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Qui vendre pour se payer Ángel Di María ?

Mathieu Faure
Qui vendre pour se payer Ángel Di María ?

Le PSG a l'argent pour s'acheter l'Argentin du Real Madrid. Problème : il n'a pas franchement la possibilité de l'utiliser à cause du fair-play financier. Dès lors, pour braquer le gaucher Ángel Di María, les dirigeants parisiens doivent vendre. Et cher. Ok, mais qui ?

Edinson Cavani

Acheté 64 millions d’euros au Napoli l’été dernier, l’Uruguayen possède toujours une belle cote à l’Argus. D’autant que son départ ne serait pas forcément mal vu par les supporters parisiens. Entre ses déclarations dans L’Équipe avant le match retour de Chelsea, sa seconde partie de saison, ses problèmes sentimentaux et son match à Stamford Bridge, le Matador a eu du mal à prendre la relève de l’icône Ibrahimović quand celui-ci s’est blessé. À 27 ans, Cavani représente une belle somme potentielle. Manchester United est intéressé par son profil et dégueule de pognon. Si la nouvelle équipe de Louis van Gaal se décidait à offrir 60 millions ou plus au PSG, difficile de refuser. Seul bémol, les Franciliens se retrouveraient avec le seul Ibrahimović comme numéro 9. C’est un peu léger pour la saison. Surtout si le Suédois venait à se blesser. Quoi qu’il en soit, Cavani et son physique christique représentent la plus grosse valeur marchande au sein de l’effectif. Tout sauf anodin.

Ezequiel Lavezzi

Finaliste de la Coupe du monde avec l’Argentine, et plutôt bon au Brésil, Pocho est au sommet des charts parisiens. Il n’a jamais été aussi bankable que maintenant. Auteur d’une énorme deuxième partie de saison – il termine avec 9 buts en Ligue 1, mine de rien, pas mal pour un mec qui manquerait un éléphant dans un couloir – et plutôt à l’aise avec l’Albiceleste, Lavezzi peut rapporter de l’argent. Il se dit que la Juventus serait intéressée par son profil. On parle d’un club qui vient de claquer plus de 18 millions d’euros sur Morata tout en présentant le jeune Espagnol comme l’équivalent de Van Basten, hein. Pour Lavezzi, bien entendu, on sera très loin des 60 millions, mais sur un malentendu, Nasser peut en tirer 30-35 millions et faire l’économie de son salaire. Le PSG perdrait son meilleur troubadour et son plus bel aimant à femmes, et la ville de Paris un patron de débit de boisson respecté. Mais Ángel Di María vaut bien un tel sacrifice.

Javier Pastore

Même pendant la crise, le marché de l’œuvre d’art s’est parfaitement adapté aux nouvelles données économiques. Parce que oui, Javier Pastore est une œuvre d’art. Même s’il a répété qu’il ne voulait pas quitter le club de la capitale, l’ancienne étoile de Palerme doit envisager un départ car le Parisien est versatile. Reste à lui trouver un nouveau lieu d’exposition. On pense à la Serie A où son football romantique et sans constance trouverait une place de choix. La Roma, la Juventus et l’Inter regardent l’Argentin de loin. Acheté 42 millions en 2011, le PSG ne le revendra jamais à cette hauteur. Sous contrat jusqu’en 2016, Pastore peut se vendre une grosse vingtaine de millions à un pigeon. Insuffisant pour se payer un Di María dans la foulée qui plus est, mais il aurait le mérite d’envoyer un signe à l’UEFA.

Blaise Matuidi

Prolongé en 2014 pour quatre saisons, le gaucher émarge maintenant à 12 millions d’euros annuel. C’est plus que Cavani, au passage. Auteur d’une bonne Coupe du monde avec les Bleus, Matuidi jouit d’une bonne réputation sur le marché. On oublie tout de suite les 60 millions d’euros que coûterait Di María en transfert, mais l’Argentin coûterait moins en salaire, dans l’ensemble, le club s’y retrouverait. Avec son profil box-to-box et ses quatre poumons, Matuidi plaît à la Premier League. Et quand on voit les tarifs pratiqués outre-Manche, on s’imagine les pupilles de Nasser se transformer en dollars à chaque fax reçu d’un Britannique souhaitant se renseigner sur la pieuvre. Dernière chose, et pas des moindres, Ángel Di María a joué toute la saison dernière au poste de Matuidi au Real Madrid. Autant dire que l’Argentin pourrait enfiler les chaussons de Blaise sans souci.

Le sponsor maillot

Manchester United vient de braquer Adidas (78 millions par an), mais aussi Chevrolet (559 millions sur sept ans). Avec ce combo, le club mancunien récolte 158 millions d’euros par an pour son maillot. Autant dire que Di María viendrait en tongs dans le Yorkshire. Pour le PSG, qui émarge à peine à 50 millions par an avec sa liquette (Nike et Fly Emirates), une telle somme serait une bénédiction. Plus besoin de vendre pour acheter et se mettre à l’équilibre sur le marché des transferts. Les dirigeants parisiens ont donc quelques jours pour renégocier les contrats signés. Et pas avec un sponsor qatari, hein. Michel Platini et ses acolytes ont flairé le coup. C’est ballot.

La corbeille VIP

Qui veut de Patrick Bruel pour une soirée d’anniversaire ? D’Enrico Macias pour un karaoké ? De Teddy Riner pour de la protection temporaire ? De Michael Youn pour quelques blagues dans une soirée mondaine ? De Nicolas Sarkozy pour une conférence sur la gestion du pouvoir ? De Tony Parker pour se faire un NBA 2K15 en live depuis son canapé ? Bref, la corbeille du Parc des Princes n’a jamais été aussi remplie depuis l’arrivée de QSI. Même Kevin Durant, la star NBA, a eu droit à son maillot parisien (Nike oblige). Mine de rien, cet espace très onéreux pourrait rapporter de l’argent au club. Suffit de bien commercialiser tout ça. Ça se tente, non ?

Comment se procurer le nouveau maillot de l'équipe de France ?

Mathieu Faure

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