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Pedrech’ti
Grosse chaleur sur la France. Marseille ne gagne toujours pas, Lyon se fait violence, Paris s'accroche, bref, rien ne change en Ligue 1. Même le match du dimanche soir redevient une purge...
La butte parade
Trois matches, trois victoires dont deux contre des membres du dernier Top 5 (Lille et Rennes, ndlr), Montpellier est chaud bouillant dans la chaleur étouffante de l’été. Dimanche, les ouailles de René Girard ont pulvérisé une pâle équipe rennaise (4-0) sous 35 degrés. Emmené par un Belhanda des grands jours, les Héraultais n’ont laissé aucune chance à la défense bretonne, apathique comme jamais. Même Souleymane Camara, pourtant tricard dans quelques taules du pays, s’est distingué en claquant un doublé plein d’autorité. Derrière un recrutement judicieux (Bedimo et Hilton notamment), le club de la Paillade s’empare de la première place après un sans faute sur les trois premières journées. Qu’on se le dise, ce n’est peut-être pas le plus beau football du pays, mais c’est le plus efficace.
Bicycle race
Regattin Vs Jovial. Toulouse Vs Dijon. En une soirée, la Ligue 1 nous a présenté ses deux premiers bijoux. deux bicyclettes venues d’ailleurs. Quand le Dijonais Jovial clôt la marque pour la première victoire des siens en Ligue 1, il n’y va pas à reculons. Audard se paye une sale relance ? Pas de problème, l’ancien Havrais la joue à l’instinct. Une retournée lobée au dessus du portier breton et le tour est joué. Le toulousain Regattin, lui, a préféré contrôler la gonfle avant de gicler. Dos au but d’Ospina, le jeune milieu offensif de 19 ans a pris le temps de se lever le cuir avant de le fouetter dans les filets niçois. C’est beau, réalisé au flair avec un zest de folie. Le top but a pris un sacré coup dans la gueule pendant que Laurent Leroy et Amara Simba en ont profité pour ressortir les VHS.
Alain Traoré le TGV
Ce n’est pas forcément le jeune que toute la Bourgogne attendait, mais force est de constater que le milieu de terrain icaunais est l’homme qui porte l’AJA sur ses épaules depuis trois matches avec trois caramels dans les filets. Contre Bordeaux, le joueur dynamite a remis ça. Une prise de balle autoritaire dans la surface, un tour de magie entre trois Girondins, cassage de rein de Ciani, et nettoyage express de la lunette de Carrasso. Boum. Pas besoin d’aller bien loin pour réussir. Auxerre a recyclé les bonnes vieilles recettes maison. Du jeune du centre de formation, des vieux briscars et hop, le tour est joué. Pour le moment, le Burkinabé est le meilleur buteur du championnat. C’est beau.
Pedretti, le réveil de la Ped’
Après deux premiers matches moyens, d’aucuns se disaient que Benoît Pedretti n’était pas fait pour les grands clubs. Après s’être vautré à Marseille et à Lyon, la Ped’ allait mordre la poussière à Lille où la comparaison avec Cabaye allait finir par le détruire. Sauf qu’à Caen, l’ancien Auxerrois s’est réveillé. Il n’y avait que lui au milieu de terrain. Au grand bonheur du collectif lillois, le numéro 17 a retrouvé son jeu long délicieux. Tout en ouverture millimétrée et passe en profondeur caressée. Et si en plus, au moment de l’addition finale, Benoît claque son petit but… On l’attendait au tournant, il a assuré. Pedretti a enfin sorti son match référence avec les champions de France. Et, comme par hasard, cela coïncide avec la première victoire des Dogues. Tiens, tiens…
Arbitrage fait main
Difficile de parler de la troisième journée sans évoquer les deux scandales officiels. Le penalty sévère sifflé sur la protection des côtes de Ducourtioux au Parc des Princes en faveur du PSG. Et la sortie fulguro-poing de Mignot dans la surface stéphanoise qui, elle, aurait vraiment mérité un penalty. Or, comme le monde est bien fait, la vraie faute n’a pas été sifflée alors que celle imaginaire… Même de ce côté, rien ne change. Et c’est tant mieux.
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