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On a vécu le premier dernier match de Pep

Par Robin Delorme, à Madrid
On a vécu le premier dernier match de Pep

Le Real champion (ou presque), le Barça éliminé de sa C1, une finale de l’Europa League 100% espagnole… L’actualité du ballon rond est riche de l’autre côté des Pyrénées en cette dernière semaine d’avril. Pour couronner le tout, le royaume de sa majesté “je-tue-des-éléphants”, a également eu le droit à sa manifestation contre les mesures drastiques du gouvernement en ce dimanche 29 avril. Et pourtant, la presse, sportive comme généraliste, se pavoise depuis jeudi sur le départ de Pep Guardiola, l’homme qui aurait rendu à la réalité le rêve d’un football parfait. C’est en tout cas ce qui se raconte du côté de la Catalogne où l’élève aurait dépassé le maître, alias Johan Cruyff.

Ce dimanche, c’est bien du côté de Madrid que toutes les paire d’yeux catalanes se tournent. Non vers Santiago Bernabeu où le Real a quasi-officialisé son trente-deuxième titre de champion en étrillant Séville, mais dans le sud de la capitale. Dans le quartier populaire de Vallecas plus précisément, siège du Rayo Vallecano et de tous ses aficionados, légèrement givrés sur les bords. C’est donc dans ce stade Teresa Rivero, plus couramment surnommé Estadio de Vallecas, que le Barça va tenter de ralentir de quelques jours le sacre de l’ennemi vêtu de blanc. Et par la même occasion, de rendre un vibrant hommage à Guardiola pour ce qui est bel et bien son premier dernier match sur le banc blaugrana. Sortez les mouchoirs.

« Pep, Gandhi est ton père »

La première surprise, si tant est que cela en soit une, est la titularisation de Pinto. Et oui, Guardiola s’en va d’ici peu, mais un quatorzième titre lui tend les bras, la Coupe du Roi. Sachant que le « portier-rappeur » garde les cages azulgrana dans cette compétition, autant lui donner du temps de jeu avant la confrontation face à Bilbao. Pour le reste de la feuille de match, Pep fait du Pep: 9 joueurs de champs, plus Messi. Car l’autre grand intérêt dans ce match réside dans la course à l’échalote qui oppose la Pulga à Cristiano Ronaldo. Bref, les supporters du Rayo Vallecano le savent, après trois ristournes, le Barça veut faire mal, très mal.

Côté gradins, l’ambiance est au rendez-vous. 13 000 personnes – plus quelques chanceux depuis leur balcon – se sont entassées dans ce vétuste stade de Vallecas où il manque l’une des tribunes extétieures… A peine le coup d’envoi donné, la pluie fait des siennes et vient balayer cette enceinte ouverte aux quatre vents. Pas de quoi refroidir l’office qui met du coeur à l’ouvrage en tentant de supporter ses onze Franjirrojos. Vainement, puisque le Barça est (re)passé en mode rouleur compresseur: plus d’erreur défensive stupide, et un réalisme retrouvé. Evidemment, face à Michu et compagnie cela devient tout de suite plus facile que face à l’escouade de Drogba. A la 38ème, le panneau d’affichage annonce 3-0. Les Bukaneros – les pirates, surnom donné aux fans du Rayo – se décident alors à insulter à tout-va le président du club, coupable d’avoir augmenter le prix des places pour ce rendez-vous dominical. Mais dans ce monde de brutes, une pancarte se détache: « Pep, tu padre es Gandhi » . Pas besoin de traduction, le message parle de lui-même.

Le costard rangé, place à la doudoune

Sur son banc de touche, Guardiola la joue tranquille. A l’accoutumée, le divin chauve gesticule, aboie, trépigne au bord du terrain. Cette-fois, Pep ne sort pas de sa guérite. Pour rentrer aux vestiaires, le costard est même caché sous une affreuse doudoune. Bref, quelque chose a changé. La deuxième période, sur le terrain comme sur le banc, ne variera pas d’un iota. Le Barça colle un set au Rayo, Guardiola reste cloitré sur son siège. Apparemment, il en faut plus pour calmer les Ultras madrilènes – pour l’anecdote, une partie de la famille de Santos Mirasierra en fait partie –. Alors en grand garçon qu’il s’apprête à devenir, Messi en colle un septième, recolle aux basques de CR7, et décolle son manitou de son banc. En temps normal, cela aurait été une soirée normale pour le Mes que un Club. Sauf que Guardiola vient de disputer là le premier de ses quatre derniers matchs. Toutes les bonnes choses ont une fin.

JO : l’important n’est ni de gagner ni de participer

Par Robin Delorme, à Madrid

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