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Portrait de Renato Sanches, le diamant du LOSC

Par Maxime Brigand et Andrea Chazy, à Lille
Portrait de Renato Sanches, le diamant du LOSC

Espéré en haut de l’affiche depuis ses prouesses avec le Portugal lors de l’Euro 2016, Renato Sanches a changé de peau. Il n’est plus ce Golden Boy en perdition, traînant son spleen au Bayern dans l’attente de jours meilleurs, mais bien un milieu de terrain moderne qui a fait les beaux jours du LOSC lorsque son corps le lui a permis. Récit d’une mutation qui lui a offert cet été ce qu'il attendait depuis des années : un retour dans un grand club européen, en l'occurence le PSG.

Pour certains, c’est l’ouverture des portes d’un rêve. Ils ont en même temps peur et envie, mais il faut les voir regarder avec amour ce drôle de type aux lunettes fines et à la mèche beckhamienne. Au début du mois de novembre 2017, à Raleigh, la capitale de la Caroline du Nord, plus de 500 personnes se massent dans une salle d’un hôtel Hilton pour écouter religieusement Robbie Davidson. Robbie est le pape des platistes, ces hommes et ces femmes convaincus de ne « pas vivre sur une boule qui tourne et vole dans l’espace ». Leur Terre n’est pas ronde, mais plate, et l’hiver 2017 marque un tournant dans leur vie : la Conférence internationale sur la Terre plate (FEIC), organisée par la Flat Earth Society, vit sa première édition. Il est possible d’y croiser les basketteurs Kyrie Irving et Shaquille O’Neal ou encore le rappeur B.o.B. Il est surtout possible d’y entendre une histoire : la Terre serait finalement un disque immobile recouvert d’un dôme géant sous lequel gravitent la Lune, le Soleil et les étoiles. Ainsi va la fin de l’année 2017, sorte de fenêtre géante ouverte sur de drôles de phénomènes. En voilà un autre : le mercredi 29 novembre, alors que Chelsea, champion d’Angleterre en titre, reçoit Swansea pour le compte de la quatorzième journée de Premier League, un homme se fige au beau milieu des débats et crache dans le vide. Il a 20 ans, des dreads généreuses, et touche sans aucun doute le point le plus bas de sa jeune carrière. Preuve par l’absurde : à la trente-deuxième minute de la rencontre, Renato Sanches se retourne et fait un beau plat du pied sécurité en direction d’un panneau publicitaire situé sur sa gauche.

Bête blessée

À l’époque, une question tourne en boucle dans toutes les têtes : mais où est passé le gosse souriant, libre dans sa tête, mi-buffle, mi-serpent, élu Golden Boy un peu plus d’un an plus tôt sous le nez de Marcus Rashford et Kingsley Coman ? Ce qu’il en reste est une tonne d’espoirs, qui écrasent le gamin de la Musgueira. Son entraîneur d’alors, Paul Clement, se gratte la tête et semble prisonnier d’un casse-tête impossible. Au Bridge, dans la foulée de la rencontre perdue par ses hommes, il lâche en conférence de presse : « Ce soir, je pense à Renato, car c’est un joueur très talentueux, qui ne peut actuellement pas montrer tout le talent qu’il a. Il se bat pour retrouver de la confiance, pour retrouver la forme. Nous pensons être le bon club pour le sortir de cette merde. Il faut qu’il recommence par les bases, par faire des choses simples. En ce moment, je le vois essayer de faire des choses très difficiles, mais il rate beaucoup de choses simples. Sa confiance est très faible. »

 J’ai une force en moi et, à l’époque, je ne ressentais plus cette force. Je ne sentais rien, sinon que ça n’allait pas bien.

Quelques semaines plus tard, dans un entretien donné au Times, l’ancien adjoint de Carlo Ancelotti, éjecté du banc de Swansea avant Noël, enfonce le clou et évoque un joueur plus « endommagé » qu’il ne pensait, portant « le poids du monde sur ses épaules » une fois les lumières des stades allumées, mais toujours capables de marcher sur les autres pratiquants de son sport la semaine lors des séances d’entraînement. Renato Sanches, lui, se sent tout simplement « faible », presque vide. Une blessure aux ischio-jambiers subie au début de l’année 2018 va finir par le pousser dans « la descente ». Début 2020, l’international portugais soufflera : « J’ai une force en moi et, à l’époque, je ne ressentais plus cette force. Je ne sentais rien, sinon que ça n’allait pas bien. »

Le 22 février dernier, miracle : pour la deuxième fois en cinq ans, Renato Sanches a remis les pieds à Stamford Bridge, et c’est une autre pièce qui s’est jouée. Au cœur d’un huitième de finale aller de Ligue des champions où la majorité de ses coéquipiers se sont cognés la tête contre leur plafond technique, le Portugais, numéro 18 sur le dos, a enchaîné les sortilèges et ressorti sa palette tactique extra-large sous les yeux de l’Europe du foot. Aligné à droite du 4-2-3-1 pensé par Jocelyn Gourvennec, le joueur du LOSC a en réalité visité toutes les zones du terrain pour offrir au maximum à ses partenaires sa capacité à absorber toute forme de pression adverse. Capable de s’orienter à droite comme à gauche, de varier les prises de balle, de résister à toutes sortes de prise et de se construire une autoroute avec de la poussière, Renato Sanches a sorti une première période assez royale et filé du temps, mais aussi de l’espace, à ses potes en jonglant avec le sablier d’un côté, la variété de ses transmissions de l’autre. Gourvennec n’a d’ailleurs pas laissé les louanges au fond de ses poches : « Il a évolué dans une position excentrée qu’il connaît bien. Il a été intelligent pour jouer à la fois là-bas et venir à l’intérieur leur créer des problèmes. Ça a été intéressant pour l’équipe, car il a fait défendre les joueurs de Chelsea. » En se marrant dans les petits espaces et en aimantant les ballons, il a surtout probablement validé son retour prochain sur les hauteurs du football européen. Mais comment une telle boucle a-t-elle été rendue possible ? On rembobine.

Ça vient de la rue

À l’été 2018, alors que l’équipe de France soulève le monde, Renato Sanches regarde le Portugal sortir dès les huitièmes de finale du Mondial russe depuis le fond de son canapé. Voilà plus d’un an et demi qu’il n’a plus mis les pieds en sélection, enchaîne les pépins physiques et traîne son spleen au Bayern. Les éclaircies munichoises du bonhomme sont rares. Fin septembre 2018, il s’offre tout de même un bel enchaînement, dont une masterclass livrée dans son ancien salon, l’Estádio da Luz, face au Benfica. Face à la presse, son entraîneur au Bayern, Niko Kovač, savoure : « La performance de Renato a été excellente. C’est un joueur magnifique, plein de qualités. J’avais dit qu’il ne viendrait pas à Lisbonne pour être guide touristique. Il est arrivé au Bayern il y a deux ans et, forcément, il a fallu qu’il s’adapte. Aujourd’hui, ça va mieux. Il aura d’autres opportunités de jouer. Les applaudissements du public, son but, tout ça est très rare, et je dois remercier les supporters pour ce geste. » Comme à chacun de ses réveils, Renato Sanches retrouve furtivement la sélection nationale, mais comme à chacun de ses réveils, il va aussi rapidement retomber dans une sale routine : celle du monstre des séances qui peine à répéter les promesses de la semaine le week-end. Au printemps 2019, un homme, lassé de voir le prodige se battre avec les pièces de son puzzle personnel, décide de faire le voyage jusqu’à Lisbonne pour un tête-à-tête.

Je lui ai expliqué que le LOSC pouvait être le cadre parfait pour sa peinture. Je connaissais ses qualités et je savais qu’il pouvait parfaitement entrer dans le modèle du jeu du club.

Luis Campos, alors conseiller de Gérard Lopez au LOSC, connaît Renato Sanches depuis ses jeunes années au Benfica et a l’intime conviction que Lille peut être un tremplin idéal pour ramener le Lisboète sous les projecteurs. Explications : « Dès notre première rencontre à Lisbonne, je lui ai très clairement présenté le projet du club : une équipe très jeune, avec d’énormes potentiels entourés par quelques joueurs expérimentés comme José Fonte, qu’il connaissait déjà de la sélection. Je lui ai expliqué que le LOSC pouvait être le cadre parfait pour sa peinture. Je connaissais ses qualités et je savais qu’il pouvait parfaitement entrer dans le modèle du jeu du club. C’était une pièce parfaite. C’est exactement ce qu’il lui fallait : de la place pour s’exprimer, pour jouer, être important dans un projet… Finalement, il a accepté et a amené son énergie, sa folie, son envie de tout donner à toutes les minutes. L’essentiel était aussi qu’il se sente bien dans sa vie de tous les jours, qu’il redevienne heureux. »

Appuyé par sa Cellule d’appui aux joueurs (CAJ), tenue par quatre personnes du club chargées de répondre quotidiennement aux demandes des joueurs pour qu’ils puissent se concentrer à 100% sur le terrain, et bien aidé par la présence dans le vestiaire d’une importante communauté lusophone (Jardim, Gabriel, Djaló, Fonte, Reinildo, Xeka, Araújo…) dont José Fonte, essentiel pour convaincre Sanches de venir en France, Campos a vite réussi la première partie de son pari. L’arrivée du champion d’Europe 2016 au LOSC va également être un win-win pour toutes les parties, que ce soit pour un club passant doucement les étapes de son projet ou pour un joueur monté très haut qui ne demande plus qu’à repartir. « À son arrivée, il voulait simplement retrouver sa place dans le paysage du foot mondial, resitue Fonte. Il était triste à Munich, et là, le risque n’était pas hyper grand : on allait l’aider à s’adapter, lui laisser du temps… Renato était encore un jeune joueur, mais il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de joueurs comme lui dans le foot. Il a une telle puissance, une telle force pour se sortir du pressing par le dribble, pour faire avancer le ballon, pour se créer des occasions… Il lui fallait juste retrouver du rythme. »

Récupérer un ancien Golden Boy, qui arrive du Bayern, et lui faire comprendre qu’il va tâter un peu de banc à Lille, ce n’est pas simple.

Autre objectif : que Renato Sanches retrouve une forme d’insouciance dans son jeu et son côté « joueur de rue » . Le staff en place ne met d’ailleurs pas longtemps à prendre pleine poire l’unicité du bonhomme. « Dès les premières séances, on a vu qu’on avait face à nous un joueur d’un autre niveau, indique ainsi l’adjoint de Christophe Galtier, Thierry Oleksiak. Il avait besoin de se rassurer sur le plan physique, car il avait eu pas mal de petits pépins qui le faisaient un peu psychoter, mais notre rôle a surtout été de lui donner les bonnes clés pour qu’il puisse mettre ses qualités individuelles au service du collectif. Dans cette quête, Renato est un cadeau : il est très réceptif, très ouvert. Néanmoins, comme c’est un joueur à part, il lui faut quelque chose de costaud en face, sinon il peut vous avaler. » Interrogé en novembre 2020, Galtier confiait avoir dû, dans un premier temps, canaliser la bête, arrivée dans le Nord avec l’énergie d’une « voiture miniature dont tu remontes le mécanisme et qui fonce dans tous les sens ». « Il pensait avoir le niveau qui était le sien à l’Euro 2016, sauf que ce n’était pas du tout le cas. Il avait faim, si bien qu’il voulait tirer le corner et le reprendre de la tête en même temps, pointait également le nouveau coach du PSG. Récupérer un ancien Golden Boy, qui arrive du Bayern, et lui faire comprendre qu’il va tâter un peu de banc à Lille, ce n’est pas simple. »

Surveillé comme la plus précieuse des voitures de course, Renato Sanches, notamment pris en main par le jeune adjoint Jorge Maciel qui a aussi parfois joué le rôle de traducteur, a parfois râlé, n’a pas toujours été régulier, mais a fini par sortir plusieurs prestations majuscules lors de ses deux premières saisons nordistes. On peut penser à son Lille-Dijon fou de novembre 2019, qui a été sa première vraie fête en Ligue 1, à sa prestation de gala sortie dans la foulée face à Montpellier – lors de laquelle il a entre autres humilié Arnaud Souquet -, ou encore à son match à Angers disputé en février 2020. On peut aussi penser à quelques sorties face au PSG ou évidemment à sa masterclass de San Siro, en novembre 2020. « Ce match était complètement dingue, sourit Oleksiak. Je l’ai revu plusieurs fois. Renato a fait une rencontre incroyable. On avait travaillé des sorties de balle et, au bout du compte, il a sorti les ballons tout seul. Quand tu es sur le côté, ce type de joueur te donne beaucoup d’humilité. En fait, il a bonifié notre plan en y ajoutant sa petite touche personnelle, en le faisant grimper d’un étage. »

Assez pour parler d’un retour définitif au premier plan ? Pas encore, Renato Sanches pouvant encore faire rentrer trop d’idées à la seconde dans sa tête et perdre le fil de quelques rencontres. Dans ce cadre, le rôle de Maciel a aussi été très important, et l’ancien adjoint de Jocelyn Gourvennec sort une image pour résumer l’apaisement progressif du joueur : « Je pense que le plus bel échange que j’ai eu avec lui est celui que l’on a eu à Angers, le soir du titre. Tout le monde était déjà dans le vestiaire, et on est retournés sur le terrain tous les deux. On a parlé dix-quinze minutes, et il m’a dit :« Tu vois, Jorge, ici, je suis content, car il y a beaucoup de gens qui m’aiment bien. Je me sens bien ici. Toi, José, Xeka, Tiago, Reinildo, vous êtes ma deuxième famille. C’est très important pour moi et, grâce à vous, je me sens désormais prêt à partir n’importe où dans le monde et à n’importe quel niveau. Quand j’étais parti au Bayern, je ne l’étais pas. »Toutes les épreuves l’ont endurci, il peut désormais tout affronter, tout supporter sur ses épaules. C’est devenu quelqu’un de plus stable et aujourd’hui, il s’amuse, ce qui est le plus important. »

Je lui avais dit : « Cela ne sert à rien de parler de revanche. Il faut avancer maintenant, tu n’as rien à prouver. Montre sur le terrain les valeurs que tu as, point à la ligne. »

« C’est un moteur qui peut te mettre la pression »

Si l’épanouissement personnel appartient d’ordinaire au petit monde de LinkedIn, il prend également tout son sens avec Renato Sanches. Pendant de long mois dans le Nord, le Portugais a pourtant réfléchi à l’envers. La faute à cet été doré de 2016, après lequel il a longtemps couru. « Lors de ses premiers entretiens, il ne parlait que de revanche, resitue Maciel. On en avait discuté, et je lui avais dit :« Cela ne sert à rien de parler de revanche. Il faut avancer maintenant, tu n’as rien à prouver. Montre sur le terrain les valeurs que tu as, point à la ligne. » » Le cocktail entre exigence et émotion cherche encore parfois son équilibre, et c’est d’ailleurs pour ça que Gourvennec comparait son numéro 8 à « une boule de feu ». Côté pile : à l’entraînement, Renato Sanches pouvait ainsi engueuler les jeunes et les cadres qui ne s’arrachent pas suffisamment à son goût sur un toro. « Il peut leur dire :« Oh, vous ne voulez pas travailler les gars ? Réveillez-vous, allons-y, appliquez-vous ! »C’est un moteur qui peut te mettre le pression, même à son entraîneur », appuie, un brin amusé, Jorge Maciel. Côté face : il pouvait s’embrouiller avec un coéquipier, ce qui s’est passé la saison du titre lillois lors du déplacement à Nice, où le milieu lillois n’est pas passé loin d’échanger des châtaignes avec Burak Yılmaz. « Avoir ce type de moments avec Burak montre que Renato a beaucoup de caractère et de personnalité », résume son capitaine, José Fonte.

De l’aveu de tous, Renato Sanches est surtout, à bientôt 25 ans, un autre homme. Une version 2.0, plus canalisée que la précédente, mais aussi plus constante. Jorge Maciel en a pris conscience lors du confinement du printemps 2020 où, rentré au Portugal, l’entraîneur adjoint s’était envoyé d’anciens matchs de Liga NOS diffusés à la télévision, dont les premiers matchs de Renato avec Benfica. Le jour et la nuit. « Je lui ai envoyé une photo de lui lorsqu’il avait 16 ans, et il m’a répondu :« Pfff, je déteste me voir… Je ne suis plus du tout le même joueur aujourd’hui. »Il sait qu’il a évolué, et ce, grâce au fait qu’il a évolué dans différents championnats, ce qu’il lui a permis d’affronter d’autres contextes, d’autres problèmes. » Un élément concret de sa mue : sa capacité à se retourner sur un pas et à exploser sur les premiers mètres. Maciel fait la leçon : « Renato avait des petits détails dans son jeu, issus de sa formation au Benfica, qui ont pu dans un premier temps poser problème à son arrivée à Lille. Au Benfica, pour faire progresser le ballon, ils aiment bien répéter le schéma suivant : appui, remise, troisième homme. Parfois, c’est bien, mais il faut aussi savoir garder le ballon et se retourner directement, car tu n’as pas toujours besoin de jouer en remise. D’autres fois, tu n’as pas le temps de te retourner, donc il faut que tu apprennes à regarder avant qui est derrière toi, notamment en France, où les milieux adverses mettent beaucoup d’impact, parfois même en te prenant en individuel. »

Le pénis de Renato Sanches devrait être exposé quelque part.

L’histoire voulait désormais que Renato Sanches, qui aurait pu rejoindre le Barça l’été dernier sans une blessure au ménisque, vivait ses derniers mois dans la capitale des Flandres. On l’a longtemps annoncé au Milan, un temps à Liverpool, mais c’est finalement au PSG que la suite va s’écrire, où il va retrouver Luis Campos, Christophe Galtier et Thierry Oleksiak. Au printemps dernier, voilà ce que confiait Campos : « Le Bayern a sans doute été la première barrière sportive de sa jeune carrière. Aujourd’hui, il connaît mieux son corps, le foot… On a un Renato plus mature que le gamin qui a été champion d’Europe ou qui a été élu Golden Boy. Je pense que le Renato d’aujourd’hui est plus complet, bien plus complet et qu’il peut franchir désormais ce pas supplémentaire. » Conscient qu’il ne pouvait pas retenir son ami bien plus longtemps dans le Nord, où il a livré une dernière copie merveilleuse face à Rennes en mai, José Fonte, lui, allait même un peu plus loin : « On dit qu’il retrouve son niveau de l’Euro 2016, mais je crois qu’on n’a pas encore vu le meilleur Renato. J’espère qu’il sera bientôt l’un des meilleurs joueurs du monde, et il le sera, j’en suis sûr. » En attendant de marcher sur le monde, Renato Sanches peut d’ores et déjà se vanter d’être l’un des footballeurs les plus burnés de la planète. Ce n’est pas lui qui le dit, mais son ex… coéquipier du Bayern Javi Martínez, qui a vanté dans un live du Youtubeur Mostopapi son appareil reproducteur ainsi : «  Le pénis de Renato Sánches devrait être exposé quelque part. » C’est déjà un grand début.

Dans cet article :
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Par Maxime Brigand et Andrea Chazy, à Lille

Tous propos recueillis par MB et AC, sauf mentions.

Article initialement publié en avril 2022.

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