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Silas Wamangituka, la République (démocratique du Congo) en marche

Par Matteo Amghar et Simon Butel
Silas Wamangituka, la République (démocratique du Congo) en marche

D’Alès à la Bundesliga, il n’y a parfois qu’un pas. Le taiseux Silas Wamangituka (21 ans) a choisi de le franchir de la même façon qu’il court sur le terrain : très vite, passant en deux ans à peine du National 3 à l’élite du foot allemand. Un championnat où il continue d’affoler les compteurs et marque même des buts en marchant. Des faubourgs de Kinshasa à Stuttgart, en passant par les Cévennes et la région parisienne, portrait d’un jeune homme en mission.

En sept ans de carrière, Davie Selke, attaquant du Werder et ancien international espoirs allemand, a probablement connu quelques contrariétés. Mais pas assez, visiblement, pour rester imperméable à cette facétie adverse, ce dimanche 6 décembre 2020, et ne pas piquer un cent mètres pour aller embrouiller son auteur. Qui est donc cet insolent qui se permet de marquer en marchant, de chambrer éhontément ? Question simple, réponse double, selon que la réponse émane d’Europe ou de République démocratique du Congo. Si le Vieux Continent l’appelle Silas Wamangituka, d’autres au pays soutiennent qu’il se nomme en fait Silas Mvumpa Katompa. Une chose est toutefois certaine : chambrage ou non, ce but de fripon tranche avec la personnalité, le profil et la trajectoire d’un garçon très discret en dehors du pré, mais qui réalise tout sur le terrain à vitesse grand V depuis son arrivée en France il y a trois ans.

Kinshasa, Robert Nouzaret et tableau noir

Quand il débarque à peine majeur dans l’Hexagone en janvier 2018 dans les valises d’Olivier Belesi, agent d’origine congolaise à la réputation assez sulfureuse (1), Silas Wamangituka est, de fait, un parfait inconnu en France. Repéré dans la rue et arraché à celle-ci dès l’âge de 12 ans par l’académie Black Mountain Sport, filiale de l’agence de management fondée en 2012 par Nicolas Anelka et basée à Kinshasa dont Belesi est l’un des juristes, l’attaquant casse depuis quelque temps la baraque sous les couleurs de l’Olympic Matete FC, le club rattaché à l’académie. Un club trop petit pour contenir le talent du gamin aux yeux de l’agent, qui lui dégote un essai à Montpellier. Manque de bol, le centre de formation du MHSC affiche complet. Histoire de garder un œil sur la pépite, Robert Nouzaret, en charge du recrutement des jeunes, oriente Belesi et Wamangituka vers l’Olympique d’Alès en Cévennes, l’un de ses clubs partenaires dont l’équipe première joue en National 3 après avoir fréquenté le monde pro jusqu’en 1996.

Ce n’était pas forcément un gros bosseur, genre musculation et compagnie, en N3 on n’a pas ces structures-là de toute façon, mais quand tu lui donnes un conseil, il n’y a pas besoin de lui répéter 100 fois.

« Il arrive en février, il fait froid, il découvre un nouveau pays, une nouvelle culture, ce n’est pas facile », replace l’entraîneur cévenol d’alors Hèdi Taboubi, qui met l’attaquant et deux de ses compatriotes à l’essai une semaine. Suffisant pour se faire une idée de son potentiel. « On voit tout très vite : ses grosses qualités ET ses gros défauts. Il va vite, il est puissant et est très technique, aussi bien en technique pure qu’en mouvement. La qualité qui me frappe, c’est le un-contre-un : pour du N3, c’est impressionnant. Mais à côté de ça, tactiquement, c’était très compliqué. Il découvrait aussi une nouvelle culture footballistique. Dans le positionnement, avec ou sans le ballon, il était un peu perdu. » Le gamin a besoin de bosser, y compris physiquement, mais Alès a un effectif restreint, besoin de renforts, peu de moyens et doit « recruter malin ». Le chantier est vaste, toutefois : « Un week-end où on ne joue pas, je l’envoie en réserve et je vais voir le match discrètement. Je l’ai vu dribbler l’équipe adverse dans un sens puis dans l’autre, mais ce n’était pas productif. »

Logé dans l’une des chambres de l’ancien centre de formation de l’OAC, d’où est notamment sorti Sabri Lamouchi, Wamangituka bouffe donc du tableau noir avec son coach tous les jours avant l’entraînement. « Très introverti », au point que certains au club se demandent à son arrivée s’il parle français, l’attaquant enregistre tout, en silence. Pour mieux « tout rendre sur le terrain. Ce n’était pas forcément un gros bosseur, genre musculation et compagnie, en N3 on n’a pas ces structures-là de toute façon, mais quand tu lui donnes un conseil, il le met vite en application, il n’y a pas besoin de lui répéter 100 fois. » Un geste valant mille mots, et parce que le Congolais casse rein sur rein à l’entraînement, Taboubi se décide dès mars à asseoir Silas sur le banc de l’équipe fanion, « pour lui faire regarder comment on joue sur le côté ou dans l’axe ». Et lui filer ses premiers galops dans le foot français : quatre entrées en jeu face au RCO Agathois, Blagnac, le Rodéo FC et Balma, puis deux titularisations contre Castanet et à Narbonne, où il marque son premier but.

Joue-la comme Mathieu

Suffisant pour qu’Olivier Belesi voie plus grand, décroche son téléphone et propose son poulain à différents clubs pros. Dont le Paris FC, qui le convie à une soirée de détection pour son équipe B, pensionnaire elle aussi du National 3. Là encore, le crushest immédiat. « Il était clairement au-dessus, se souvient Fabien Valéri, l’entraîneur de la réserve parisienne. Il manquait de structuration dans son jeu et devait apprendre à jouer avec les autres, faire les bons choix et bien défendre, mais avait des qualités athlétiques, d’explosivité, de vitesse et de puissance largement au-dessus de la moyenne, mais aussi des facilités d’élimination et une grosse faculté à aller au pressing. Il faisait des différences indéniables. » Si bien que Jean-Luc Ruty, fraîchement nommé responsable du nouveau centre de formation du club, passe un coup de fil à Mécha Baždarević, l’entraîneur des pros, pour venir jeter un coup d’œil au phénomène. « Je n’ai pas regardé longtemps, sourit le technicien bosnien. Même si tout le monde n’était pas d’accord, une seule séance a suffi à me convaincre ! » Résultat : Silas signe dès juin un contrat stagiaire avec le PFC et reprend l’entraînement avec les pros.

Il fallait le freiner aux entraînements. Il allait blesser tout le monde ! Il allait dans chaque duel à 200%.

Un plan approuvé par Hèdi Taboubi auprès de Belesi, devenu par ailleurs le tuteur du joueur il y a quelques années. « Pour s’épanouir en tant que joueur, il devait s’épanouir en tant qu’homme, estime l’ex-entraîneur alésien. Je pense qu’il mettait davantage de chances de son côté en vivant avec Olivier, il s’est peut-être un peu plus construit en étant à ses côtés au quotidien. » D’autant que Silas effectue le trajet dans la capitale en compagnie de Colet Kapanga, défenseur au parcours similaire dont il était inséparable dans le Gard : « Avec lui, il pouvait parler de tout, de la vie, du pays. Ils étaient souvent au téléphone avec leurs familles au pays. Il s’est un peu ouvert avec moi et mon adjoint, mais Colet a été une bouffée d’oxygène. » Et un éphémère coéquipier en réserve, le temps de régler quelques formalités administratives. « Le problème, rembobine Valéri, c’est qu’il n’avait pas son visa, donc ils ne pouvaient pas le faire jouer tout de suite en Ligue 2. Il ne pouvait pas non plus jouer en N3, mais quand les pros jouaient et partaient la veille, il venait aux entraînements avec nous. Il a aussi fait quelques matchs amicaux. À Poissy, il leur a mis la misère. Il avait une telle détermination… Il bouffait le terrain, débordait d’énergie, et voulait toujours se montrer, prouver. » Impression partagée par un Mécha Baždarević séduit par le gamin, au point de lui offrir une paire de crampons, mais contraint lors des premiers entraînements « de le freiner. Il allait blesser tout le monde ! Il allait dans chaque duel à 200% ».

C’est qu’échouer n’est pas une option pour Silas. « Mon père est fonctionnaire, mais il n’est plus payé depuis plusieurs mois, et ma mère est caissière, conte-t-il ainsi au Parisien en septembre 2018. J’ai trois sœurs. Chez nous, c’était un peu compliqué. Comme beaucoup d’Africains, j’ai une obligation de réussir pour aider ma famille. Par rapport à Kinshasa, le changement a été brutal, mais je ne pense pas à l’éloignement. Je dois serrer les dents et bosser. » Quitte à faire du rab. « C’est quelqu’un qui adorait le foot, toucher le ballon, remet le coach bosnien. Il n’attendait jamais que la séance commence : il avait envie d’être sur le terrain et sortait une demi-heure avant tout le monde pour faire des dribbles. Il ne parlait pas, mais se transformait quand il avait les crampons aux pieds. Il avait une volonté de travailler, d’apprendre, de partager, toutes les qualités qu’on attend d’un jeune qui veut devenir pro. » Parole d’un homme qui a lancé entre autres Sofiane Feghouli, Camel Meriem, Pierre-Alain Frau, Danijel Ljuboja ou El-Hadji Diouf, mais à qui Wamangituka rappelle davantage… « Jérémy Mathieu, car il est très discret, mais il adore le foot. Sur le terrain, il fait plaisir à voir. » La Ligue 2 s’en rendra bientôt compte.

Les Marseillais à Charléty

31 août 2018, 21h28, le mercato estival ferme ses portes à minuit. Moment choisi par coach Mécha pour lancer son protégé sur la pelouse de Charléty, à la 73e minute d’un PFC-Troyes remporté par les Parisiens. Le point de départ en pro d’une success story. « Il a commencé à faire de très bonnes entrées. Puis une fois qu’il a joué, il était lancé. Par la suite, il n’est plus jamais sorti de l’équipe parce que c’était notre meilleur joueur », résume Romain Perraud, l’autre révélation parisienne de la saison. Troisième choix au départ, Silas passe pro dès septembre et déloge rapidement Yannick Mamilonne et Adama Sarr de la pointe de l’attaque parisienne. Pas une surprise pour Fabien Valéri : « J’ai tout de suite su qu’il allait faire mal en Ligue 2, mais il n’y avait pas besoin d’être un expert pour deviner ça. » Ni pour Perraud : « Aux entraînements, il était déjà impressionnant, il avait une faculté à éliminer les joueurs, on voyait qu’il était tout de suite au-dessus. Il avait des qualités hors du commun. Très franchement, à cet âge-là, j’ai rarement vu un joueur aussi fort. »

Dans le vestiaire francilien aussi, l’avant-centre, chaperonné par Samuel Yohou, fait son trou et se lâche progressivement. Pour le plus grand plaisir des amusettes sudistes Romain Perraud et Julien Lopez. « Au début, on n’entendait jamais le son de sa voix, se marre le premier. Puis avec le temps, il s’amusait à reprendre les expressions de certains joueurs. Avec son accent congolais, il essayait de répéter nos phrases, à Julien et moi ! Il était tout le temps de bonne humeur avec le sourire, il nous faisait beaucoup rire. » Pas sûr que les défenseurs de Ligue 2 soient du même avis. Notamment ceux de l’ESTAC, passés en revue un soir de février 2019 où le bulldozer plante l’un des plus beaux pions de l’exercice 2018-2019. Porté par son joyau, qui termine la saison avec onze buts dans la hotte, le PFC échoue aux portes de la Ligue 1, battu aux tirs au but par Lens en barrage. Mais le talent du garçon, dragué entre autres par Sainté, Lille, Rennes, l’OM ou Nantes, est condamné à rejoindre la Ligue 1. Du moins le croit-on : le 13 août, l’attaquant de 19 ans fait une Benjamin Pavard : il prend la direction du Bade-Wurtemberg et pose ses valises à Stuttgart, en D2 allemande, sur les conseils de Tonton Baždarević.

Appelez-le Silas

« Avant d’y aller, il m’a beaucoup parlé, confie Mécha. Je lui conseillais vivement l’Allemagne : la façon de travailler avec les jeunes, le cadre, la rigueur… c’était un pays pour lui. » Comme souvent, l’acclimatation se fait progressivement, en dépit d’un talent évident. « Tout n’était pas noir, mais Silas avait des lacunes récurrentes, rembobine Philipp Maisel, journaliste suivant le VfB pour le Stuttgarter Zeitung. Il n’était pas encore prêt. Il avait un potentiel évident, mais était encore trop léger dans le jeu : il n’était pas assez discipliné, la première touche de balle était souvent mauvaise, et il avait tendance à sembler trop facile… » Malgré tout, Silas gagne ses galons de titulaire, plante ses quatre premiers pions entre la 11e et la 16e journée et se fait un nom en l’espace de six semaines. Oui, mais lequel ? Le 13 décembre 2019, L’Équipe publie une enquête mettant en doute la véritable identité du joueur. Max Mokey Nza-Ngi, le président d’un club de Kinshasa, le FC MK, affirme qu’il se nomme en réalité Silas Mvumpa Katompa et serait en fait né le 6 octobre 1998, et non 1999.

Comme beaucoup d’Africains, j’ai une obligation de réussir pour aider ma famille. Par rapport à Kinshasa, le changement a été brutal, mais je ne pense pas à l’éloignement. Je dois serrer les dents et bosser.

Rien de bien surprenant, pour quiconque connaît un tant soit peu le marché des joueurs africains. « Si tu changes ton nom, tu disparais des radars de la fédération, et les clubs européens n’ont pas besoin de payer d’indemnités de formation, décrypte Christophe Gleizes, auteur de l’ouvrage Magique Système, l’esclavage moderne des footballeurs africains. Tout le monde est gagnant, et personne ne s’en plaint. Le joueur a une opportunité en Europe et le club qui le fait venir n’a rien à débourser. Seuls les petits clubs locaux sont perdants. » Quant au changement d’âge, « il faut comprendre que c’est la norme. Un jeune, il doit sortir sa famille de la misère, donc si pour y arriver, il doit mentir sur son âge, il le fait. Et si ce n’est pas lui, c’est un autre qui le fera. Aujourd’hui, pour se rendre plus attractif, 90% des joueurs d’Afrique subsaharienne mentent sur leur âge. Tout le monde est complice. »

Si Bild se fait volontiers l’écho de cette affaire, le VfB Stuttgart se charge de rapidement la clore. « Le club l’a complètement soutenu, assure Philipp Maisel, et a apporté toutes les pièces nécessaires pour prouver sa régularité. » Pas de quoi ouvrir à Silas les portes de l’équipe nationale congolaise pour autant, son sélectionneur Christian Nsengi-Biembe assurant à L’Équipe ne pas pouvoir le prendre à cause d’« un problème administratif, un problème de passeport ». Ni faire décolérer Fabien Valéri. « Je ne comprends pas trop cette polémique, s’agace l’ancien coach de la réserve du PFC. Qu’il ait 20 ou 21 ans, ça ne change rien, ce n’est pas comme s’il était U17 et qu’il jouait avec les U13. Là il est senior, il joue avec les seniors : que t’aies 18 ou 40 ans, si t’es un bon joueur, tu joues, point. » Chose que fait Silas, et plutôt bien : avec sept buts et huit offrandes, le Congolais est l’un des artisans majeurs de la remontée dans l’élite du VfB.

Le maillot « W. SILAS » est le plus floqué de Stuttgart

Comme à Paris, la clé de sa réussite est sans doute à trouver du côté du vestiaire souabe. « Avec Tanguy Coulibaly et Orel Mangala, ils forment un trio d’inséparables, éclaire Philipp Maisel. Mangala (belge, NDLR) parle allemand et joue le rôle de « papa » malgré ses 22 ans. Il y a aussi au club Peter Reichert (le coordinateur sportif) qui a joué à Strasbourg et Toulouse dans les années 1980 et qui accompagne les francophones. C’est bien pensé. » Bien dans ses pompes, enfin un peu stabilisé dans sa vie, Wamangituka finit aussi par s’ancrer sur le terrain à un poste… de piston droit dans le 3-5-2 déployé par Pellegrino Matarazzo. Pas un souci pour Valéri : « Tu peux le foutre à n’importe quel poste, il ne va pas rechigner. » Pour autant, Romain Perraud reste persuadé que c’est dans l’axe que se situe l’avenir de son ancien équipier. « C’est bizarre de le voir dans cette position, mais cela lui convient très bien, admet le latéral brestois. Mais pour moi, il a toutes les qualités pour devenir un très grand numéro 9 : dos au but c’est solide, techniquement c’est très propre, il est capable de garder les ballons, de bien s’orienter, de faire jouer, et dans la prise de la profondeur, c’est vraiment un monstre. Dès qu’il y a de l’espace dans le dos des centraux adverses, il le dévore. Et puis, il finit toujours très bien ses actions. Il a énormément de lucidité devant le but. »

Pour l’heure, celle-ci n’a pas franchement pâti de ce repositionnement surprise. Avec onze buts, dont un doublé contre Dortmund, trois passes dé, un sprint flashé à 35,42 km/h (ce qui en fait l’actuel joueur le plus rapide de Bundesliga) et une polémique inutile face au Werder au compteur, le tout en 23 matchs, Wamangituka confirme les dires de ceux qui l’ont côtoyé à Alès ou Paris. Et enthousiasme les fans de Stuttgart au point, malgré l’explosion récente du lampadaire autrichien Saša Kalajdžić (7 buts sur les 7 derniers matchs), de rester selon Maisel le joueur « le plus populaire. La majorité des maillots sont floqués W. Silas » . Le flocage sera-t-il encore disponible la saison prochaine ? Le journaliste assure que oui : « Il a un contrat jusqu’en 2024 et n’a aucune clause libératoire, donc il ne partira pas cet été, quand bien même il réalise de super performances. Le club a grand espoir de le garder encore longtemps. » En Angleterre, on ne l’entendrait toutefois pas de cette oreille. En particulier du côté de Liverpool et Londres, où Everton et Fulham aimeraient selon les derniers échos beaucoup lui faire goûter aux vertes pelouses de Premier League et au crachin local. Un vrai luxe, à côté des rues cabossées de Kinshasa et de la rigueur de l’hiver cévenol.

Dans cet article :
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Par Matteo Amghar et Simon Butel

Tous propos recueillis par MA et SB, sauf mentions.

(1) Entendu en 2019 dans le cadre d’une première plainte contre X - classée sans suite - de l’ex-Parisien Youssouf Mulumbu, qui en a déposé une seconde, Olivier Belesi a dans le même temps été visé directement par une plainte de l’ancien Monégasque Distel Zola pour faux et usage de faux, abus de confiance et escroquerie.

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