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Si les chansons des Beatles étaient des joueurs de football – Partie 4

Par Gabriel Cnudde
Si les chansons des Beatles étaient des joueurs de football – Partie 4

Des pubs de Liverpool jusqu'aux platines des foyers du monde entier, ils ont marqué l'histoire de la musique en seulement dix ans. Les années 1960 leur disent encore merci, tout comme toutes celles qui ont suivi. Véritables génies artistiques et icônes pop par excellence, les Beatles continueront à traverser les âges des décennies durant. Et leur discographie continuera à nous faire penser à des joueurs de football.

Drive my car

Enregistré quelques semaines après la sortie de « Help ! » , le sixième album des Beatles, « Rubber Soul » marque l’entrée des quatre garçons dans le vent dans leur deuxième période. Terminé les reprises, les rocks à l’eau de rose et place aux psychotropes et au expérimentations déjantées. Pourtant, comme pour se souvenir du bon vieux temps, la galette s’ouvre avec le rock le plus puissant jamais interprété par les Beatles. Drive my car, composée par Lennon et McCartney, se veut critique envers les jeunes femmes de Los Angeles, des princesses qui n’ont finalement, ni princes, ni châteaux, comme le pensait John Lennon. En bref, il s’agit d’une chanson satirique, comique même, par certains abords, comme les quatre musiciens aimeront par la suite en composer. Une princesse sans prince, ni château, c’est évidemment ce qu’est Grégoire Akcelrod. Un homme qui a chanté sans s’arrêter pendant des semaines : « Can’t you see I wanna be famous, a star on the screen. » Une vie de mensonges et d’exagérations, pour en arriver à une conclusion triste, mais méritée. « Listen baby I got something to say, I got no car and it’s breaking my heart. But I’ve found a driver and that’s a start. » Pas un, mais bien des conducteurs, tous tombés dans son panneau.

Norwegian Wood (This Bird Has Flown)

Cette perle de John Lennon, assisté sur la fin par Paul McCartney, est la première des Beatles à faire la part belle à la sitar. Norwegian wood est un texte très personnel de John Lennon, alors marié à Cynthia Powell. Cette idylle ne semble malheureusement plus lui convenir – les deux se sont mariés après l’annonce d’une grossesse – et Lennon commet de nombreuses infidélités. C’est de l’une d’elles qu’il est question dans ce titre, dont le calme tranche avec Drive my car. Invité par une femme dans un appartement aux meubles en pin norvégien, John Lennon se réveille finalement seul et décide de brûler l’appartement après cette déconvenue. « So I lit a fire, isn’t it good, norwegian wood. » Cette aventure extra-conjugale au dénouement incertain peut faire penser au parcours d’Alessio Romagnoli, qui, marié à la Roma depuis sa plus tendre enfance, a décidé de lui faire quelques infidélités du côté de la Lazio. Au moment de son départ vers le Milan AC, le jeune espoir a effectivement avoué son amour pour la Lazio, ce qui a déclenché l’ire des supporters de la Louve, qui, en plus des menaces de mort taguées sur les murs de sa maison, auraient sans doute aimé aller brûler ses meubles en pin norvégien en guise de vengeance.

Nowhere man

Composée par John Lennon, mais créditée Lennon/McCartney, cette chanson est l’une des plus emblématiques du Nowhere boy (film biographique sorti en salles en 2009). Elle fait part de l’immense sensation de solitude ressentie par le chanteur à un moment de sa carrière. Une solitude couplée à une profonde remise en question. Comme il le confirmera dans de nombreuses interviews, John Lennon est bien le nowhere man de sa chanson. « He’s a real nowhere man sitting in his nowhere land, making all his nowhere plans for nobody. » Une complainte lancinante sur un homme qui ne trouve pas sa place, qui ne sait pas quoi faire de sa vie, qui cherche un point d’attache, n’importe quoi. Cette complainte, Florian Thauvin aurait pu la chantonner pendant son passage à Newcastle, dans le nord de l’Angleterre. Dans ses interviews, le Marseillais n’a pas hésité à raconter son calvaire, son adaptation impossible, etc. Et le pire dans cette affaire, c’est que Thauvin était promis à une belle carrière. « Nowhere Man, the world is at your command » , aurait-on pu lui dire, si seulement il s’était décidé à exploiter son potentiel. Dommage.

Michelle

Difficile d’en faire la numéro 1, mais Michelle figure assurément dans le top 5 des chansons les plus connues et écoutées des Beatles. Composée par le duo Lennon/McCartney, elle était à la base une simple parodie d’une chanson jouée par un étudiant français des Beaux-Arts. Aidés de la femme de leur ami Ivan Vaughan, les Beatles composent alors une chanson en anglais et en français. Rien de grandiose au niveau des paroles, mais une simple ballade à la gloire de la langue de Molière. Alors on serait tenté de parler ici de Michel, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, mais il n’est pas français et ne mérite pas une si belle chanson. Alors, on parlera simplement de ces Frenchies que les Anglais adorent. Et là, il y a du monde qui se bouscule au portillon. À Londres, les Michelle se nomment Thierry Henry ou Robert Pirès. Mais, au Royaume-Uni, celui qui récolte une majorité des suffrages, c’est bien évidemment Éric Cantona. Un Français oui, mais très anglais dans le fond. Une légende vivante, un homme respecté, aimé. « Éric, ma belle, these are words that go together well, my King. »

If I needed someone

Si elle n’est pas la chanson la plus connue de « Rubber Soul » , If I needed someone est l’une des premières composées intégralement par George Harrison. La suite, tout le monde la connaît : le guitariste composera des titres mondialement connus. Cette chanson, présente sur la face B de la galette, est une ode à la petite copine de George de l’époque, Pattie Boyd, qu’il épousera quelques mois plus tard. Petite anecdote supplémentaire : il s’agit du seul titre composé par Harrison que les Beatles ont joué sur scène. Simples, sobres, belles, les paroles n’ont pas de sens caché. « If I needed someone to love, you’re the one that I’d be thinking of, If I needed someone. » Voilà l’histoire d’une belle histoire d’amour, aussi belle que Francesco Totti à la Roma, Steven Gerrard à Liverpool ou encore Matt Le Tissier à Southampton. L’amour, c’est beau.

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