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Mourinho : «Pas une obsession, un rêve»

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Mourinho : «Pas une obsession, un rêve»

En conférence de presse, José Mourinho a reçu une couronne dorée de la part d'un journaliste bulgare. Osera-t-il la porter si l'Inter remporte demain sa première Ligue des champions depuis quarante-cinq ans ? Pas aussi mordant que d'habitude, le Portugais sait quand même qu'il peut devenir le troisième entraîneur à remporter la C1 aux commandes de deux clubs différents.

Quels souvenirs gardez-vous des trois ans passés avec Louis Van Gaal au Barça ?
Nos maisons étaient proches l’une des l’autres, on travaillait ensemble tous les jours, c’était une belle période. Nous avons une relation spéciale. A son arrivée au club, il m’a fait confiance, ça m’a beaucoup marqué. C’est un personnage très honnête et j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec lui. Il bossait comme un animal mais avec du plaisir. J’ai beaucoup appris de lui, en particulier qu’il faut travailler dur pour atteindre ses objectifs. Je n’ai que de bons souvenirs de notre collaboration, j’ai le sentiment que c’était hier. Je n’oublie pas cette époque qui était fantastique.

L’Inter n’a pas gagné la Ligue des champions depuis quarante-cinq ans. Mesurez-vous l’attente des tifosi ?

Pour moi, peu importe si l’Inter dispute sa première ou sa cinquième finale. L’atmosphère est la même. Mais oui, je peux imaginer l’attente des supporters, pour eux, c’est différent. La plupart ne peuvent se rappeler le dernier succès de l’Inter en Ligue des champions, beaucoup n’était même pas nés. Le succès du club remonte, c’est vrai. Nous avons une grande responsabilité vis-à-vis de ces gens. J’espère apporter ma petite contribution. J’en profite pour féliciter le Bayern pour son beau parcours dans son championnat et en Coupe d’Europe.

La pression des derniers jours est-elle difficile à supporter ?

Pas spécialement. J’aurai un peu de pression demain mais je suis tranquille car je sais exactement comment va se passer la journée entre l’hôtel, la causerie et la collation. La température du corps se réchauffe. En fait, l’atmosphère va changer deux heures avant le coup d’envoi, en sortant du bus. Mais il n’y a pas de tension exagérée. Ce n’est pas une obsession mais un rêve que j’essaie de transmettre aux joueurs. Ensuite, il sera temps de partir en vacances à la montagne, à la mer ou dans un autre club…

Pensez-vous que cette finale peut être votre dernier match avec l’Inter ?
Je n’y penserai pas demain. Il faut voir la décision qui sera prise dans trois jours, cinq jours ou une semaine. Je sais ce qu’on ressent lorsqu’on quitte ses amis, un endroit où l’ambiance est bonne. Cette année, j’ai pleuré à Stamford Bridge, ça ne s’oublie jamais. Après le match, on ne pourra rien anticiper. En 2004, le jour de la finale avec Porto, je savais que c’était mon dernier match. Pas cette fois.

Van Gaal pense que Barcelone était au-dessus des autres équipes malgré son élimination en demies. Et vous ?

En début de saison, tout le monde s’amuse à faire des pronostics, les bookmakers calculent des pourcentages, bon. Oui, Barcelone est une très grande équipe mais c’est aussi vrai pour le Real, Manchester United et Chelsea. L’Inter avance étape par étape et rien n’arrive jamais par hasard. Le succès est une conséquence de l’insistance. Le Bayern et l’Inter sont deux grandes équipes. Y en avait-il de meilleures ? Je ne sais pas.

Est-ce le match le plus important de votre carrière ?

Le prochain est toujours le plus important. Même si c’était en Coupe d’Italie face à Livourne. C’est le dernier match de la saison, celui qui peut donner encore plus de relief à la saison qui se termine.

Redoutez-vous un arbitrage partial ?

L’Inter s’est qualifié pour la finale en jouant soixante-dix minutes à dix contre le Barça alors… Je ne crois pas que l’arbitre entrera sur le terrain en pensant au match Fiorentina-Bayern et à la façon dont les Allemands ont été aidés plus tôt dans la compétition. Ça n’a plus d’importance car la compensation n’existe pas en football.

Mickaël Osganian, à Madrid

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