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  • Nice/Lille (1-0)

Nice emboutit Lille et laisse partir Paris

Par Raphaël Gaftarnik
Nice emboutit Lille et laisse partir Paris

Petite collation de début d'après-midi, la rencontre entre Nice et Lille n'a pas offert un spectacle de tous les instants. Finalement, c'est la forme du moment qui a été récompensée, avec une courte victoire des Aiglons dans leur forteresse (1-0) face à un LOSC qui confirme son mutisme aux avant-postes.

NiceLille (10) M. Bodmer (45′) pour Nice

Dans l’arène de l’Allianz Riviera, un aigle se pose. Il est 13h55 et les Niçois s’apprêtent à entrer sur la pelouse pour y poursuivre leur belle série à domicile. Trois victoires sur les trois dernières réceptions, ça commence à peser. Mais avant de s’envoler vers le ventre mou du classement, l’équipe de Claude Puel se doit de griffer les Dogues qui s’avancent dans sa niche. Une mission d’autant plus à sa portée que le LOSC, s’il est toujours installé sur le podium, est à l’arrêt depuis plusieurs rencontres, incapable de l’emporter en 2014. Invincibles et impénétrables il y a quelques mois, les Lillois ont encore failli ce dimanche dans leur chasse à l’ogre, plombés de surcroît par la faute de main d’un Enyeama moins souverain qu’antan. Et si désormais Lille tire la langue, Nice peut viser plus haut.

Nice sur sa lancée

Un 4-3-3 partout. Pour aborder cette rencontre et tenter de gagner la bataille tactique, René Girard et Claude Puel misent sur le même schéma. Armés de leurs jokers respectifs (Mendes et Bosetti), les coachs proposent deux blocs inamovibles en début de rencontre. Si les intentions sont niçoises, ce sont les Lillois qui se procurent les meilleures opportunités en contre. Dès la 5e minute, Salomon Kalou a la possibilité de s’ouvrir le chemin du but, mais manque son contrôle. Balmont tente sa chance des 25 mètres sur une demi-volée vicieuse, mais ne parvient pas à tromper un Ospina concentré. Et puis, blackout. Rien ou presque de dangereux dans une rencontre où la bataille est surtout concentrée au milieu de terrain et où les charnières Kjær-Basa et Bodmer-Pejčinović annihilent les moindres tentatives. Du coup, le spectacle dominical n’est pas follement excitant, jusqu’à ce que Bosetti ne prenne les choses en main. Après avoir enrhumé Mavuba, l’ultra enroule et provoque la première envolée d’Enyeama. Le début de 5 minutes d’action, qui voient le même Mavuba repousser sur sa ligne une bonne tête de Cvitanich, Gueye dérouler son bras dans la surface et surtout Bodmer ouvrir la marque. Après un corner repoussé par l’arrière-garde nordiste, Brüls remet le paquet et trouve le grand Matthieu au point de penalty. Hors jeu, Bodmer talonne et trouve les gants trop mous d’un Enyeama fautif (45e). Logique pour des Niçois ayant pris la rencontre en main et très peu inquiétés par les rares offensives du LOSC.

Une révolte mesurée

Au micro de beIN Sport, René Girard analyse : « On peut faire mieux offensivement, mais je trouve que le score n’est pas mérité car nous n’avons pas été inquiétés. » Peu lucide sur la physionomie du match, le coach lillois pointe néanmoins la principale faiblesse de son équipe. Car si Nolan Roux marque dès la reprise, son but est refusé pour une légère faute sur Bosetti. Par la suite, le trio Mendes-Kalou-Roux reste atone et ne parvient pas à bouger le bloc des Aiglons. Bien contrôlés, les attaquants nordistes ne déstabilisent pas plus leurs adversaires que lors du premier acte. Seul Rozenhal sur corner chauffe un peu Ospina qui boxe (70e). Les entrées conjuguées d’Origi et Rodelin autorisent les Dogues à un mince espoir, mais les bonnes intentions des nouveaux entrants se heurtent encore à l’organisation mise en place par Claude Puel. Serein malgré cette petite poussée, Nice file tout droit vers sa quatrième victoire consécutive à domicile. Une nouvelle performance de choix qui renvoie un peu plus Lille vers ses doutes. Car à mesure que la calvitie de Nolan Roux se creuse, l’écart du LOSC avec ses poursuivants s’amenuise. Un premier signe de vieillesse.

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Par Raphaël Gaftarnik

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