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En direct : Dortmund-PSG, c’est ce soir

Par Germain le lynx
En direct : Dortmund-PSG, c’est ce soir

Suivez en direct, minute par minute, la journée d'un supporter parisien avant Dortmund-PSG pour le compte des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Et l'attente promet d'être longue, longue...

19h50 : Bon, on est quasiment à une heure du coup d’envoi. Je vous laisse, je pars me couper d’Internet et du reste du monde. Un seul dicton : ALLEZ PARIS !

19h26 : C’est très bien de connaître la compo deux heures avant. Mais quelle déception de ne pas voir Icardi titulaire, je suis effondré.


19h10 : Je viens de me rendre compte que j’ai commandé ma pizza chez le sponsor direct de la Ligue 2. Je m’en veux à mort.


18h55 : Des nouvelles de notre envoyé spécial, Théo Denmat : « Anthonin et Jordy sont assez mous, et pour cause : Jordy, à droite, a envie de vomir. « Je te jure, je me sens pas bien », dit-il. Deux raisons à cela : soit l’avion pris ce matin à Orly est mal passé, soit ce sont les quatre pintes que se sont enfilés les deux loustics depuis l’atterrissage. Heureusement, le Signal Iduna Park est à portée de vue. Anthonin : « Il est tôt, on va s’en reprendre une ? » L’avantage de travailler dans le bâtiment, c’est qu’ils sont plutôt bien bâtis. »


18h40 : BOUM ! Info L’Equipe, et pas des moindres : Tuchel aurait décidé de mettre en place un 3-4-3 en laissant Icardi sur le banc. Ce qui donnerait : Navas – Thiago Silva, Kimpembe, Marquinhos – Meunier, Gueye, Verratti, Kurzawa – Neymar, Mbappé, Di María. Je ne sais pas quoi en penser, donnez moi le coup d’envoi et vite que je respire.


18h15 : En cas de défaite du PSG ce soir, pensez au retour de Koh-Lanta ce vendredi soir. Et vous verrez, vous retrouverez très vite le sourire. D’autant plus qu’il y a les retours de l’immense Teheiura. Mais aussi de Claude et Moussa. Quel plaisir.


18h05 : Allez, plus que trois heures à tenir. Je vais me remettre un petit coup d’hymne de la Ligue des champions dans les oreilles, tiens. De toute façon, il n’avait pas quitté ma tête depuis ce matin, alors autant combattre le mal par le mal.


17h36 : Je commence à avoir l’estomac en vrac. Il fait des bruits chelous. Je ne sais pas si c’est à cause du stress ou de la choucroute XXL que j’ai avalée à midi. Je voulais savoir ce que ça faisait, de bouffer de l’Allemand.



17h15 : Vous vous rendez compte que ça fait 734 jours que Neymar n’a pas joué un match à élimination directe en Ligue des champions ? Il doit avoir une dalle monstrueuse. Elle est à combien la côte du triplé, pour ce soir ?


16h50 : Petit message de notre envoyé spécial à Dortmund : « Il ne faut pas croire que c’est si exotique que ça, on se croirait à Paname. Il y a des maillots du PSG un peu partout, le train de banlieue est en retard, il ne fait pas très beau, froid, et un gars vient de me demander si j’avais pas 1€ tout en me promettant qu’il n’achèterait pas d’alcool avec. » Pas besoin de vous préciser qu’il n’a pas donné le moindre centime.


16h45 : Il n’y a qu’à voir les visages des Allemands à la gare pour comprendre que le PSG va rouler sur Dortmund ce soir.


16h30 : Je regarde du tennis féminin pour passer le temps et me vider la tête, mais même ça, ça me fait penser au match de ce soir. Un revers long de ligne ? J’imagine une frappe puissante d’Ángel Di María. Un lob ? Je pense à celui de Mauro Icardi face à Lyon qui lui a été refusé pour hors-jeu. Je suis à deux doigts de célébrer des services qui terminent dans le filet.


16h20 : Quelqu’un sait ce qu’il devient au fait Germain le Lynx ? Je ne le vois plus au Parc des Princes.


16h10 : Le Netflix du sport, DAZN, qui a notamment les droits de la Ligue des champions en Allemagne, s’est amusé à faire le meilleur XI possible avec les deux formations du soir. Le voici.

Visiblement, en Allemagne on ne connaît pas Neymar. Ni Thiago Silva. Ni Thomas Meunier car c’est peut-être le seul joueur du PSG qui n’a rien à faire dans ce XI. Je vais donc vous donner le vrai meilleur XI possible : Navas – Hakimi, Silva, Marquinhos, Bernat – Di María, Verratti, Witsel, Neymar – Mbappé, Icardi. Je peux accepter Hummels, Guerreiro (car il est portugais) et à la rigueur Håland si vous avez des arguments. Mais, c’est tout.


16h : H-5 ! J’ai envie de faire des pompes pour relâcher la pression. Là, au milieu du bureau. Le problème c’est que je vais en faire 20 et je vais être K-O. Et du coup je vais être ridicule.


15h44 : Quelqu’un sait comment on dit : « Vous êtes aussi belle qu’une frappe enroulée d’Ángel Di María » en allemand ? C’est pour un ami présent à Dortmund.


15h24 : Je me suis mis du biathlon pour décompresser. Au début j’étais mal car c’est une Allemande qui gagnait. Puis finalement elle s’est faite coiffer au poteau par la sympathique italienne Dorothea Wierer. Ce que ça dit du match de ce soir ? Bah que Marco Verratti va planter un doublé.


15h04 : L’arbitre de ce soir sera donc Antonio Mateu Lahoz, l’homme qui arbitre tous les Clásicos. En creusant un petit peu ses statistiques, on se rend compte que c’est une bonne nouvelle pour Paris puisque l’Espagnol n’a arbitré qu’une fois le PSG. Et c’était une victoire 3-0 face au Bayern Munich en 2017. À l’inverse, Mateu Lahoz était au sifflet lors des défaites du BvB face à la Juventus en huitièmes de finales de C1 en 2014 et face à Tottenham l’an dernier. Et Marco Verratti peut souffler, il n’a jamais mis de carton rouge direct en C1. Que du bonheur donc.


14h45 : J’ai décidé de me remater tous les résumés des matchs à élimination directe du PSG en Ligue des champions depuis 2013, pour faire grimper un peu le confiance-mètre. Sauf les retours où on se fait éliminer, bien évidemment. Le 8 mars 2017 n’a jamais existé, Demba Ba ne m’évoque absolument rien et Presnel Kimpembe n’est que champion du monde. Le déni, quelle formidable invention.


14h08 : En train de lire tous les articles possibles et imaginables sur le match pour faire passer le temps. Vous le saviez, vous, qu’une des tribunes du Signal Iduna Park était surnommée le « mur jaune » ? Il paraît que l’ambiance y est exceptionnelle. Fun fact : pour les matchs européens et internationaux, sa capacité est réduite de 24 500 à 16 000 personnes, en raison de l’installation de sièges. Décidément, la Ligue des champions est toujours une belle occasion d’enrichir sa culture foot !



14h05 : Plus que six heures et cinquante-cinq minutes avant qu’Antonio Miguel Mateu Lahoz ne siffle le coup d’envoi du match. Soit vingt-quatre mille neuf-cents secondes. J’ai l’impression de compter les secondes comme quand on attend que son petit plat soit prêt dans le micro-ondes. Vite vite, le bip.



13h35 : Il n’est même pas encore 14 heures, et j’ai déjà écouté 126 fois l’hymne de la Ligue des champions en boucle. La mélodie est imprimée dans ma tête, je connais les paroles par cœur, même les passages en Allemand. Quand je ferme les yeux, je peux carrément VOIR la musique. Ça devient grave. OK Google, t’aurais pas un bon remède contre les chansons dans la tête ?


13h11 : « Putain ils sont classes, les TER allemands. » Après avoir longtemps cherché un « carré » pour s’asseoir, Arthur, Xavier, Alexandre et Pierre-Louis entament une partie « d’ascenseur » dans le train ICE 610 reliant Mannheim à Dortmund. Départ 12h36, arrivée 15h21. Un jeu de cartes que les Belges appellent « Rikiki », adjectif résumant par ailleurs tout à fait le niveau de leur trouillomètre. « Fast life : on a pris nos billets de train et d’hôtel sans savoir si on aurait des places pour le match, mais c’est bon, explique Arthur. On repart demain, à 10h. La devise du voyage ? « On n’est pas venus pour faire du tourisme. » De toute façon, il y a quoi à faire à Dortmund ? Ils n’ont pas vu le soleil depuis six mois. » Ils ont plutôt la tête à rentrer des lignes de codes en avalant du Red Bull, mais on ne l’écrit pas trop gros, car ils vont probablement lire ces lignes. Ils sont originaires de Brive, étudient à Paris, ont l’accent chantant, et se plaisent à surnommer leur interlocuteur « Mohamed Henni ». Je suis pourtant imberbe. Maman, tout va bien.


12h45 : Plusieurs volontés pour ce soir : une glissade de Kyky devant le Mur jaune, Dj Snake qui prend le contrôle de la sono et Tuchel qui fait un bras d’honneur aux dirigeants qui n’ont pas cru en lui. Le genre de cocktail que tu reprends même après la fin de l’happy-hour.



12h33 : Image exclusive (de notre reporter Théo) du côté droit parisien occupé par Thomas Meunier, et qui sera probablement squatté par Jadon Sancho dans quelques heures. Je vous laisse me dire qui est le seul des deux sur la voie.


12h14 : Côté cuisine, le menu est simple : en entrée, tartare de Hummels en verrine. En plat ? Un steak de Sancho, sans Witsel ni poivre. Et enfin, en dessert, un fondant au Bürki et sa sauce Hakimi. Oui, j’ai un très grand appétit.


11h50 : Je viens de croiser mon voisin de bureau, qui m’a encore chambré en me disant qu’on allait « se faire éclater » ce soir. Je lui ai répondu : « Et toi, ton équipe joue à quelle heure ce soir ? » Bien envoyé ça, pas vrai ? Il est fan de l’OM.


11h34 : Un tifo sur trois tribunes est annoncé par le club de Dortmund. La dernière fois qu’un club a fait ça face à nous, il s’est mangé une défaite 3-2 avec un but de Marquinhos. L’Histoire est en marche, les amis.


11h17 : Dans les couloirs du Transperceneige 9551 de 9h04 à destination de Francfort, les passagers semblent paralysés par la peur et se murent dans le silence. Ou dorment. Vincent, serveur au wagon-bar (voiture 14), bougonne en servant une formule petit-déjeuner : « Je vais louper la première mi-temps, le TGV dans lequel je travaille arrive à Marseille à 21h50. De toute façon c’est sur une chaîne cryptée, donc on va suivre ça avec une oreillette pendant le service du soir. Ce qui marche le mieux ? Le menu de Michel Sarran est un peu cher pour ce qu’il est, donc entre nous, il vaut mieux prendre un croque-monsieur et des chips. » Il annonce un 2-1 pour Paris en attrapant une madeleine. Venant d’un homme qui offre un carré de chocolat en cadeau, cela paraît fiable.


11h12 : En vrai, y en a assez des discours de victimes. On est le PSG, on ne doit avoir peur de personne. C’est pour ça que je fixerai dans les yeux n’importe quelle personne avec une veste du BvB, pour lui montrer que je ne suis absolument pas apeuré. Aussi car je sais qu’en cas de pépin, Leandro Paredes viendra m’aider à distribuer des beignes.


11h08 : Désolé d’être gagné par la dramaturgie, @AriGold. Tu as visiblement pas passé la même nuit que moi, et tu as bien de la chance. En attendant, nous, on tremble d’excitation. Quoi, la trouille ? Quelle trouille ?


11h02 : Ce qui me rassure, c’est qu’en cas de victoire nette et sans bavure ce soir, on va arrêter de nous bassiner avec Erling Håland ou cette hype autour de Dortmund. C’est quoi vos pronos, d’ailleurs ? Moi c’est 3-0 avec un doublé de Kyky et un coup de casque de Marquinhos.


10h53 : On prendra de temps en temps des nouvelles de Théo, envoyé spécial de So Foot à Dortmund. Non, ce n’est pas le « Théo » , le chat noir du PSG, heureusement pour nous.


10h47 : J’en ai rêvé toute la nuit. Mon héros, celui que j’attends au top depuis trois ans, ne porte pas de masque. Il n’a pas toutes les qualités du monde, il n’est pas aimé par la masse et par une partie du virage Auteuil. Mais moi, je m’en moque. Ney’, tu es le roi.


10h43 : Au menu pour le petit déj’ ce matin : « Café-Brioche », comme Kyky, pour avoir de la force. Il a intérêt à être dans un grand jour d’ailleurs, la pastèque.


10h40 : BONJOUR À TOUS ! Dans huit heures et vingt minutes, c’est le moment le plus important de l’année 2020. J’ai une boule dans le ventre. Et vous, ça va ? Allez venez, on est ensemble dans cette épreuve.
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