S’abonner au mag
  • Coupes d'Europe
  • Ligue Europa
  • Quid des clubs français ?

Que peut-on attendre des clubs français en Ligue Europa l’an prochain ?

Par Nicolas Jucha
Que peut-on attendre des clubs français en Ligue Europa l’an prochain ?

Une finale FC Séville-Dnipro Dniepropetrovsk, cela donne des soucis de prononciation, mais cela peut aussi donner des idées aux clubs français. Comme celle qu'une victoire finale n'est pas forcément utopique à condition de jouer le coup à fond. Dès l'année prochaine ? Revue d'effectif des chances françaises.

Marseille, l’ADN européen

Depuis un quart de finale de Ligue des champions en 2012 – grâce notamment à l’invention du contrôle du cul par Brandão contre l’Inter Milan -, l’Olympique de Marseille a vécu deux parcours européens frustrants : une élimination sans gloire en phase de poules de Ligue Europa 2013 derrière Fenerbahçe et Mönchengladbach, et un parcours d’anthologie en Ligue des champions 2014, puisque « fanny sous le baby » devant Arsenal, Dortmund et Naples.

Mais en dépit des fiascos de ses deux dernières campagnes, l’OM reste à ce jour l’équipe française avec le plus grand passé européen : une victoire en Ligue des champions 1993, une flopée de finales perdues (C1 1991, C3 1999 et 2004), et quelques autres parcours intéressants notamment en 2008 et 2009, quand les Marseillais ne se faisaient sortir que par les futurs vainqueurs de la C3, le Zénith St-Pétersbourg ou le Shakhtar Donetsk.

On peut donc attendre de l’OM une performance honorable, raisonnablement au-delà de la phase de poules, d’autant plus que son entraîneur, Marcelo Bielsa, a déjà brillé dans cette compétition par le passé. En 2011-2012, El Loco avait emmené l’Athletic Bilbao en finale en éliminant avec brio le PSG (en poules), Manchester United (8e de finale), Schalke 04 (1/4 de finale) ou encore le Sporting Portugal (1/2 finale) avant d’exploser en vol contre l’Atlético Madrid. Une raison de plus de croire en Marseille la saison prochaine, car si Bielsa reste, il ne voudra probablement pas dénigrer la Coupe d’Europe…

Saint-Étienne, être stable et repenser aux 70s

Si l’AS Saint-Étienne reste sur deux campagnes européennes ratées, les Verts ont quand même affiché de sérieux progrès sur les deux dernières saisons. Incapables de passer l’obstacle Esjberg en 2013 alors que la victoire au Danemark à l’aller leur tendait les bras, les hommes de Christophe Galtier se sont offert le luxe d’un scénario dramatique à domicile contre Karabukspor – victoire aux penalties devant 27 000 personnes – cette saison. Une manière comme une autre de se remettre dans l’esprit des compétitions européennes, même si l’ASSE n’a pas converti l’essai en phase de poules.

Il faut dire que les Verts étaient en panne offensive – seulement deux buts en six matchs – et sont tombés dans le groupe de l’Inter Milan et surtout de Dnipro Dniepropetrovsk, futur finaliste de l’épreuve contre le FC Séville. Avec un peu plus de réussite, notamment une Madjer de Ricky van Wolfswinkel valable contre Qarabağ, les Stéphanois auraient pu espérer un meilleur destin. Ont-ils retenu les leçons de ces deux parcours frustrants pour faire mieux en 2015-2016 ?

La réponse viendra en partie de l’intersaison dans le Forez : si Christophe Galtier reste et que son groupe est plus ou moins stable, alors il sera possible de capitaliser sur les expériences récentes du club sur la scène continentale. Sinon, il faudra reconstruire et s’appuyer sur un passé beaucoup plus lointain, les années 70, quand l’ASSE faisait partie des références du foot européen. Même en cas de départ de ses cadres – Ruffier, Perrin, Hamouma ou encore Tabanou – l’AS Saint-Étienne aura malgré tout le potentiel pour sortir de la phase de poules, à condition d’être moins naïf que sur les deux dernières campagnes.

Ne pas trop espérer d’Auxerre, un peu plus de Bordeaux

Difficile d’imaginer dès à présent les performances du dernier représentant français en Ligue Europa la saison prochaine. Si Bordeaux – 6e de Ligue 1 – et Auxerre – vainqueur potentiel de la Coupe de France – sont deux clubs avec une vraie histoire européenne, seul Bordeaux apparaît en mesure de pouvoir disputer la C3 à fond. Car depuis la fusion entre la Coupe des coupes et la Coupe UEFA en 1999-2000, aucun club français de seconde division n’a su briller dans les joutes européennes. Lorient a été battu au premier tour de la C3 2002-2003 par Denizlispor, quand Châteauroux (2004-2005) et Guingamp (2009-2010) se faisaient littéralement balayer dès leur entrée dans le tournoi par le FC Bruges et Hambourg.

Autant dire que l’indice UEFA français a intérêt à supporter le PSG samedi prochain en finale de Coupe et ainsi voir une qualification de Bordeaux. Si les Marine et Blanc restent sur une piteuse élimination en phase de poules 2013-2014, leurs états de service passés laissent augurer de meilleures chances : huitième de finale en 2012-2013 contre Benfica, quart de finale de Ligue des champions 2010 contre Lyon et, plus loin, contre le FC Valence en 2003-2004, futur vainqueur de l’épreuve. En Ligue Europa, Bordeaux échoue rarement avant les seizièmes de finale, et avec un entraîneur, Willy Sagnol, biberonné au Bayern de Munich, on peut imaginer les Girondins vendre chèrement leur peau en cas de participation à la Coupe d’Europe.

Après la trêve internationale, place au festin !

Par Nicolas Jucha

À lire aussi
Articles en tendances
02
Revivez : France-Allemagne (0-2)
  • International
  • Amical
  • France-Allemagne
Revivez : France-Allemagne (0-2)

Revivez : France-Allemagne (0-2)

Revivez : France-Allemagne (0-2)
32
Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)
  • International
  • Amical
  • France-Chili
Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)

Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)

Revivez la victoire de la France face au Chili (3-2)
Logo de l'équipe France
EDF, le coup de la panne
  • International
  • Amical
  • France-Allemagne (0-2)
EDF, le coup de la panne

EDF, le coup de la panne

EDF, le coup de la panne
Logo de l'équipe Géorgie
Willy Sagnol headcoach of Georgia during talks to Ovidiu Hategan (ROU) referee in action during UEFA European Championship Qualifying: Group A match between Spain and Georgia at Stadium Jose Zorrilla on November 19th in Valladolid (Spain) (Photo by Luis de la Mata / SportPix/Sipa/ USA) - Photo by Icon sport   - Photo by Icon Sport
Willy Sagnol headcoach of Georgia during talks to Ovidiu Hategan (ROU) referee in action during UEFA European Championship Qualifying: Group A match between Spain and Georgia at Stadium Jose Zorrilla on November 19th in Valladolid (Spain) (Photo by Luis de la Mata / SportPix/Sipa/ USA) - Photo by Icon sport - Photo by Icon Sport
  • International
  • Géorgie
Géorgie : le roman de Sagnol

Géorgie : le roman de Sagnol

Géorgie : le roman de Sagnol

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine