballeur à la vie sociale de narcoleptique, pas sûr que ça fasse la couv’ de Public.

La « soccer mom »

« En Amérique du Nord, le terme « soccer mom » désigne toute femme blanche mariée de classe moyenne vivant dans une banlieue et qui passe une partie significative de son temps à transporter ses enfants d’âge scolaire à différentes activités sportives, telle que le football (connu sous le nom de soccer en Amérique du Nord). » Démocratisé en 1996 lors de la campagne présidentielle de Bill Clinton, le terme est devenu au fil des années extrêmement péjoratif pour les mères au foyer WASP.

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