- France
- Coupe de France
- 32e de finale
Revivez Lens – Lyon (2 – 3)
Bon, c’est terminé. Lyon a rapidement et tranquillement mené 3-0, avant de manquer de réalisme et de se faire vaguement peur en fin de rencontre. Lens a tout simplement oublié de jouer la première mi-temps. Allez, bisous les loulous.
UN LENSOIS S’EFFONDRE DANS LA SURFACE, MAIS PAS DE PENALTY. SALAUD DE FAUTREL. VENDU AU CAPITALISME. ON AURA TA PEAU.
Allez, la dernière minute ! On y croit ! La révolte des sans-dents!
Du n’importe quoi ! Sur un coup franc, Coulibaly s’envole et place une tête que Lopes ne peut sortir. Lens peut encore y croire.
Festival de Christophe Jallet dans la surface, qui parvient à centrer après un contre favorable. La volée du gauche de Malbranque s’écrase sur la barre. Profitez-en, vous ne lirez plus jamais cette phrase.
Bisevac, il te tacle Chavarria, il te dégage le ballon dans les pieds de Gonalons, avec sa cheville au passage. Ni Dieu, ni Maitre.
Ca fait trois buts de Guingamp que les quatre divisions d’écart avec Dinan « commencent à se voir ». Ca va finir par se voir que le mec lit tout le temps la même fiche.
Lens n’est pas très loin d’une grosse occasion, mais une motte de terre se met sur le chemin de la frappe. MALEDICTION.
Lens se remet à y croire. Quoi de plus logique dans le Stade de l’Epopée? Attention tout de même à ne pas caler. Cette blague a été validée par Daniel Lauclair.
But de Alharbi El Jadeyaoui pour Lens! Sur un rush solitaire, il parvient à provoquer un pénalty, qu’il transforme en force.
Njie allume Riou, qui repousse, et la défense dégage avant que Fekir ne puisse la reprendre.
Sur un contre, Chavarria a l’opportunité de réduire le score, mais il tarde tellement à frapper que Bisevac a le temps de revenir. Ce qui en dit quand même long.
Superbe raté de Njie. En bonne position, il choisit la frappe en première intention, et passe tout près de rater complètement la balle. Au final, ca donne juste une frappe pourrie.
« Le centre de Boulenger », ca sonne quand même comme du foutage de gueule. « La patate de Forin » ou « La frappe de Koifer ».
Jallet commence à mettre de petits ballons piqués dans la surface. Ca devient profondément inquiétant.
Ils sont bien les gardiens : ils ont une petite bande gazon tout neuf devant leur but, histoire de pas plonger dans la boue, ce qui est quand même assez désagréable bien que marrant.
Emmanuel Petit qui donne des consignes aux joueurs: « Comme elle vient » ou « Deuxième poteau, deuxième poteau ». Grandiose.
Encore une belle action pour Lacazette, mais il est trop altruiste en cherchant Njie au lieu de tenter la frappe. Généreux par nature.
La bande ensoleillé se rétrécit de plus en plus. Il va falloir être malin pour rester relativement au chaud.
Ca taquine la gonfle tout de même côté lyonnais. Une véritable prouesse vu le nombre de joueurs formés au club. On peut parler de Barca à la française. Sauf que Lacazette n’a pas eu besoin d’hormones de croissance.
Allez, c’est la mi-temps. Lyon mène largement 3-0. Mais un match n’est jamais fini tant que le coup de sifflet final n’a pas retenti. Lens peut encore nous sortir une Liverpool.
Une belle action du petit poucet, mais Bourigeaud tergiverse trop alors qu’il fallait donner ou frapper. Dommage.
A gagner: un aspirateur, des bouteilles de vin, un panier garni, un jambon à l’os, un lecteur DVD…
Malgré la très probable défaite, c’est quand même sympa pour un petit club de jouer un gros comme Lyon. Ca fait des entrées et des tickets de bourriche.
Parlons quand même des conditions : un champ de patate pour pelouse, un côté à l’ombre, l’autre au soleil, avec une bande sombre à cause d’un pylône. Le genre de terrain où la logistique est primordiale.
Lacazette a bien compris qu’il fallait prendre du plaisir, mais Riou joue le rabat-joie. Le 4e n’était pas loin.
Déjà le troisième ! Njie glisse à gauche, mais donne quand même à Lacazette. Hop, il refile à Dabo, en position de buteur, qui ajuste Riou. Ca va être long.
Il y a rien à faire: tu mets un sponsor Crédit Agricole sur n’importe quel maillot, ca fait tout de suite DH.
N’oublions pas non plus Jean-Pierre Cyprien et Kevin-Théophile Catherine.
@jullaur On est nul en technique, on n’a que des blagues pour exister.
Il a l’air pas mauvais ce petit Baptiste Guillaume. On sait qu’il faut se méfier des gens avec des double prénoms: Guy George, Emile Louis et compagnie.
Emmanuel Petit: « Il est bon le centre ». Centre raté. « L’idée était bonne, malheureusement le centre était un peu trop fuyant ». Evidemment.
On sent quand même que la Coupe de France est une compétition à la mesure de Christophe Jallet. Entouré de Crédit Agricole, on sent qu’il est en terrain conquis.
Daniel Lauclair est quand même extraordinaire. Toutes ses interventions sont magiques. Manu Petit essaye bien de lui voler la vedette avec son oeil de l’expert, mais il ne peut clairement pas rivaliser.
Alexandre Lacazette transforme tranquillement le pénalty, en prenant Riou à contre-pied. Peinard.
Du n’importe quoi. Lens rate dans son dégagement dans sa surface, Lacazette récupère mais est mis à terre par Lemoigne. Le pénalty est indiscutable.
On va d’un but à l’autre. Lens tente de réagir, mais Lopes sort un gros arrêt. Le corner ne donne rien, et sur le contre, Njie est par deux fois à deux doigts d’alourdir. Comme d’habitude, Clinton a été trop gourmand, et aurait du servir Monica Lacazette.
Un match sur France 3 avec Kader Boudaoud, Emmanuel Petit et Daniel Lauclair, c’est aussi ca, la magie de la Coupe.
L’OL ouvre le score ! Jallet emmène le ballon côté droit, et transmet à Fekir, qui s’amuse dans la surface avant de donner à Lacazette. L’artilleur, pas attaqué, parvient à frapper. C’est mou, mais c’est seulement repoussé par Riou. Fekir, qui a suivi, conclut.
Déjà une première situation pour Lens, après un bon rush plein axe arrêté illicitement. Le coup-franc ne donne rien.
Salut les loulous, on se retrouve pour un match de Coupe de France qui fleure bon 2002. A voir si les Lyonnais s’en sortiront aussi bien qu’à l’époque. En tout cas, Fournier a aligné une équipe-type.
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