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Raphaël Guerreiro : « Paris est insurmontable. Pas Coentrão »

Propos recueillis par Martin Grimberghs
Raphaël Guerreiro :  «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Paris est insurmontable. Pas Coentrão<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

À 19 ans, Raphaël Guerreiro découvre les joies de la Ligue 1. En 17 matchs et 100% de temps de jeu, le Franco-Portugais a déjà compris que tout peut aller très vite dans le monde du football. Relégable à la mi-octobre, Lorient peut aujourd’hui viser bien plus haut après quatre victoires de rang. De quoi même rêver de Coupe du monde avec le Portugal.

Tu dors mieux depuis un mois ?Oh oui. On a réussi à surmonter la spirale négative. C’était plus qu’une spirale, parce que ça durait depuis le début du championnat. Maintenant, ouais, je dors mieux. Ça change tout en fait, ça rassure.

C’est quoi le tout premier truc que t’as fait après le coup de sifflet final ?Fêter la victoire. Sur le terrain. Dans le vestiaire. Après, je suis rentré tranquille à la maison.

Le déclic dans les têtes, il se passe à Évian ?Non, la semaine d’avant déjà. C’est le nul de Reims (ndlr : 13e journée) qui nous lance.

Pourtant la semaine d’avant, vous prenez 4-0 au Parc contre Paris et sans Zlatan. Dur ?Ben oui. 4-0, c’est toujours trop. Que ce soit contre Paris ou contre n’importe qui.

Vous restez sur un 12/12. Tu te sens invincible après une série pareille ?Non. Faut surtout pas s’enflammer.

Ajaccio la semaine prochaine, Lyon dans 15 jours, vous avez des raisons d’être ambitieux ?On peut dire que ce sont des équipes qui ne sont pas au mieux de leur forme. C’est important de prendre des points avant la trêve. Pour nous rassurer encore plus.

Tu penses qu’il va dire quoi, Christian Gourcuff, avant le prochain match ?De continuer sur notre lancée. Il croit de plus en plus en nous. Mais en fait, il ne dira rien parce qu’il s’est fait opérer de la hanche et qu’il est absent pour l’instant… (ndlr : il devrait être de retour pour la réception de Lyon le 22 décembre)

Tu commences à penser à l’Europe dans un coin de ta tête ?Faudra voir après la trêve. Mais oui, on va commencer à y penser, surtout si on continue à enchaîner. Sinon, ce sera la course au maintien.

T’as déjà échangé ton maillot après un match ?Oui. Avec Jérémy Sorbon (Guigmamp), Dimitri Payet de Marseille et Nicolas de Préville de Reims.

Comment tu choisis ?Payet, je ne le connaissais pas, non c’est plus au feeling. Sinon, Nicolas et Jérémy, c’est parce que c’est des potes.

T’étais dans quel état de stress avant ton premier match de L1 ? (ndlr : le 10 aôut dernier à Lille)
Pas de stress. J’avais déjà joué 38 matchs en Lique 2 la saison passée alors. Non, franchement aucun stress.

T’as fait quoi après ?Je sors pas. Mais ce soir-là, je me souviens, je suis parti pour l’aéroport à Paris. J’allais au Portugal pour ma première sélection avec les U21.

Comment tu penses fêter ton premier but ?Ah ça, comme Pedro Miguel Pauleta. L’aigle des Açores, bien sûr. Je lève mes deux bras horizontalement et je cours.

Alors, plutôt le synthé de Lorient ou le gazon de Caen ?Synthé, j’aime bien le synthé. J’ai des bonnes sensations dessus et puis ça convient bien à notre jeu, je trouve.

Lequel du groupe pourrait être le Pascal Chimbonda de 2006 ?Franchement, je sais pas. Mais celui qui le mériterait le plus, c’est peut-être Jérémie Aliadière. Ne fût-ce que pour sa saison passée.

Et toi, la Coupe du monde avec le Portugal, t’y penses un tout petit peu ?Ça ne me travaille pas, mais j’y pense. Mais si ça arrive, je serais le plus heureux du monde. Mais j’y crois un peu quand même. J’ai une petite chance.

Ton plus grand fantasme ? La Coupe du monde en juin avec le Portugal.

Plus que le titre avec Lorient ?Ouais, quand même. Mais de toute façon, il y a Paris…

Et au Portugal, il y a Coentrão ?Paris est insurmontable. Coentrão, il peut se blesser ou ne pas jouer au Real Madrid.

Il ressemble à quoi, ton dimanche type ?Très tranquille, à la maison. De toute façon, il n’y a pas grand-chose à faire le dimanche.

Comme ville, Caen ou Lorient ?Je préférais Caen, quand même. Mais, je ne connais pas encore totalement Lorient, donc…

C’est quoi ta plus grosse obsession ? Les jeux vidéos.

Tu regardes beaucoup de foot à la télé ?Ouais, quand même. Pas trop la Ligue 1, maintenant que j’y joue. Mais j’aime bien regarder les matchs. La Ligue des champions ou le championnat espagnol, à choisir.

Le plus beau but du week-end, il est pour qui ?Le mec de Stoke, Assa… Assaidi, je pense. Et le coup franc de Zlatan, bien sûr.

Le transfert de tes rêves ? Le Real obligé. Pour Ronaldo.

Peut être à la Coupe du monde ?Peut-être, oui…

David Pereira da Costa, le dix de cœur du RC Lens

Propos recueillis par Martin Grimberghs

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