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  • PSG/Lyon (2-0)
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Pastore, encore

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Pastore, encore

On attendait beaucoup de ce match sur-vendu toute la semaine. Un bon match qui a une nouvelle fois basculé sur une action géniale de l'Argentin. Rien ne change.

PSG

Sirigu (7,5) : Chanceux quand il le fallait, costaud sur sa ligne, autoritaire dans les airs, un bon jeu au pied, SS prend de l’ampleur au fur et à mesure que Nicolas Douchez se ronge les ongles.

Ceara (5) : Bastos lui a tout fait. Un peu à la rue sur son côté, le capitaine parisien a eu toutes les peines du monde a colmater son côté. Il s’en sort bien, finalement.

Lugano (5) : On attendait le premier rouge de la saison de l’Uruguayen et/ou son premier gros match. On a pourtant eu toute la panoplie du défenseur du dimanche : fautes, tirages de maillot, jeu physique mais peu de sérénité. On attend beaucoup plus d’un mec idolâtré au bled. Après, il n’a pas pris de pion…

Camara (6) : L’an dernier, il avait marqué le seul but du match sur une saloperie de reprise du genou. Toujours un peu désordonné dans sa manière de défendre, Papus a pourtant donné l’impression d’être le meilleur défenseur central de sa team.

Tiéné (6) : L’Ivoirien devait faire oublier son match dégueulasse de Bilbao. Frileux offensivement, il a bien verrouillé son côté et rendu une bonne copie. A défaut d’être un latéral de folie, il a fait le boulot.

Matuidi (5,5) : Comme à chaque match, il devait se coltiner le boulot défensif tout seul. Seul pour la sale besogne. Il ne s’en est pas trop mal tiré pendant 45 minutes. Blessé, il a laissé sa place à Clément Chantôme qui a fait du bon Chantôme (comprendre contrôle-passe dans le tempo).

Bodmer (6) : Milieu relayeur avancé, l’ancien Lyonnais est apparu trop lent pour percer le premier rideau défensif rhodanien. A deux doigts d’être (re)catalogué en tant que joueur nonchalant après sa première mi-temps moyenne, il est mieux revenu après la pause même si on reste sur notre faim. Et dire que c’est lui qui met Pastore sur orbite sur le but…

Jallet (9) : Une bonne rentrée, un but à la Thierry Henry versus Brésil 2006, une accolade collective, le supersub parisien est de retour.

Sissoko (5) : Un quart d’heure de jeu, un carton jaune. Momo est bien rentré dans son match.

Nenê (7) : Il a beau enchaîner 2/3 jongles et quelques crochets, le Brésilien n’est pas (plus) efficace. Mais il semblerait que la concurrence lui ait ouvert les yeux. Plus altruiste, plus collectif qu’à l’accoutumée, le Brésilien s’est bien fondu dans le collectif sans en rajouter. Il a même assuré le repli défensif. Surtout en seconde période. Une première. + 1 pour sa friandise pour Jallet sur le 2-0. Un bijou d’alley-oop.

Menez (5,5) : La technique en mouvement, c’est son truc. Dommage qu’il manque souvent de conviction dans le dernier geste. A sa décharge, ses potes oublient parfois de le servir sur ses appels à la Sonic.

Pastore (9) : El Flaco a passé son match en position de deuxième attaquant. Pour autant, le numéro 27 l’a souvent joué trop perso. Il a commencé son match en oubliant ses potes en privilégiant des issues individuelles et compliquées. Et au final, bah on s’en fout parce qu’il y a eu cette 65ème minute: sur une accélération, le milieu de terrain casse les reins du général Koné et fusille Lloris dans un angle fermé du gauche. On lui demande de faire gagner sa squad, il le fait. Il fait rêver le tout Paris, et ça, ça n’a pas de prix. Ah si, 42 millions. Au temps pour nous.

Gameiro (5,5) : Peu de ballon a se mettre sous la dent pour Vin-Ké de Senlis, mais toujours des bons appels pour embarquer ses défenseurs. Encore une fois, il s’est raté au moment de tuer la rencontre. C’est con, il est là pour ça.

Lyon

Lloris (7) : il savait qu’il allait être sollicité, ça n’a pas tardé avec le pétard de Gameiro dès l’entame de match. Sauvé par son poteau par la suite, il s’est systématiquement interposé sur les frappes adverses. Mais difficile de ne pas évoquer son positionnement hasardeux sur le but parisien où la gonfle passe entre lui et le poteau. Mais bon, le gardien tricolore évite le 2-0 devant Gameiro et retarde l’échéance presque jusqu’au bout. Il ne peut rien sur le but de Jallet. Sans lui, Lyon prenait plus cher.

Reveillère (5) : Fidèle à son habitude, le capitaine lyonnais n’a jamais été pris de vitesse sur son secteur. Malgré tout, on attend plus de lui dans le domaine offensif.

Koné (4,5) : Meilleur que ses homologues parisiens, le jeune Lyonnais prend quand même deux pions dans le buffet. Sur l’ouverture du score, il est défend trop loin de Pastore et lui ouvre la porte. On appelle ça l’apprentissage du métier.

Lovren (5,5) : Sobre, rassurant, propre, le Croate est un vrai bon défenseur dont personne ne parle. Donc, on a rien à dire.

Cissokho (4) : Centrer, il sait faire. Défendre, beaucoup moins. Sur le dernier but, il laisse Jallet partir dans son dos, lui griller la politesse, lui filer son code de CB, lui dire que Bilbao est plutôt sympa en automne avant de marquer dans la même action.

Gonalons (7 jusqu’à l’ouverture du score, 3 ensuite, donc 5) : Toulalan sans les cheveux blancs, avec deux pieds, mais un rein en moins. Forcément, au bout d’une heure de jeu, le mec crache du sang.

Källström (4) : KK a raté tous ses coups de pieds arrêtés. Et encore, on pèse les mots. Sur l’ouverture du score, il perd bêtement la balle au milieu. On attendait beaucoup plus du Suédois.

Lacazette (5) : Préféré à Pied, le jeune Gone n’a pas été intimidé par l’enjeu. Volontaire et appliqué, il a souvent manqué de réussite dans le dernier geste, comme sa tête un poil au dessus de la barre transversale. Mais savoir tuer un match de gala, c’est comme les poils au pubis, ça vient avec l’âge.

Belfodil (?) : Pas vu, pas pris.

Bastos (6) : Le John Stockton Brésilien. Malheureusement, il lui a manqué son Karl Malone pour faire parler son formidable pied gauche. Quel joueur, putain.

Briand (4,5) : Plutôt effacé dans le trio offensif rhodanien, Jimmy a plus défendu qu’autre chose. A son crédit, une bonne frappe pour chauffer les gants de Sirigu.

Gomis (6,5) : Bafé est injouable dos au but. Il a fait du duo Lugano-Camara sa chose. Sur chaque offensive, il a semblé capable de planter un pion. Il aurait pu finir le match avec un triplé en poche. Mais dans le dernier geste, il manqué le cadre, comme sur cette tête qui lèche le poteau francilien. Frustrant.

David Pereira da Costa, le dix de cœur du RC Lens

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