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Royal Makaay

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Royal Makaay

Van Nistelrooy, Bergkamp, Kluivert, ou même Hasselbaink. On oublie souvent de citer Roy Makaay quand il s'agit d'énumérer les grands attaquants néerlandais de ces quinze dernières années. Parce que son pays lui-même ne l'a pas rangé parmi les grands ? Pourtant, celui qui vient d'annoncer qu'il prendrait sa retraite à la fin de la saison était bien un authentique crack. Retour sur la carrière de ce buteur hors norme, qui n'a jamais rien fait comme ses compatriotes, si ce n'est de scorer avec une affolante régularité.

Sur un terrain, il y a des footballeurs, et puis il y a ceux qui font un autre métier : celui de marquer des buts. Et ce job-là, c’est peu dire que Roy Makaay l’a fait à merveille. Excepté cette saison : seulement quatre petits buts, et des rencontres débutées le plus souvent sur le banc. Le poids des années a eu raison de ses statistiques. Roy Makaay a 35 ans et vient d’annoncer qu’il raccrocherait les crampons après la finale retour de la Coupe des Pays-Bas. Une nouvelle qui n’a pas fait grand bruit. A vrai dire, ça faisait un moment qu’on l’avait perdu de vue. Depuis son départ de Bavière en 2007, Roy Makaay porte les couleurs du Feyenoord Rotterdam. L’ancienne machine à marquer du Depor a donc attendu ses 32 ans pour rejoindre enfin l’un des trois grands clubs de son pays natal, passage obligé pour tout Hollandais aspirant à une grande carrière. Sus à la tradition, Roy Makaay n’a pas attendu de jouer à l’Ajax ou au PSV pour s’exporter.

A 22 ans et à peine une centaine de matchs d’Eredivisie derrière lui avec le Vitesse Arnehm, il prend son baluchon direction Tenerife. Deux saisons mention correct sans plus ne l’empêchent pas de séduire le Deportivo La Corogne au moment où celui-ci écrivait les plus belles pages de son histoire et se présentait comme un cador européen. En Galice, il gagne la Liga, deux Coupes du Roi et atteint les quarts de la Champions’ à deux reprises, à une époque où il fallait tout de même sortir vivant de deux phases de poules pour atteindre -enfin- le grand huit européen. Mais surtout, il glane le Soulier d’Or 2003, après une saison de martien qui l’aura vu marquer 39 fois en 54 matchs. La même année, le Bayern, qui n’a visiblement pas digéré le triplé que lui a infligé le Batave sur sa pelouse en Coupe d’Europe, l’embauche en remplacement du vieillissant Elber. Il devient du même coup le symbole ultime de ces bourreaux achetés à prix d’or par leur victime, une tendance qui ne s’est pas toujours avérée judicieuse –cf Semak au PSG. Il ne lui faudra pas une saison pour conforter Beckenbauer, Hoeness and Co dans leur choix. En quatre saisons et 178 rencontres, il aura inscrit en Bavière la bagatelle de 102 buts. Des chiffres qui vous placeraient n’importe quel attaquant au rang d’intouchable dans sa sélection.

Sauf que. Si le natif de Wijchen a, on l’a dit, tourné le dos aux traditions, il a également goûté au revers de la médaille. Car, qui dit coutumes hollandaises, dit 4-3-3. Et donc un seul poste d’attaquant de pointe à pourvoir, tantôt la propriété de Patrick Kluivert, tantôt celle de Ruud Van Nistelrooy. Des monstres, certes, mais à qui le roi Makaay n’avait pas grand-chose à envier, si ce n’est d’évoluer dans un club sexy. Victime de la concurrence et du manque de reconnaissance de son propre pays -la conséquence de son exode précoce- Makaay a surtout dû se contenter de bouts de matchs, d’apparitions sur le côté droit, ou, pire, de porter le numéro 12 en sélection. Une hérésie pour cet avant-centre racé, obsédé par le cadre, mais pas vraiment machine à centrer. Sa quarantaine de sélections sous le maillot Oranje se comptabilise principalement en matchs amicaux ou en éliminatoires sans enjeu. Pas besoin de chercher plus loin le déficit de palmarès du football hollandais.

– Feyenoord/Ajax Amsterdam, 18h30 – Finale de la Coupe des Pays-Bas – Match retour – Aller (0-2)

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