Mais au-delà de cette réforme, préjudiciable selon lui aux petits clubs, le président nancéien pointe surtout la manière : « Les dirigeants français n'ont pas été à la hauteur » , lance Rousselot dans les colonnes du JDD, regrettant que certains de ses homologues « soi-disant de l'élite, se la jouent perso et oublient d'où ils viennent » .
Si la FFF avait poussé en juin dernier la LFP à enclencher le frein à main au sujet de ces deux montées-deux descentes, c'est finalement le conseil d'administration de la LFP qui a confirmé jeudi la décision initiale de la Ligue. « On devrait tous être solidaires, insiste Jacques Rousselot. Mais dans le foot, si on peut mettre le pied sur la tête du voisin… Il n'y a pas de fédérateurs à la tête de nos instances. (...) [Noël Le Graët] me dit qu'il a défendu le dossier, Thiriez me dit que c'est Le Graët qui l'a incité à passer cette décision le 21 mai. Je ne sais plus qui croire. Une vraie cacophonie. Je suis déçu. »
Les mandats de la doublette de choc Thiriez-Le Graët courent jusqu'à fin 2016. FL
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