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Top 10 : Brésiliens de L1

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Top 10 : Brésiliens de L1

Le Brésil c'est le football samba, un jeu léché, des techniciens et des sourires. Ronaldinho, Sonny Anderson, Juninho & co. Pourtant, le championnat de France a également eu son pécule de peintres.

1 – Everton/Souza (Paris-SG)

Difficile de désolidariser les deux Brésiliens. Arrivés dans la capitale dans les dernières heures du mercato 2008 pour une somme de 4 millions d’euros, les deux cariocas se révèlent être des impostures. Dès le départ, ça sent le roussi. Souza quitte le Brésil et Sao Paulo en larmes pendant qu’Everton avance qu’il a un style de jeu comparable à celui de Robinho. De la poudre aux yeux. Les deux joueurs n’ont pas le niveau. Souza est trop tendre et ne parvient jamais à déborder ses adversaires. Everton n’a même pas sa place avec l’équipe réserve. C’est un bide à tous les niveaux : sportif, financier et la cellule recrutement du club francilien prend un sacré camouflet. Un de plus.

2 – Douglao (FC Nantes)

« Techniquement, il est au-dessus de la moyenne de ce que l’on peut connaître en France. Son jeu de tête est assez exceptionnel comme sa frappe de balle » . La phrase est signé Claude Robin, l’éminence grise du président Kita. Pourtant, Douglao est acheté à une taule obscure de troisième division (Rio Claro) et le montant de son transfert n’est pas connu. Trop de mystères pour un seul homme. Lent, inadapté au football professionnel français, le Nantais est une escroquerie. Il repartira très vite se dorer le compte en banque ailleurs. Il joue actuellement à Kavala.

3 – Severino Lucas (Rennes)

2000, le Stade Rennais veut sa part de lumière. Pour ce faire, les Bretons font exploser les chiffres pour un seul homme : 21 millions d’Euros pour Severino Lucas. Un attaquant aux statistiques folles dans son pays. Les Bretons sont excités. Pourtant, la libido sportive va vite redescendre. L’attaquant met dix matches avant de claquer son premier caramel. Terriblement prévisible, il peine à inquiéter les défenses adverses. Après une première saison ponctuée par 4 misérables buts, d’aucuns pensent qu’il sera plus performant l’année suivante (jurisprudence Raï). Raté. le millésime suivant sera pire (2 buts en 33 matches). Le constat est terrible : Lucas n’a pas le niveau. Surtout, le montant de son transfert l’a déstabilisé. Malgré un retour en 2003, l’attaquant quitte Rennes par la petite porte.

4 – Denilson (Bordeaux)

En 1998, la planète football s’amourache de ce génie. Sa technique et ses passements de jambe émerveillent le Mondial 98. Le Betis mise très tôt sur lui et raque plus de 220 millions de francs pour arracher le joueur « le plus cher du monde ». La confirmation ne viendra jamais. C’est donc un revanchard qui débarque sur les bords de la Gironde en 2005. Malgré un but marqué au bout de 11 secondes contre Nice, la mayonnaise ne prend pas. Le génie n’est plus. Il quitte Bordeaux pour les pétro-dollars d’Al-Nasr avant de sombrer au Vietnam puis à Kavala…

5 – Adailton (Nancy)

Lorsqu’il arrive à Nancy en 2005, on sent le gros coup. Le latéral a 26 ans et semble prometteur. Il s’installe rapidement dans le onze type lorrain et présente de nombreuses garanties à son poste. Mais en décembre, sa cheville et son tibia décident de se faire la malle dans un choc avec Yves Deroff. Une quinzaine d’opérations plus tard, le verdict tombe : Adailton est déclaré foutu au football. Le 17 octobre 2008, le Brésilien prend sa retraite. Il a 28 ans. Poissard.

[page]
6 – Emerson (Rennes)

Rennes persiste et signe. Lucas, Fabiano ou Dudu n’ont pas suffi. Les Bretons sont persuadés qu’un Brésilien réussira sous leur bannière. Et pourquoi pas Marcio Emerson Passos ? Acheté 5 millions à une équipe du Qatar, le joueur affiche des statistiques de mutant : 36 buts en 50 matches dans le Golfe. Mieux, il a passé cinq ans au Japon où il s’est enfilé plus de 70 cacahuètes en 100 rencontres. Rennes y croit. Mais très vite, le joueur se révèle mal taillé pour la Ligue 1. Blessé, fatigué, lent et dépassé, l’attaquant ne passe que 27 minutes sur le pré. Soit 185 000 euros la minute. Sacré hors-forfait. Rennes le revend dans la foulée au Qatar. Un geste commercial en plus.

7 – Elber (Lyon)

On l’a connu buteur multi-récidiviste avec Stuttgart et le Bayern Munich. Quand il arrive à Lyon en 2003, l’OL pense avoir trouvé son buteur de gros calibre. L’attente est à la hauteur de la réputation du Brésilien : grande. Malgré une première année correcte (10 buts), le numéro 9 commence la seconde le corps abimé. Une blessure qui va faire parler. Très vite, Elber pointe du doigt le staff médical rhodanien sur la gestion de son cas. Sans sourciller, le club champion de France résilie son contrat à l’amiable. Raus.

8 – Isaias (Metz)

Okay, le mec avait du ballon. Oui, avec lui le FC Metz a remporté la Coupe de la Ligue 1996. Mais franchement, un mec qui instaure le concept de la chenille dans un club de football professionnel ne fait pas ça par hasard.

9- Edmilson (Paris-SG)

Leonardo vendu au Milan AC, le PSG doit se trouver un nouveau centre d’attraction sud-américain en cet été 1997. L’heureux élu est blond et son surnom est évocateur : l’Express de Porto. Très apprécié chez les Lusitaniens, le lascar espère tout arracher sur son passage. Il rêve même de l’équipe nationale. Auteur de 24 buts en deux saisons avec les champions du Portugal, Edmilson rate pourtant tout dans la capitale. C’est simple, le joueur est nul. Claude Le Roy, alors directeur sportif parisien, s’est fourvoyé. Après six mois de misère, le milieu de terrain est bradé au Sporting Lisbonne. Braquage.

10 – Vampeta (Paris-SG)

De son passage dans la capitale en 2001, il ne reste pas grand chose. Un but d’anthologie contre Auxerre (il traverse la moitié du terrain en dribblant tout le monde), une moustache et la folle histoire des photos dénudées dans une revue gay. Quelque part, il a manqué à la Ligue 1.

Ont été cités : Luis Fabiano, Adriano, Fernandao, Fabinho, Adeilson, Dudu, Cesar, Fabio Santos, Dill, Marcelinho, les passeports d’Alex et Aloisio…

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