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Quand le Barça prenait le bouillon à l’Olimpico

Par Eric Marinelli
Quand le Barça prenait le bouillon à l’Olimpico

Avant sa réception du FC Barcelone ce mercredi soir, très peu donnent cher de la peau de l'AS Roma. Pourtant, les Giallorossi ont déjà épaté dans une situation similaire face à des Blaugrana trop sûrs de leur fait. C'était il y a plus de 13 ans, en février 2002. Francesco Totti et Luis Enrique étaient déjà présents.

« Capello pense trop à défendre. Il ne serait pas adapté à un public comme celui de Barcelone. » Nous sommes le 26 février 2002, et Patrick Kluivert se charge de mettre le feu aux poudres avant le match retour de la deuxième phase de groupes entre le FC Barcelone et l’AS Roma. Qu’importe que son ancien coach au Milan AC soit alors pressenti pour succéder en fin de saison à Carles Rexach sur le banc barcelonais. Une semaine plus tôt, le buteur hollandais s’est de toute manière déjà évertué à contrecarrer les plans de Capello et de sa Louve en profitant d’une erreur de Candela pour inscrire l’égalisation des Blaugrana (1-1). Résultat, après trois matchs nuls en autant de rencontres, la Roma est sous pression. Comme Fabio Capello qui répond sèchement : « Que Kluivert pense à jouer. Je m’occupe d’entraîner la Roma. Et puis son accusation n’est rien d’autre qu’une fausse étiquette. Avec moi sur le banc à Milan, Kluivert a joué toute la saison pour ensuite être vendu quand j’avais déjà quitté le club. » Ambiance.

Totti encense Rivaldo, Capello joue l’offensive

Très loin du règlement de compte entre ex-Milanais, Francesco Totti préfère, lui, parler beau jeu : « J’adore Rivaldo, je l’ai toujours dit. C’est un joueur extraordinaire : classe, rapide, avec le sens du but, un plaisir pour le spectacle. En ce moment, c’est le plus fort du monde. Mais arrêtons de parler d’un duel entre nous deux. Ce sera Roma contre Barcelone et non pas moi contre lui. » Le Brésilien est alors au sommet de sa forme et s’impose comme la pièce maîtresse d’un trio dévastateur avec Kluivert et Saviola, souvent suppléé par… Luis Enrique. À tel point que le Barça fait figure de favori même si la Roma est championne d’Italie en titre. Sans doute tout autant fatigué des critiques au sujet de sa frilosité offensive que conscient des besoins de sa formation, Fabio Capello sort l’artillerie lourde.

Ce sera cette fois un 3-4-3 plus qu’alléchant sur le papier. Avec Francesco Antonioli dans les cages. Un trio Panucci-Samuel-Zebina pour faire le ménage. Un infatigable milieu Cafu-Lima-Emerson-Candela. Et surtout un tridente Totti-Delvecchio-Batistuta en attaque. Les quelque 69 869 spectateurs payants enregistrés à l’Olimpico (pour un peu plus de 2 millions de recette) peuvent donner de la voix. Non sans avoir apprécié l’impressionnant tifo « tricolore » (symbole du Scudetto) réalisé par les tifosi romains en tribune Tevere.

L’Aeroplanino sur la piste

La rencontre démarre toutefois très timidement avec une Roma trop tendue pour faire le jeu. Ce que ne parvient pas non plus à réaliser le Barça malgré un Rivaldo remuant. Le Brésilien est d’ailleurs le seul homme à se montrer dangereux et aurait sans doute déjà ouvert le score sans un hors-jeu signalé à tort à son encontre. De l’autre côté, Pepe Reina n’a, lui, pas été inquiété le moins du monde, puisqu’à la pause, la Roma n’a toujours pas cadré le moindre tir. Mais Fabio Capello a encore une carte dans la manche pour faire décoller la Roma : l’Aeroplanino Vincenzo Montella, qui fait son entrée dès la reprise à la place de Delvecchio. Le vent vient de tourner.

Plus incisive et mobile, la Louve inquiète enfin le Barça. Décalé par Totti, Candela prend sa chance peu avant l’heure de jeu. La tentative du Français se dirige loin du cadre, mais c’est sans compter sur Emerson qui dévie presque involontairement. Pris à contre-pied, Reina est impuissant, l’Olimpico peut exploser pour acclamer l’ouverture du score des siens. Le plus beau reste encore à venir. Sur un nouveau service de Totti, Montella se joue effectivement du Français Christanval pour doubler la mise de superbe manière. Le Barça est à terre, l’Olimpico en délire. D’autant plus que Tommasi corse l’addition avec brio dans le temps additionnel. Capello peut savourer. Avec sans doute une grosse envie d’aller toucher deux mots à Patrick Kluivert.

Tensions Capello-Montella, Roma éliminée

Le Hollandais ne se démonte pourtant pas après le match : « Capello doit m’avoir écouté, vu la façon dont il a changé son attaque. » Mais l’entraîneur italien a cette fois d’autres chats à fouetter. En effet, Montella, auteur d’une entrée décisive, ne se prive pas pour étaler ses états d’âme dans les médias et réclamer plus de temps de jeu. Capello en a vu d’autres et balaye la polémique : « Je suis payé pour choisir, je suis sur le banc pour décider, pas pour me faire influencer par des sympathies. » Heureusement, la Roma a toutes les raisons de se réjouir, comme en témoigne Francesco Totti : « Nous sommes premiers (du groupe) avec une prestation qui a fait comprendre à tout le monde que la Roma n’est inférieure à personne. C’est une grande satisfaction d’avoir fait match nul au Camp Nou et de gagner à l’Olimpico. Le chemin est maintenant en descente. » Sans doute trop escarpée puisque la Roma sera incapable d’aller au bout. La faute à un match nul à domicile contre Galatasaray (1-1), et une défaite à Liverpool (2-0). Incorrigible.

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Par Eric Marinelli

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