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Paris, la chance tourne

Par Mathieu Faure
Paris, la chance tourne

C'est un véritable miracle qui s'est produit au Parc des Princes dimanche soir, où le PSG a gagné un match qu'il aurait dû perdre. Même si Lyon - excellent pendant 45 minutes à Valenciennes - est toujours dans le même souffle, les Franciliens ont la chance avec eux. Pour l'instant.

La chance du champion ?

Que retenir de la triste prestation parisienne contre Lille ? Qu’il s’agit déjà du troisième match de suite en championnat raté par les hommes de Carlo Ancelotti après Ajaccio et Bordeaux. Bizarrement, les Franciliens viennent de prendre sept points en ne marquant que deux buts, dont un seul de leurs pieds. Alors qu’ils avaient très bien commencé la rencontre, en imprimant du rythme et des mouvements, les ouailles d’Ancelotti sont ensuite retombées dans leurs travers, à l’image d’un Ibrahimović terriblement indigeste dans le jeu et l’implication. Ils ont même dû s’en remettre à une avant-dernière passe lumineuse de Javier Pastore et aux gants savonnette de Steeve Elana pour marquer le seul but du match. Bien entendu, les Dogues peuvent et doivent nourrir des regrets, eux qui se sont vu injustement refuser un but sur une tête de Rodelin, puis en touchant le poteau par De Melo. Mais dimanche soir, dans un Parc des Princes qui avait appris les plus belles insultes du collège du coin, les Parisiens ne pouvaient pas perdre. Ils étaient trop chanceux pour ça. D’aucuns diraient la chance du champion. Mais dans ce cas, ils sont plusieurs à être bien lotis en ce moment. Quoi qu’il en soit, il faudra être plus entreprenant dans le jeu, notamment sur le pré de Toulouse vendredi soir, pour espérer aller au bout. Un match qui se fera sans Thiago Motta, de nouveau blessé et suspendu. À l’opposé, Lille est sorti grandi de ce match. Dans le jeu tout d’abord, avec un très bon Rodelin et un excellent Payet. Dans l’esprit aussi, puisque personne ne s’est caché derrière le viol arbitral. Même Rudi Garcia est resté digne.

Les mains moites

Une ode à la maladresse. C’est un peu le message subliminal envoyé par différents gardiens de but ce week-end. Tout d’abord, et c’est plutôt rare, Steve Mandanda est le malheureux Olympien du week-end. Sans sa cagade de dernière minute le long de son poteau gauche, l’OM serait revenu de Rennes avec les trois points. Mais le gardien international s’est méchamment troué et a laissé le soin à Romain Alessandrini d’égaliser de la tête. Une offrande quasi gratuite. Difficile de parler des rencontres de cette 22e journée sans évoquer cette saloperie de prise de balle de Steeve Elana sur le but parisien. La gonfle le fuit et fait un joli ricochet entre ses moufles et la poitrine du malheureux Chedjou. CSC en bois et défaite à la clé. Dommage. Fabien Audard a également été très inspiré sur la pelouse en plastique de Nancy. Les deux buts sont pour lui. Notamment le second où il part à l’abordage en fermant les yeux. Clairement. Ça fait beaucoup d’erreurs pour un même week-end…

Nice, ça commence à tirer

La semaine dernière, Nice se mettait à rêver d’Europe. En une semaine, la donne s’est un peu compliquée. Éliminés en milieu de semaine de la Coupe de France par Nancy, les Niçois se sont inclinés, en Ligue 1 cette fois, contre une équipe de Bordeaux amoindrie mais volontaire. Les Niçois, qui n’avaient plus perdu au Ray depuis la première journée, ont joué de malchance avec la sortie sur blessure de Didier Digard très tôt dans le match et la barre de Neal Maupay au cœur de la seconde période. On savait l’effectif niçois un peu léger en quantité, les cadres commençant à tirer la langue. Mais bon, les Azuréens sont toujours à un point de la quatrième place. Une quatrième place devenue l’objectif de la moitié des équipes du championnat, puisque entre Valenciennes et Rennes, respectivement douzième et quatrième, il n’y a que six points. Et sur les tendances du moment, Rennes et Saint-Étienne, voire Montpellier, sont dans une bonne phase. Vraiment n’importe quoi cette Ligue 1. C’est pour ça qu’on l’aime.

Les caves se rebiffent

Nancy et Troyes qui gagnent le même jour. C’est comme un miracle. Un signe fort lancé au Divin. Non, nous ne crèverons pas sans lutter. Nancy s’est payé le scalp de Lorient, décidément inqualifiable comme équipe, pendant que Troyes s’offrait Brest. Alors que tout le monde avait déjà condamné les deux équipes au purgatoire, voilà que l’espoir renaît. Certes, le chemin est encore long (six et cinq points de retard sur le 17e), mais la dynamique semble vouloir se redresser. À Nancy, le départ de Jean Fernandez est digéré (deux victoires dans la même semaine) et Patrick Gabriel s’est même payé le luxe de relancer Paul Alo’o Efoulou, auteur de trois buts en moins de quatre jours. Même si tout n’est pas encore parfait, ils n’ont pas baissé les bras. Un peu comme les ouailles de Jean-Marc Furlan, superbes vainqueurs de Brest grâce à deux minasses signées Camus et Darbion. On attend la confirmation de cette embellie.

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Par Mathieu Faure

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