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Quand un narco demandait l’autorisation à Asprilla pour tuer Chilavert
La clause libératoire, façon narcotrafiquant.
En 1997, la Colombie affrontait le Paraguay lors d’un match éliminatoire à la Coupe du monde 1998. À la fin de la rencontre, Faustino Asprilla, l’attaquant de la sélection colombienne de l’époque, et le mythique gardien Chilavert ont une discussion musclée qui cause l’expulsion des deux protagonistes. Les joueurs prennent le chemin des vestiaires, et les caméras captent le moment où le portier envoie un coup de poing en plein visage du buteur de Newcastle, qui était assis. Résultat, ce premier coup déclenche une bagarre générale sur la pelouse.
Comme « Tino » Asprilla le raconte, dans un documentaire diffusé sur Telepacífico, on lui aurait proposé, à l’issue de la rencontre, de tuer son rival du soir : « À peine le match terminé, j’ai reçu un appel : « Salut, je suis Julio Fierro (un narcotrafiquant colombien), tu peux venir à mon hôtel dans les dix minutes, j’aimerais te parler. » Donc j’y suis allé et le type qui m’avait appelé était avec dix autres mecs bourrés. » Il poursuit l’histoire folle : « J’étais là avec Víctor Aristizábal et ils m’ont dit : « Nous avons besoin de ton autorisation pour que ces deux mecs que tu vois là restent à Asunción, ils veulent tuer ce gros Chilavert. » Je ne pouvais pas y croire, je leur ai répondu qu’ils étaient complètement fous. Pour moi, ce qui se passe sur la pelouse reste sur la pelouse. Oui, Chilavert m’a mis un coup de poing, on s’est disputé, mais après ça, tout est terminé.
Andrés Escobar n’avait pas eu la chance de José Luís.
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