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Nicolas Anelka: « Ça n’arrangeait ni la Fédération ni l’équipe de révéler la vérité. »
Huit ans après.
Dans un entretien au Journal du Dimanche, l’ex-international français Nicolas Anelka a réagi aux propos de l’ancien sélectionneur Raymond Domenech, dans le récent documentaire Sélectionneurs : « S’il avait dit ça le jour de cette Une, pas de grève des joueurs ; pas de grève, pas de bus. Donc pas de scandale mondial. Peut-être même une victoire dans le dernier match et une qualification à la clé. Mais ça n’arrangeait ni la Fédération ni l’équipe de révéler la vérité. Il semblait préférable de la cacher, de condamner le geste solidaire envers moi. Je n’ai aucune rancœur, juste un sourire en coin, car le faux est voué à disparaître. Lorsqu’on dit la vérité, on dort bien. Et je dors très bien. » L’ex-joueur du Paris Saint-Germain est ensuite revenu sur sa non-sélection pour la Coupe du monde 1998 : « Dans le football, il y a des choix à faire, le sélectionneur avait procédé aux siens. J’ai très bien vécu cet épisode car, à l’époque, je m’étais dit qu’il existait pire que de louper un Mondial. »
Il a aussi évoqué le récent « cas Rabiot » : « Il faut respecter son choix. Adrien a toutes les qualités pour démontrer qu’il est le boss sur le terrain. Il faudra maintenant montrer qu’il possède un mental d’acier, car plus personne ne lui fera de cadeaux. » Il s’est également exprimé sur son refus de participer à un match pour fêter les 20 printemps de la victoire en Coupe du monde : « Je ne suis pas champion du monde. Il est donc normal de ne pas être au rendez-vous. Le message que je leur adresse : bon match, amusez-vous bien. »
Sacré Nico !
MC