Papin tourne avec le vent
Aujourd’hui, Jean Pierre Papin aime André Pierre Gignac. Dans le Parisien, l’ancien buteur de l’OM savoure : « Il a retrouvé sa spontanéité. C’est ce qu’il lui manquait. Et derrière, il y a forcément de la confiance » .
Et JPP, pas avare en compliment quand tout va bien poursuit : « Il était bien (face à Sochaux, victoire 2-1). Un but comme ça qui sort de nulle part, fait très plaisir à un buteur. Contre Arles-Avignon, il avait déjà mis un ciseau sur la barre. On sentait qu’il avait de vraies sensations devant le but. Il était également beaucoup moins dispersé dans ses courses et il a été toujours dans les bons coups » .
Mais lorsque l’on ouvre le tiroir à archive, on remarque qu’avant Noël (propos diffusés le 21 janvier), Papin avait été bien moins sympathique avec celui que l’on veut impérativement désigner comme son successeur. « Il n’est pas un tueur comme je l’étais, son jeu est devenu trop prévisible. Il a perdu sa simplicité. Pour moi, aujourd’hui, Dédé joue à l’envers. Quand il faut frapper, il centre. Quand il faut centrer, il frappe. Il veut trop bien faire, trop bien s’imposer dans ce club » .
Adorer ce qu’on a détesté il y a moins d’un mois, une sacrée coutume.
VV