Mourinho, cible de tous
Depuis quelques jours, José Mourinho se fait chambrer. Et pas que par la presse. Les présidents et les entraîneurs s’y sont mis. Ainsi, après Aurelio De Laurentiis, du Napoli, c’est Adriano Galliani qui s’est pris au jeu. Le boss milanais a déclaré que la façon d’agir et de parler du Portugais n’inspirait que « violence » auprès des supporters.
Un mode opératoire regrettable donc, selon le célèbre chauve, au même titre qu’une attitude dédaigneuse en conférence de presse, quand encore, le “Mou” décide de s’y rendre. Pour Galliani, se présenter devant les journalistes est une « obligation » à ce niveau, et la décliner, une chose qui « n’existe pas dans les autres sports » .
Pour Walter Mazzarri, coach de Naples, fonctionner comme le fait son homologue de l’Inter est un luxe. Décodage : quand Mourinho se permet de parler toute la semaine et de faire des frasques, c’est parce que ses joueurs sont suffisamment bons techniquement pour s’entraîner seuls –et savoir ce qu’ils ont à faire–, sans avoir besoin du Lusitanien ! Le successeur de Roberto Donadoni indique aussi à titre personnel ne pas pouvoir se disperser en route, mais travailler toute la semaine à temps plein.
Un truc qui, au final, semble bien plus méchant pour les joueurs du Napoli que pour Mourinho, non ?
LB, avec DM