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Özil, la revanche de Wenger

Par Antoine Mestres
Özil, la revanche de Wenger

En signant Mesut Özil le dernier jour du mercato estival, Arsène Wenger a réalisé un coup de maître, fermé quelques bouches et relancé son mandat. Oui, en football, tout va très vite.

Les supporters de Tottenham ont finalement vécu un drôle d’été. Des recrues de qualité en nombre (Christian Eriksen, Erik Lamela, Étienne Capoue, Paulinho, Vlad Chiriches, Nacer Chadli et Roberto Soldado), une superbe opération financière avec la vente de Bale au Real Madrid et des Gunners à l’agonie. Oui, cet été a longtemps ressemblé à un été parfait du côté de White Hart Lane. Avant que tout ne se décante dans les derniers instants et que – par le jeu des chaises musicales – la venue de Gareth Bale au Real Madrid ne facilite finalement la signature de Mesut Özil à Arsenal pour cinq ans et 50 millions d’euros, signature qui s’apparente aujourd’hui au plus joli coup de ce mercato estival. Invraisemblable il y a encore quelques jours, lorsque Arsène Wenger tentait de rassurer les siens en leur demandant de lui faire confiance, d’être patient, alors que le temps passait et que la liste de courses estivales, d’Higuaín à Suárez, ressemblait désormais à une longue liste de râteaux. Invraisemblable mais vrai. En un transfert le 2 septembre, tonton Arsène vient de donner une leçon à tous ses détracteurs, et relancer un mandat qui commençait sérieusement à battre de l’aile à un an de la fin de son contrat.

Özil, le facilitateur

Le million de tweets se réjouissant de la signature d’Özil hier en disaient long sur l’euphorie provoquée par l’évènement. Mieux encore, ils traduisaient une confiance totale en la réussite du joueur dans l’école de jeu londonienne. À première vue, difficile de ne pas voir Özil s’y épanouir. Quoi de mieux que l’étendard offensif de cette belle Allemagne qui perd pour redonner de la consistance aux plus beaux losers de Premier League ? Le mariage sonne comme une évidence. Au milieu de Cazorla, Wilshere, (Diaby ?), Ramsey et Arteta, Özil devrait rapidement trouver sa place dans le 4-3-3 d’Arsène Wenger et donner davantage d’efficacité à un toque souvent brillant, parfois inefficace et toujours pas assez rentable pour gagner des titres. Pour rappel, on parle d’un joueur qui a délivré 19, 20 et 16 passes décisives dans l’orgie madrilène ces trois dernières saisons. Un faux lent capable d’accélérations exceptionnelles. Un vrai meneur et surtout l’un des meilleurs joueurs du moment qui rejoint un effectif riche en seconds couteaux de qualité, mais qui manquait cruellement d’une tête d’affiche depuis le départ de Van Persie.

Bale, le déclencheur

Mesut Özil n’arrive pas seul, Emiliano Viviano et ses six petites sélections avec l’Italie viennent également épaissir une rotation trop légère au poste de gardien, alors que Flamini a signé la semaine dernière en souvenir du bon vieux temps. Jusqu’au bout, Arsène Wenger a tenté de conclure son mercato en beauté avec le prêt de Demba Ba, avant que le prêt de Lukaku à Everton ne scelle le sort de l’attaquant sénégalais, qui se retrouve désormais troisième option à Chelsea. À la vue de cette folle dernière journée de mercato, les déclarations de Wenger avant le derby du nord de Londres dimanche doivent désormais résonner avec bonheur dans la tête des supporters des Gunners : « Il y a toujours un risque quand on recrute plus de trois joueurs, car ça peut déséquilibrer l’équipe. Je sais que ce que Tottenham fait est très bien vu en Angleterre, mais c’est toujours difficile quand on fait venir autant de joueurs. » Aujourd’hui, difficile de lui donner tort. Tottenham doit reconstruire une équipe avec la vente de Bale lorsque les Gunners, eux, miseront sur la stabilité d’une équipe inchangée et enrichie d’un apport de luxe. Vous l’aurez compris, en vendant Gareth Bale au Real Madrid, Tottenham a relancé les Gunners. Drôle d’ironie. Oui, dans le football, tout va très vite.

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Par Antoine Mestres

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