Message posté par Cafu crèmeJe crois que quand on te rabâche les mêmes en boucle à un an de la présidentielle, stupides ou pas, ça finit par toucher tout le monde. Souvenons-nous du fameux « sentiment d’insécurité » qui ne correspondait à aucune réalité statistique. On connaît la suite.
Pour la cancel culture comme la reconnaissance d’autres trucs, je crois qu’on a un peu trop mis les problèmes sous le tapis pendant longtemps et pensant que la devise du pays suffirait.
Les questions de genre, de race sont des sujets essentiels qui traversent beaucoup de société et auxquels on n’a même pas su proposer une oreille attentive. Faut que ça sorte désormais. Donc je comprends les revendications de changer de paradigme sur le passé colonial, la religion et sa pratique, l’égalité des sexes etc. Je ne comprends pas tout parce que pas concerné moi même ou trop je m’en foutiste (ou trop vieux?) mais faut bien que les plus jeunes se fassent un pays à leur image.
Évidemment ça choque les vieux, plus nombreux et au pouvoir. Il semble y’avoir une rupture entre le modèle républicain et ceux qu’il était supposés embrasser qui aujourd’hui ont envie de lui cracher à la gueule. On doit être capable de les écouter et proposer des évolutions ou ils essaieront de faire comme leurs grands parents
Pour moi le sujet est là mais l’islamo gauchisme j’adhère pas.
(Tiens vous avez regardé le documentaire sur France 2 sur les paysans? C’était bien foutu et ça incarnait une rupture que personne ne voulait voir)
(Beaucoup de réponses à donner, je commence avec toi!)
T'adhères au concept de néo-libéralisme?
C'est la même chose, a priori ça ne définit rien du tout mais la critique lui fait prendre corp dans la réalité, il n'y pas un gauchiste de compète qui aurait idée de le remettre en question et tout le monde sait de quoi on parle...
«Que les plus jeunes se fassent un pays à leur image»
Heuuu, t'es au courant qu'il y a des jeunes de droite et même de plus en plus d'extême-droite?
Quant au dits «vieux», je le répète, mais je ne crois pas qu'on puisse faire évoluer la société à marche forcée (sauf conditions particulière, genre une guerre).
Enfin faut rappeler un truc à mon sens essentiel, la matrice des concepts dont on parle (intersectionnalité,
racial studies, gender studies, etc), c'est le liberalisme dont l'un des paradigmes essentiels, c'est le droit.
Avant toute chose, ils (les concepts et luttes afférentes) sont destinées à la reconnaissances de droits, pas à réduire des inégalités de fait, ça ça serait une conséquences éventuelle dont on recherche les effets dans la société américaine depuis la fin de la ségrégation...
AU mieux (ou au pire, c'est selon) on arrive à la discrimination positive, merveilleux oxymore s'il en est.
«Le sentiment d'insécurité»
Ah oui, on y reviens! J'avais posté un truc il y a quelque mois qui montrait les pratiques en interne pour maquiller les statistiques de la police, un syndicaliste du métier qui payait son action montrait par un exemple pour lequel il était concerné (il avait participé à la plainte contre la préfecture de mémoire) comment toute la chaîne administrative et politique était concernée.
J'imagine que ça doit être comme le sentiment de précarisation, c'est dans la tête des concernés!