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Top 10 : Coupe du monde des clubs

Par Jérémie Baron, avec Andrea Chazy
Top 10 : Coupe du monde des clubs

Ce samedi à Abu Dhabi, le Real tentera de remporter son troisième Mondial des clubs. Une compétition atypique lancée par la FIFA il y a 17 ans, qui a connu du retard à l'allumage et peu de grands moments d'histoire. Mais on peut tout de même en retenir quelques souvenirs marquants.

2000 : Anelka ouvre le bal

En 2000, la FIFA est fière de présenter son nouveau bébé, censé remplacer la Coupe intercontinentale. Et lors du match d’ouverture à São Paulo, Nicolas Anelka impose sa patte. Le Français, 21 ans et débarqué six mois plus tôt au Real, est titulaire face à Al-Nasr (3-1) et trouve le chemin des filets après une vingtaine de minutes, involontairement en contrant un tacle. Anelka dégaine ensuite deux fois lors du deuxième match 48 heures plus tard (!), mais la Casa Blanca ne passe pas les poules, tout comme Man United dans l’autre groupe. La lose.


2001 : L’édition fantôme

La deuxième édition a failli ne jamais avoir lieu. Un an après le lancement de sa compétition, l’instance internationale se prend les pieds dans le tapis au moment d’organiser la suite, en Espagne. Initialement prévue du 28 juillet au 12 août de cette première année du millénaire, elle sera reportée en 2003 puis finalement tout bonnement annulée. De nombreuses raisons ont provoqué l’annulation, mais ce sont surtout les problèmes économiques du partenaire marketing de la FIFA de l’époque ISL – qui a par ailleurs fait banqueroute la même année – qui expliquent ce flop. Dommage, car on aurait pu voir à l’œuvre un beau Deportivo-Boca Juniors en phase de groupes, et ça, ça n’a pas de prix.


2005 : Rogério Ceni au sommet

Ceni est certainement l’un des gardiens les plus emblématiques de l’histoire du ballon rond : près de 25 années passées en pro dans son club São Paulo, 131 buts inscrits, et de nombreux titres nationaux et internationaux. Pour le retour de la compétition après cinq ans d’arrêt et dans une nouvelle formule, le Benoît Poelvoorde auriverde est au sommet de son art : un penalty transformé en demie, et plusieurs arrêts décisifs en finale pour terrasser le Liverpool de Benítez, Gerrard et Xabi Alonso (1-0) six mois après le miracle d’Istanbul.

Le résumé de la finale

2006 : La suprématie brésilienne

Avant d’enfiler les titres, le Barça s’est cassé les dents sur le SC International, l’année de son succès au stade de France face à Arsenal (2-1). Pour perpétuer l’hégémonie du pays de Pelé sur la compétition à ce moment-là, l’équipe de Marcos Ceará et Alexandre Pato terrasse la troupe de Frank Rijkaard (1-0) grâce à Adriano Gabiru en fin de match (82e). Le troisième succès brésilien en autant d’éditions, avant que les équipes occidentales ne viennent corriger le tir par la suite.


2009 : Le tiki-taka barcelonais dans l’histoire

Cette année-là, le FCB de Guardiola se présente au Mondial des clubs après avoir raflé tous les trophées imaginables, en Espagne comme en Europe : Copa del Rey, Liga, C1 et Supercoupes. Et aux Émirats arabes unis, le rose flashy catalan s’impose in extremis devant Estudiantes en finale pour rafler sa sixième breloque de la saison, avec un pion de la… poitrine de Leo Messi en prolongation. Le premier titre barcelonais dans la compétition, qui en amènera deux autres.

Club classic: Messi winner powers Barça to history

2011 : Neymar se frotte au Barça

En 2011, Neymar n’a pas encore traversé l’Atlantique et se contente encore de ridiculiser les défenses brésiliennes avec Santos. Au Japon, après un chef-d’œuvre en demie, la pépite à crête affronte pour la première fois un club européen, en finale : le Barça, qui sera même son prochain club. D’une symbolique forte, la rencontre est une formalité pour les Blaugrana, qui corrigent le SFC grâce à un doublé de Messi (17e, 82e) et des pions de Xavi (24e) et Fàbregas (45e). Un 4-0, score le plus sévère vu dans une finale du Mondial des clubs, qui est un peu le tarif barcelonais dans la compétition, avec au total quatre équipes humiliées de la sorte en quatre éditions disputées.


2013 : Les coups francs de Ronnie

Ronaldinho a déjà quitté le foot occidental depuis près de trois ans lorsqu’il dispute son deuxième Mondial des clubs, avec l’Atlético Mineiro. Et en deux matchs, R10 a le temps de faire admirer les skills qui lui restent sur coup franc. Il trouve d’abord la faille en demies face au Raja Casablanca (à 1:21), avec un coup de patte magnifiquement enveloppé, sans réussir à empêcher l’élimination des siens (3-1). Lors du match pour la troisième place face au Guangzhou Evergrande, il récidive, cette fois plein axe. Avant d’être expulsé en fin de partie : mais on retiendra plutôt l’habileté devant les cages, restée intacte.


2014 : Les trombes d’eau sur Rabat

Cruz Azul-Western Sydney, obscur quart de finale entre les champions de la CONCACAF et d’Océanie, a offert un spectacle déroutant le 13 décembre 2014. La faute à la pluie battante qui s’était abattue sur Rabat, transformant le pré en marécages. Résultat : 120 pénibles minutes de football, mais quatre buts tout de même finalement (dont un coup de canon lointain d’Iancopo La Rocca) pour un succès des Mexicains (3-1). Mais l’action du match, c’est celle-ci.


2015 : La folie des supporters de River

Les supporters de River n’ont plus grand-chose à prouver. Et il y a deux ans, l’équipe argentine n’est pas venue seule au pays du soleil levant. Après avoir traversé le globe à 15 000, les aficionados de la Banda Roja retournent le Japon en offrant des moments d’anthologie, y compris en dehors des stades : ils apprennent les chants en japonais, font danser des policiers et électrisent les rues d’Osaka et Yokohama, le tout à 18 000 kilomètres de chez eux. Malheureusement, River s’incline face au Barça sur la dernière marche (3-0). On ne sait pas de quoi ils auraient été capables avec un score inverse.


2016 : L’Asie à l’honneur, le golazo de Percy Tau

L’an dernier, si le Real a raflé sa deuxième couronne, l’équipe de Kashima Antlers a réussi à se hisser en finale : une première pour une formation asiatique. Les Japonais envoient le Real en prolongation malgré un exter’ délicieux de Benzema, mais CR7, auteur d’un triplé, plie l’affaire (4-2). Le bijou de cette édition 2016, il est pour l’attaquant de Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) Percy Tau, dans l’anecdotique match pour la cinquième place perdu face au Jeonbuk Hyundai (4-1). Quel enchaînement.

Pour Carlo Ancelotti, Vinícius « doit mieux contrôler la pression ambiante »

Par Jérémie Baron, avec Andrea Chazy

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