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On a déjà bien poncé FIFA 16

Par Éric Maggiori
On a déjà bien poncé FIFA 16

Ça y est, FIFA 16 est sorti. On n'avait évidemment pas attendu ce jeudi 24 septembre pour y jouer, grâce à EA Access et les dix heures de test, rapidement avalées. Premières impressions.


Alors, ça change vraiment ?

Soyons francs, d’entrée. Non, au premier abord, si vous allumez un FIFA 15 ou un FIFA 16, vous ne verrez pas au premier coup d’œil de grande(s) différence(s). Les graphismes avaient déjà été poussés très haut sur la version 15, et la 16 est dans la même lignée. C’est beau, très beau même, des supporters aux joueurs en passant par la pelouse. De là à y voir uniquement une mise à jour de FIFA 15 ? Non plus. Car après quelques matchs, on ressent bien les changements de ce FIFA 16. Et ceux-ci, à défaut d’être graphiques, se situent essentiellement au niveau de la jouabilité, du placement des joueurs et de la construction des actions.


La prise en mains, fastoche ?

Pas autant que ça. Évidemment, les mordus de FIFA auront déjà leurs automatismes. Les boutons restent les mêmes, donc lorsque l’on sait jouer à FIFA 13, 14 ou 15, on sait jouer à FIFA 16. On ne retombe pas dans la case novice à la sortie de ce nouvel opus, loin de là. Néanmoins, il va falloir un petit temps d’adaptation avant de parfaitement maîtriser ses joueurs. Le premier gros changement visible et notable : les passes. Pour ceux qui jouent en manuel, pas de véritable changement, mais pour ceux habitués à jouer en réglages assistés, les passes connaissent une vraie évolution. Il n’est en effet pas rare d’envoyer une passe directement en touche, ou de tenter de servir un coéquipier et que celui-ci se fasse devancer par un défenseur venu intervenir par derrière. Il faut donc appuyer beaucoup plus ses passes, au risque de se les faire toujours intercepter. Et forcément, pour construire une action, c’est plus pratique de réussir deux passes de suite.


Les systèmes de défense ont-ils évolué ?

Oui. Clairement. Le système de défense devient beaucoup plus « manuel » . Depuis l’instauration de la défense tactique, il suffisait parfois de contenir l’attaquant adverse et de faire venir un deuxième défenseur au pressing pour lui prendre le ballon. Ça, c’est fini. Désormais, maintenir le bouton « pression » appuyé ne suffit plus à chiper un ballon. Il faut à présent mettre la jambe (et le faire pile au bon moment, sous peine soit de partir dans le vent, soit de faire faute) pour bloquer une offensive adverse. Ou alors faire un tacle. À ce titre, le système des tacles a été revu. Les tacles appuyés sont plus longs, plus précis, et une nouvelle manip’ permet, en cas de tacle loupé, d’appuyer sur une touche pour se relever immédiatement et tenter de rattraper le coup. Donc, oui, l’impression, c’est qu’il va falloir encore de bonnes grosses heures avant de maîtriser parfaitement sa phase défensive.


Toujours aussi facile de marquer de la tête ?

C’est l’une des autres vraies évolutions de ce FIFA 16 : les centres. Sur FIFA 14 et 15, il suffisait d’avoir un mec grand et puissant devant (Mandžukić, Lewandowski, Klose) pour marquer de la tête sur pratiquement n’importe quel centre. Il faudra désormais être beaucoup plus précis. Si le centreur est pris au marquage par un défenseur sur l’aile, le centre risque d’être tout pourri. Idem si le centreur est en bout de course : le centre a toutes les chances de partir dans les tribunes. Il faudra donc être bien démarqué et dans des conditions idéales pour ajuster un centre parfait. Les têtes puissantes sont toujours aussi redoutables, certes, mais les gardiens s’avèrent beaucoup moins passoires sur ces coups de casque.


Le cheat « Je pars tout droit sur le coup d’envoi » , c’est réglé ?

A priori, c’est réglé, oui. C’était l’un des gros cheats de FIFA 15. Avec un joueur rapide comme Sterling, Walcott ou autre Cristiano Ronaldo, il était extrêmement facile de partir tout droit dès le coup d’envoi, de claquer deux-trois crochets bien placés, et d’aller marquer avant même que le chrono ait dépassé la première minute. A priori, ce cheat a été corrigé. Du moins, toutes les tentatives auxquelles on a assisté sur ces premières heures de jeu ont été vouées à l’échec, l’attaquant venant systématiquement s’empaler sur le milieu de terrain adverse ou la défense. Une vraie bonne chose, car, autant se le dire, il n’y avait rien de plus insupportable que de galérer pour marquer un but et de se faire égaliser sur le coup d’envoi suivant.


Les arrêts de jeu qui durent quasiment aussi longtemps que le match, c’est réglé aussi ?

Combien de fois cela vous est arrivé sur FIFA 15 ? Vous menez 1-0 à la fin de la première mi-temps, une mi-temps où il n’y a eu aucun changement et quasiment aucun temps mort. Mais ça, le jeu s’en fout et vous colle cinq minutes d’arrêts de jeu. Bah ouais, cinq minutes de temps additionnel en première période, ça arrive souvent dans la vraie vie. Et évidemment, votre adversaire égalise dans ce temps additionnel qui, dans votre tête, n’aura pas duré cinq minutes virtuelles, mais au moins quinze. Idem pour la seconde période. Eh bien, vous pouvez souffler, ça, c’est terminé. Désormais, en fin de première mi-temps, c’est un +1, un +2, voire au maximum un +3 qui apparaît. En seconde période, pareil, on monte au maximum à +4. Des vrais arrêts de jeu, en somme. Pas une prolongation à chaque match, comme sur l’opus précédent.


Et les filles, alors, ça donne quoi ?

Ça donne que ce n’est vraiment pas mal du tout. Forcément, on pouvait être sceptiques. Était-ce seulement un joli coup marketing d’EA Sports qui souhaitait surfer sur la hype du foot féminin, ou allait-ce pouvoir apporter une vraie plus-value ? Les premiers matchs avec les équipes féminines semblent plutôt amener vers la deuxième hypothèse (avec évidemment un soupçon de la première, hein). Là où EA Sports réussit son coup, c’est que jouer un match avec les équipes de filles n’est pas la même chose que d’en jouer un avec les équipes masculines. Les filles sont moins rapides, moins athlétiques et doivent donc étoffer beaucoup plus leurs actions. Comme dans la réalité. Tenter un « tout droit » avec une fille semble pour le moment inenvisageable sur ce FIFA 16. Et c’est tant mieux. Les animations sont réussies (mieux réussies que les hommes, même ?) et on en viendrait presque à regretter qu’il n’y ait que douze équipes (nationales) disponibles. Car au final, on ne se serait pas refusé un petit PSG/Lyon…

Après la trêve internationale, place au festin !

Par Éric Maggiori

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