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  • Coupe du monde 2014 – Phase de groupes
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Top 10 : Ils vont nous manquer

Par Régis Delanoë
Top 10 : Ils vont nous manquer

Hop, hop, hop, à peine commencée qu'on a déjà dépassé la moitié. La Coupe du monde brésilienne vient d'achever la phase de groupes et se dirige à toute allure vers les matchs à élimination directe. C'est l'heure de dire au revoir à la moitié des nations participantes, à des joueurs qui se sont fait remarquer et à quelques curiosités. Bilan non exhaustif de ce qui va nous manquer.

* La révélation Enner Valencia
Chez les Valencia d’Équateur, on connaissait Antonio le capitaine, joueur star du pays évoluant à Manchester United. Il faudra aussi désormais compter avec Enner, son homonyme, la grosse révélation de ce début de Coupe du monde. Une confirmation plutôt, corrigeront ceux qui suivent assidument le football sud-américain tout au long de l’année. Transféré du club de ses débuts, Emelec, au Mexique en début d’année, il en a profité pour monter en puissance et arriver en pleine confiance au Brésil, où il a inscrit les trois buts de sa sélection. Muet face à la France, Enner s’est tout de même distingué par son activité incessante en attaque, ses accélérations et sa détente folle de la tête. Logiquement, après un tournoi pareil, on devrait très vite le voir débouler en Europe dans un gros club. Et c’est peu dire qu’on a hâte de le revoir à l’œuvre.

* Le phénomène John BoyeOn l’avait là, en France, sous nos yeux depuis six ans, et on ne savait pas ! On ne savait pas que John Boye allait devenir l’un des animateurs de cette phase de poules de la Coupe du monde. « C’est une superbe opportunité pour moi, confiait-il quelques jours avant le début de la compétition dans les colonnes de L’Équipe. Je suis vraiment très heureux d’avoir l’occasion de participer à la Coupe du monde. Ça va faire de moi un joueur spécial, parce que tout le monde n’a pas cette possibilité pendant sa carrière. » Prédiction juste : le tournoi a fait de Boye un joueur spécial, avec des interceptions défensives rock’n’roll, des adversaires sortis du terrain le nez ou l’arcade en sang et cette ultime prestation lolesque face au Portugal, où il marque un amour de CSC et est tout proche d’en inscrire un second de même niveau. Allez, salut l’artiste.

Vidéo

* Les marathons télévisuels avec match à minuit
L’ambiance qui commence à monter en fin d’après-midi, un premier coup d’envoi à 18h. Un match, une pause d’une heure. Second coup d’envoi à 21h. Un match, une pause d’une heure. Troisième coup d’envoi à minuit. Un match, un dodo de quelques heures. Réveil difficile, journée de boulot en mode pilote automatique. L’ambiance qui commence à monter en fin d’après-midi, un premier coup d’envoi à 18h. Etc. Et cette saloperie de pub « Playzer » …

* Les stades de Manaus, Cuiabá, Natal et Curitiba
Il faut déjà dire adieu à quatre des douze enceintes prévues par les organisateurs pour accueillir cette Coupe du monde et qui n’accueillaient que des matchs de la phase de poules : l’Arena da Amazônia de Manaus, l’Arena Pantanal de Cuiabá, l’Arena das Dunas de Natal et l’Arena da Baixada de Curitiba. Les trois premières ont été construites spécialement pour le tournoi, leur exposition au monde n’aura pas duré très longtemps… Spécial big upau stade de Manaus, en pleine terre hostile au football, qui aura accueilli quelques bons matchs tout de même, dont celui entre l’Angleterre et l’Italie (1-2) et celui entre les États-Unis et le Portugal (2-2).

* Les supporters japonais
Si la sélection japonaise a pas mal déçu, ses fans ont en revanche été fidèles à leur réputation : fervents et bruyants pendant les 90 minutes d’un match, polis et respectueux ensuite, avec ce fameux rituel du nettoyage de tribunes avant de quitter le stade. Des vrais amours.

* La vista de Gervinho
Les Éléphants de la Côte d’Ivoire n’ont pas réussi à se qualifier pour les 8es malgré une poule à leur portée. Ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, avec trop d’incohérence collective et trop de carences défensives, laissant les Grecs réaliser leur coutumier braquage. Tant pis pour eux. Dans cette sélection où chacun voulait se rêver en héros de la nation, on ne regrettera vraiment qu’un seul élément : petit Gervais, qui est apparu avec le maillot national en aussi bonne forme qu’avec la Roma, toujours prêt à déglinguer les défenses adverses par ses accélérations et son jeu déroutant. On devrait avoir l’occasion de le revoir dans 4 ans, contrairement à Drogba.

* Le come back de Tim Cahill
Au rayon des vétérans de la compétition, on n’attendait plus grand-chose de Tim Cahill, pour être tout à fait honnête. L’ancien key player d’Everton se faisait très discret depuis quelque temps, avec cette carrière en pente douce qu’il termine tranquillement aux New York Red Bulls en compagnie d’un autre « vieux » , Thierry Henry. Mais au sein d’une sélection australienne faible et fébrile arrivant au Brésil en victime expiatoire, il a su prendre ses responsabilités, inscrivant deux des trois buts des Socceroos, dont une remarquable volée face aux Pays-Bas pour lancer un match étonnamment emballant. L’Australie te remercie d’avoir fait honneur à la patrie, dude.

Vidéo

* Cristiano Ronaldo, un peu quand mêmeAlors que Neymar tient le Brésil à bout de bras depuis le match d’ouverture et que Lionel Messi monte en puissance au fil des matchs, Cristiano Ronaldo s’est trouvé impuissant, incapable d’emmener sa propre sélection en 8es. La faute à une entame catastrophique face à l’Allemagne. Le Portugal a eu beau essayer de croire jusqu’au bout à la qualification, il n’avait pas vraiment le niveau pour accéder au top 16, tout simplement. Et ce, malgré la présence de Ronaldo, qui peut légitimement se sentir frustré au moment de dresser le bilan de sa Coupe du monde.

* L’Espagne, un peu aussi
Détester les sportifs espagnols étant devenu une sorte de discipline nationale en France, l’élimination précoce de la Roja aurait dû satisfaire plein de monde, non ? Même pas tant que ça en fait, tant ça a fait un peu de peine de voir ce si brillant collectif physiquement au bout du rouleau, éreinté par le poids des années et une dernière saison épuisante. On est triste de dire au revoir à Xavi, Villa, et certainement Casillas et Xabi Alonso, qui faisaient partie du paysage. Mais n’enterrons pas l’Espagne trop vite, la jeune génération est prête à débouler et peut remettre la sélection tout en haut de l’affiche dès la prochaine compétition internationale, l’Euro 2016 en France.

* Les « gros » du groupe D
Étonnante compétition pour l’Angleterre, qui a donné l’impression de ne pas y croire avant même qu’elle ne débute. D’habitude la sélection d’outre-Manche arrive assez confiante, limite arrogante, pour finir par se ramasser invariablement. Cette fois, avec une équipe mixte composée d’anciens et de quelques nouveaux arrivants de la jeune génération, elle a pourtant produit un jeu pas si vilain, mieux qu’espéré, avec des prestations courageuses à défaut d’être impressionnantes. Mais ça n’a encore une fois pas suffi. Et le pire, c’est que tout le monde a l’air de s’en foutre. Dites, le football anglais ne se paierait-il pas une crise ? Quant à l’Italie, c’est un peu pareil : même mélange de jeunes et de vieux pour un échec cruel lors du troisième match complètement raté face à l’Uruguay. La Squadra Azzurra semblait construire un collectif intéressant depuis quelque temps et patatras, tout s’écroule en trois matchs, avec en prime la démission de Cesare Prandelli dans la foulée. Tristesse.

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Par Régis Delanoë

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