Pablo Correa et le syndrome Picot
Nancy l’a fait. Perdre contre Grenoble à domicile. Sans excuses, sans jeu, presque sans regrets.
La bande à Pablo Correa a été surclassée par la lanterne rouge de Ligue 1 (2-0) qui a gagné à Marcel-Picot son premier match à l’extérieur en championnat.
Forcément, ça fait désordre. Pourtant l’entraîneur nancéien ne veut pas se réfugier derrière le « syndrome Marcel-Picot » : « Cela devient de plus en plus difficile de jouer à Picot. Je ne comprends pas pourquoi. Je ne m’explique pas pourquoi les joueurs ne prennent pas de risques. Évoquer un syndrome Picot ou parler du public, c’est trop. On se sent aidés par le public, pas freinés, mais pour gagner des matchs, le public ne peut rien faire. A la moindre contrariété, on plonge et tout tombe par terre » .
C’est peut-être tout simplement le fait de jouer à Nancy qui fait naître une psychose générale.
MF