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La salle d’attente Bochum
La saison d’après, Kagawa se barre en plein milieu de l’exercice et s’en va faire des merveilles du côté de Dortmund. Inui, lui, attend encore un peu avant de tenter sa chance à l’étranger. « - Moshi moshi ? – Salut Shinji, c’est Takashi. Dis, y a le VfL Bochum qui me veut, j’y vais ou pas ? – Ouais, vas-y, ramène-toi, la Ruhr c’est cool, les supporters sont tarés, en plus, c’est pas loin de Düsseldorf, y a un Japantown de folie, tu seras pas dépaysé. – Ok, j’arrive. » Cette discussion est certes fictive, mais le transfert, lui, est réel. En 11/12, Inui débarque à Bochum pour 300 000 euros. Soit à peu près la même somme pour laquelle son pote Shinji a été lâché au Borussia Dortmund. Les dirigeants du VfL savent qu’ils ont fait une bonne affaire. Tout comme Kagawa, Inui est un joueur imprévisible, qui adore jouer entre les lignes et qui est assez adroit devant les buts. Dès les premiers mois, il se met le public dans la poche, un public ravi de cette expérience japonaise, quelques années après la déception Shinji Ono. Pour sa première saison en Europe, Takashi régale et finit la saison avec 7 buts et 5 passes décisives en 32 matchs. Costaud, même s'il s’agit (encore une fois) d’une D2.
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L’Aigle d’Extrême-Orient
Les performances du Japonais ne pouvaient pas passer inaperçues. L’Eintracht Francfort, qui remonte dans l’élite après un an de purgatoire, décide de rameuter des joueurs efficaces à bas prix. Kevin Trapp, Carlos Zambrano, Stefano Celozzi ou Olivier Occéan (entre autres) se retrouvent du côté de la Hesse et ont pour mission de maintenir les Aigles en première division. Et puis, Armin Veh décide de se faire plaisir et de prendre Takashi Inui. Et boum, Bochum le vend pour 1,2 million. Jolie plus-value d’un côté, un pari à moindre coût de l’autre. Et un pari qui marche, du moins en ce début de saison. L’Eintracht dégomme tout ce qui bouge et devient le premier promu à s’imposer lors des quatre premières journées de championnat. Takashi Inui joue (pour le moment) un rôle prépondérant dans cette équipe, puisqu’il est déjà l’auteur de deux passes décisives et de deux buts, dont celui de la victoire face à Nuremberg. Une chose est sûre, la Commerzbank Arena s’est déjà amourachée de son petit Japonais. Et elle le soutiendra de tout son cœur pour la réception de Dortmund. Déjà que quatre victoires, c'est Inui, alors une cinquième, contre le champion en titre en plus...
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Ali Farhat
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