« Je ne pense pas et je n’espère pas que les joueurs aient pour l’instant la tête ailleurs. Autant avec Laurent Blanc, certains avaient des ambitions individuelles importantes, comme l’échéance de la Coupe du monde qui arrivait en fin de saison (2010), et même pour lui qui allait probablement partir en sélection, autant ce groupe-là était sain. Mais actuellement, il l’est encore plus car il n’y a pas ce côté carriériste » , explique l’arrière central avant de détailler le propos. Parce qu’évidemment, ça demandait éclaircissement.
« Il y a de gentils mecs dans cette équipe, ça nous joue des tours parce qu’on manque parfois de caractère, mais l’avantage, c’est qu’il n’y a jamais rien de malsain dans le vestiaire, confie-t-il. Je pense que ce groupe n’est pas calculateur, et ça ne jouera pas sur la fin de saison, poursuit-il. Quand on a des groupes carriéristes, il y a aussi deux ou trois brebis galeuses… Et là, attention ! Si elles tirent le groupe vers le bas, c’est pas pareil. Au moins, là, c’est neutre. Alors, ça manque de piment, mais c’est rarement négatif, et moi, je préfère. »
Sinon, Planus n’a pas voulu communiquer l’identité des brebis galeuses en question… Dommage. LB, à Bordeaux
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