Mourinho et la désillusion italienne
A la fin du match entre l’Inter et la Sampdoria, Massimo Moratti est descendu dans le vestiaire intériste en quatrième vitesse. Consigne : surtout, ne pas parler à la presse.
Le seul à avoir une dérogation, c’était évidemment José Mourinho, dont un entretien avec les médias anglais à l’approche des retrouvailles avec Chelsea était programmé. La déception du match se ressent dans ses propos.
« Je suis le seul entraîneur étranger en Serie A. La vie est difficile ici. Lorsqu’il faut voter pour l’entraîneur de l’année, je ne gagne jamais. Pour avoir une voix, je suis obligé de voter pour moi. Pourtant, je vois en Angleterre comment Capello, Ancelotti, ou même Trapattoni, qui méritait d’aller à la Coupe du Monde, sont célébrés. Alors je me dis qu’ici, c’est vraiment difficile » souffle le portugais.
Le divorce semble déjà consommé.