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Sébastien Squillaci : « J’en ai pleuré d’être sur le banc, contre Porto »

Par Vincent Riou
14 minutes
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Au cours de la dernière saison, Sébastien Squillaci nous avait accordé 4 heures de son temps, afin de balayer son long parcours jusqu'à Bastia. D'habitude très discret dans les médias, celui qui n'aime pas lire la presse, revient sur ses débuts dans le football jusqu'à ses années Monaco. Toto retrouve le Rocher ce mercredi soir, avec Bastia, pour une place en finale de Coupe de la Ligue.

Tu te sens varois ou corse ?

Varois, né à Toulon, grandi à La Seyne-sur-Mer. Côté paternel, mon grand-père Squillaci, c’est un Italien de Calabre qui est venu en France, dans le bâtiment, comme beaucoup. Il parlait italien, sa femme aussi, mais entre eux, pas avec nous. Il était très croyant. Mon grand père maternel, Mancini, est de Ghisonaccia, en Corse. Donc j’ai des attaches ici aussi, des oncles, des tantes.

La Seyne dans laquelle tu grandis, ce sont les industries qui ferment, le chômage endémique…

Oui, mon père travaillait dans les chantiers navals jusqu’à ce qu’ils ferment, puis est devenu facteur. Ma mère était secrétaire à l’hôpital. J’ai grandi à l’entrée de la cité Berthe, un bon souvenir, un environnement assez pauvre – je voyais des gens souffrir autour de moi -, mais je n’ai manqué de rien. Mes parents ont sacrifié leur bien-être pour mon frère et moi. Comme beaucoup de parents, mais pas tous… Même si le matériel n’est pas le plus important, j’étais quand même content, dès que j’ai pu, de leur acheter une maison, les « sortir » de là-bas, grâce au foot.

Tu commences à jouer au foot à La Seyne ?

Oui, et vers 12-13 ans, le Racing de Toulon, club phare de la région, me demande. Je rentre au centre de formation à 14 ans. J’y vais en bus et rentre chez moi tous les soirs. On est au CNED et on a des profs pour nous aider aux devoirs. L’école, c’est quelque chose sur laquelle mes parents ont toujours insisté et je les en remercie. J’ai eu mon bac STT, le bac des footeux ! On en rigole, mais c’est dur par le CNED quand t’es footeux. Je commençais à m’entraîner avec les pros en D2 et je crois être le seul à l’avoir eu, même si j’étais un peu feignant. Après, à Monaco, j’ai fait un BTS action co. J’ai validé ma deuxième année, mais je me suis pas présenté à l’examen. J’étais moins assidu, je venais de signer 4 ans pro, mais je regrette un peu. Mon avenir dans le foot était incertain.

Revenons au foot : un point important de ta formation, c’est le foot de rue, non ?

Ouais. Avec mon frère aîné de deux ans, après l’école, on se retrouvait avec tous les jeunes de la cité. Je jouais surtout contre des plus vieux. J’avais déjà un caractère de gagneur. Je pouvais même m’embrouiller avec mon frère. De bons souvenirs d’enfance. Après, je restais pas dehors jusqu’à minuit non plus. À l’époque, je suis fan du Milan de Gullit, Riijkaard, Baresi, mais surtout Van Basten. En France, je préférais le Monaco de Wenger à l’OM, mais bon, après Milan, mon club, c’était le Sporting.

T’es déjà au-dessus du lot ?

Ouais, et j’avais la chance d’avoir le grand frère, donc il était là quand on me touchait trop. Au-delà du talent, on avait la niaque, mon frère et moi. Je sais pas d’où ça nous vient. Mon père l’a un peu, mais il a joué à un petit niveau…

Tu arrives gamin à Toulon, à la fin de la décennie glorieuse, la D1, Courbis, la caisse noire, et ça commence à sentir sérieusement le roussi…

Oui, mais je calcule pas, ça. Au départ, je n’ai pas la pression, l’obsession de devenir pro. Mes parents, non plus. Quand je dormais sur le terrain, en jeunes, mon père pouvait me crier « oh, réveille-toi ! » , mais c’est dans le jeu. Rien à voir avec d’autres toujours derrière leur gamin. Eux, c’était « éclate-toi, mais évidemment quand t’es sur le terrain, faut te battre, sinon ça sert à rien » . Voilà, je me donnais à fond, sans calcul, d’où l’importance des études. Et puis, je vois des jeunes un peu plus vieux, 15, 16 ans, qui touchent un peu, pas grand-chose. Moi, je gagnais zéro et je me disais « putain, c’est bonnard, on se lève, on va à l’entraînement, on gagne de l’argent » ! J’étais naïf, passionné, je n’avais pas du tout l’idée du métier.

Tu penses qu’être externe t’a permis de garder de la fraîcheur et un certain équilibre émotionnel et psychologique là où d’autres vivent en vase clos ?

Exactement. D’ailleurs, Monaco m’a proposé à 14 ans d’intégrer leur centre… C’était Monaco hein, pas le Nord de la France, ou l’étranger. C’était mon Monaco, mais mes parents m’ont dit, et j’étais d’accord, « quitte à rater le train parce que parfois il ne passe qu’une fois, non, n’y va pas. Reste à Toulon, rentre en famille le soir, t’es pas assez mature. » C’est important d’avoir baigné dans ce cocon-là, notamment quand ça allait moins bien durant le reste de ma carrière.
Quand je repense à la mort de Di Tommaso, je me demande souvent si ça lui serait arrivé s’il n’avait pas été sportif de haut niveau.

T’as gardé des amis de cette époque ?

Malheureusement non. Mon meilleur ami est resté le même, il travaillait à Londres d’ailleurs quand j’y étais. Mais avec d’autres, on s’est un peu perdus de vue. Certains sont venus me voir à Bastia, et ça fait plaisir. On en discutait avec ma femme récemment, on disait qu’avec la vie qu’on a, l’argent, les déplacements, les déménagements, c’est difficile de se faire des amis, de garder le contact. De Monaco, j’ai gardé un ami dentiste, le seul auquel je confie mes dents. Il a le contact facile. Moi, peut-être un peu moins au départ… Et c’est vrai qu’on se méfie aussi, parce qu’on est une proie, donc on se ferme. Mais avec l’expérience, j’arrive assez bien à repérer les gens qui sont sympathiques pour de mauvaises raisons.

Quand tu intègres l’équipe première de Toulon, il y a Jean-Marc Ferreri, Didier Marguerite, Patrice Marquet, des noms qui sentent bon le foot à papa…

Oui, et il y en avait des joueurs de caractère, les frères Rabat, y avait François Vanverberghe, le pauvre aussi, qui est décédé… Il ne s’en vantait pas, mais je savais, comme tout le monde, qui il était (le neveu de Francis Le Belge, ndlr). Comment dire… cet environnement dans le Sud fait partie du paysage. Quand t’es jeune, tu n’y prêtes même pas attention. En grandissant, tu te rends compte que tu as grandi ou que tu as joué avec des personnes qui ont… Enfin voilà, parfois j’apprends que quelqu’un est… Mais c’est tout le monde, non ? En tout cas dans le Sud… c’est la vie… Je retiens de lui que je suis rentré cinq ou six fois en match, qu’il jouait arrière droit, et donc il me parlait. Il m’a beaucoup aidé.

Tu fais tes débuts en D2 à 17 ans dans ton club de cœur, le Sporting Toulon, mais le club finit dernier et surtout, l’année d’après, il repart de DH…

Oui, et malgré des visites à Bastia ou Auxerre, je signe un contrat Espoirs de trois ans à Monaco, après un beau parcours en Gambardella. Monaco avait tout de suite insisté sur la poursuite de mes études, même après le bac. À cet âge-là, je touche un salaire, je me souviens plus exactement…

Net d’impôt en plus !

Non, pas pour les Français. Pour les Italiens, oui. Tout dépend des accords fiscaux entre les pays. À l’époque de Morientes, les Espagnols étaient exonérés au bout de cinq ans. Les Italiens, eux, c’est net d’impôts. Entre le brut et le net, les charges sont plafonnées. C’est le seul avantage pour les Français.

Tu débarques à l’ASM dans la France post 98, il y a Barthez, Trezeguet, Henry…

Giuly, Gava, Ikpeba, Lamouchi… Et en réserve, je joue avec Riise, Plašil, Rodríguez, Givet, Souleymane Camara. Une belle équipe ! J’y ai rencontré David Di Tomaso qui est décédé, un de mes meilleurs amis dans le football. Il est mort dans son lit, une crise cardiaque… Je me demande souvent si ça lui serait arrivé s’il n’avait pas été sportif de haut niveau. On avait accroché tout de suite. Nos femmes aussi. On passait nos vacances ensemble. Je suis parrain de son petit, Noah, ça a été une nouvelle très dure, tellement violente…

À Monaco, tu arrives sous Tigana puis, avec Puel, tu commences à t’entraîner un peu en pro… Quand tu côtoies cet effectif, tu es fan dans l’âme ?

Non, pas vraiment.

Pourtant, quand tu débarques en Bleu, Giuly te récupère un maillot de Thierry Henry, alors que vous n’avez pas une différence d’âge si importante…

Trois ans, mais c’est énorme à cette époque ! Quand j’arrive à Monaco, il a gagné le Mondial ! Après, plus tard, en sélection, on se retrouve dans la chambre, et Ludo, pour rigoler, dit « Allez Toto, demande-lui son maillot » . Là, tu débarques : Henry, Zidane, Thuram, des monuments. Je suis pas une groupie, mais il y a du respect. Henry est impressionnant. Je l’appelle France Football. Il pouvait me parler de joueurs que j’avais croisés à Ajaccio en L2. Quand je l’ai côtoyé à Arsenal, pareil. En fait, c’est mon contraire. Je regarde très peu le foot. Entre un match et une série américaine, un documentaire ou un reportage sur ce que je ne connais pas, je ne choisis pas souvent le foot !
Courbis, je me souviendrai toujours de ses causeries d’avant-match. J’avais les dents comme ça. Après, quand j’entrais sur le terrain, pfff…

Tu parlais d’Ajaccio. Finalement, c’est là, en Corse, que tu exploses véritablement…

Oui, avec cette concurrence monégasque, j’avais pas le niveau Ligue 1, et j’en avais parfaitement conscience. Ajaccio, partenaire de Monaco, qui compte sur moi à terme puisqu’ils me font signer un contrat pro avant de me prêter, me veut. Parfait pour tout le monde. Je découvre le milieu pro, la deuxième division, un club famille où je m’éclate, avec le président Morretti, entier, charismatique, disparu depuis. Je l’appréciais beaucoup…

Moretti, après que tu es devenu international, avait dit combien tu souffrais du comportement de certains coéquipiers qui avaient le casque sur les oreilles et traînent des pieds pour signer un autographe…

Ben oui, et ces valeurs qui sont les miennes étaient réunies à Ajaccio pour que je m’y épanouisse. À cette époque-là, on venait et on repartait avec notre linge ! Une fois, on n’avait plus de terrain pour s’entraîner, et on en a trouvé un en se faufilant par le trou d’un grillage. Et on était en D2 ! C’est bête, mais ça m’a apporté. Tu apprécies le confort à sa juste valeur après… On dit, à raison, qu’on est assistés. Mais, par exemple, j’ai du mal à comprendre les clubs français, pour avoir vu comment ça se passe à l’étranger, sur l’accueil des recrues. En France, c’est rare qu’une personne s’occupe des joueurs, des femmes. Pourtant, quand tu débarques, tu connais personne, ça rassure tout le monde, et tu peux te consacrer au foot. À Ajaccio, c’était tellement familial que malgré le manque de moyens, il y avait cette bienveillance, ce soutien, naturellement. Donc je m’y épanouissais : la première année, on réussit notre objectif de maintien. Une bonne école.

La seconde année, tu mets le but qui assure la montée en D1, et le club est champion avec Courbis aux manettes…

Rolland, je l’appelle pour les fêtes, la bonne année. Il m’appelle parfois pour son émission. Il tentait des coups tactiques, qui pouvaient tout changer en cours de match. Et ça nous a bien réussi cette année-là. Je sais ce que je lui dois : il a joué à mon poste, m’a beaucoup apporté dans le placement, le mental. Il est très intelligent, sait parler à chacun… Je me souviendrai toujours de ses causeries d’avant-match. J’avais les dents comme ça. Après, quand j’entrais sur le terrain, pfff… il savait titiller où il fallait, et il avait toujours des mots sur l’adversaire.

Il vous faisait piétiner le poster de l’équipe adverse comme il a pu le faire à Toulon ?

Non, mais il faisait une présentation de l’effectif d’en face avec humour, et il allumait pas mal aussi…

Au terme de cette saison, Monaco te récupère…

Deschamps sort d’une saison difficile, où le club joue le maintien. Il me dit « Tu ne pars pas comme titulaire, mais s’il y a un problème dans la charnière Pierre Fanfan – Márquez… » , ça m’allait parfaitement dans ma progression. Márquez était au Mondial je crois, je joue la préparation et fais des bons matchs. Résultat : Deschamps monte Márquez d’un cran et je deviens titulaire en défense centrale !

La presse est vite dithyrambique, tu mets Ronaldinho, Pauleta, Cissé dans ta poche…

Moi, je découvre la Ligue 1, ma famille vient me voir jouer à Louis-II, après la presse… Je ne l’achète et la lis pas, ça m’arrive juste aux oreilles parce que les autres, la famille, les amis, t’en parlent. J’étais dans mon foot, une vie hyper saine, réglée, quelques restos, mais c’est tout, à en oublier peut-être un peu le reste à cette époque-là. J’aime bien le vin et bien manger. Par la suite, je ne me suis jamais refusé une bonne table. Je suis bien tombé à Monaco et à Lyon. J’ai très bien mangé en Espagne aussi. À Londres, il y avait des restos exceptionnels ! Après, on ne peut pas non plus y aller tous les soirs !

Tu papillonnes à cette époque-là ou tu vis déjà en couple ?

Je rencontre assez rapidement à Monaco celle qui est devenue ma femme et qui m’accompagne depuis. Elle travaillait dans un restaurant, justement.
À Monaco, la mayonnaise avait pris. Ça allait au-delà des affinités, il y avait de la complicité, en plus de la qualité. Les gars avaient la passion du foot, mais aussi le goût de la victoire

Tu gagnes la Coupe de la Ligue la première année, en marquant. Tous les grands clubs te suivent, mais tu continues à rouler en Polo, tu n’as encore jamais demandé une augmentation, alors que tu as ton salaire d’Ajaccio…

Je devais toucher 30 ou 40 000 francs. Je me disais que j’avais tout à prouver. Dans la foulée de cette première année, on m’a quand même assez vite prolongé et augmenté !

Quand Monaco perd ses cadres ou ses talents et ne les remplace pas, tu ne t’y enlises pas un peu, un peu trop loyal avec le club au détriment de ta carrière ?

J’ai un bail de six ans en pro, dont deux en prêt, huit au total avec les années en réserve. Monaco compte dans mon cœur, vraiment. L’année après la finale de Champions, on prend Chevanton, Kallon, Saviola, pas si mal…

Oui, mais par la suite, c’est moins vrai. Or on lit que la Juve, l’Inter, Arsenal, le Bayern, le Real s’intéressent à toi…

Personne n’est jamais venu me voir pour une proposition concrète. Le club n’était pas vendeur aussi, et j’avais mes habitudes à Monaco, bref… Honnêtement, pas de regrets, ça m’a permis aussi de me construire. Je fais deux années exceptionnelles, tout est beau, tout le monde est gentil avec moi, je faisais juste le plus beau métier du monde. Ensuite, j’ai pu appréhender des aspects plus compliqués de la carrière. L’année de la finale en Ligue des champions par exemple, je me claque deux fois. C’est dur de vivre une blessure quand, pour la première fois, c’est un peu sérieux. Rechute sur rechute à l’ischio : je rate le retour contre Madrid, l’aller contre Chelsea, et je ne suis pas titulaire contre Porto. Avant la finale, on joue contre Lille, je veux sortir à la mi-temps parce que je ressens un petit truc, pour assurer quoi. Et le coach se dit « il est pas prêt » et je suis sur le banc pour la finale de Champions. J’en ai pleuré dans ma chambre. À Monaco, j’ai appris le métier dans sa globalité, les gens qui parlent à l’extérieur, les tensions internes, la vie d’un club quand ça va un peu moins bien…

À Monaco, l’année de cette campagne en C1, vous formez avec Rodríguez, Givet et Évra une défense jeune…

Oui, mais l’équipe était un savant mélange de jeunes et de joueurs plus expérimentés : Giuly, Pršo, Morientes. La mayonnaise a pris, partout. Ça allait au-delà des affinités, je pouvais chambrer avec Rothen, il y avait de la complicité, du plaisir, en plus de la qualité. Les gars avaient la passion du foot, mais aussi le goût de la victoire, parce qu’on fait une finale de Champions, mais on a 10 ou 12 points d’avance à la trêve aussi… Après, on n’avait pas le banc pour tout gagner. La Champions, c’est la Ligue 1 fois 100, au niveau médiatique, intensité, influx nerveux. T’y laisses des plumes.

À titre personnel, tu scores quand même à Bernabéu…

Oui, ça fait des souvenirs ! Mais je concède aussi un penalty à Ronaldo, impressionnant, monstrueux. Deschamps nous avait dit « ne regardez que le ballon ! » Il prend le ballon sur le côté, me fait ses passements de jambe, part côté gauche, et rentre dans la surface : je fais faute. J’aurais dû l’arrêter avant, mais j’étais jeune… En perdant 4-2, on sait qu’on a une chance au retour si on fait un match énorme, justement parce que ce sont les Galactiques, et ils peuvent nous prendre de haut. Et quelque part, c’est normal. C’est ce qui s’est passé.

Giuly dit de cette période Deschamps à l’ASM qu’elle est le plus beau souvenir de sa longue carrière…

En termes de groupe, j’ai jamais connu ça. Givet est toujours un pote, très proche. Nos femmes et enfants sont amis, on a passé des vacances ensemble. En Angleterre, de temps en temps, il descendait ou je montais le voir, on se voit régulièrement.

Quand Deschamps part, remplacé par Guidolin, Évra va au clash pour partir, toi non, alors que le club vacille. Au mercato d’hiver en 2006, Lyon fait du forcing pour t’avoir, mais tu restes, alors qu’il y a la Coupe du monde 2006…

Je vais pas aller au clash avec un club dans lequel je suis arrivé à 18 ans et qui a fait les choses correctement avec moi. J’ai un rapport particulier avec Monaco, je voulais partir en bons termes. Le président de l’époque voulait que je finisse l’année et m’a donné un bon de sortie en juin. Je suis donc parti à Lyon, c’était plus ou moins prévu, contre 5 ou 6 millions plus Monsoreau. Tout le monde est content.

Rendez-vous en mars et avril prochains, sur Sofoot.com, pour suivre l’opus 2 et 3 de la vie de Toto.

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