- France
- Ligue 1
- 32e journée
- Bordeaux/Montpellier (4-2)
Montpellier, l’Europe, c’est fini
Montpellier en a pris une sévère, samedi soir, à Bordeaux (4-2). Après celles à Lille (4-1) et à Saint-Étienne (4-1) bien plus tôt dans la saison, ça commence à faire vilain. Et René Girard a eu du mal à digérer.
« Je ne vais pas m’éterniser, je vais être très bref, et laisser travailler votre imagination, a-t-il lâché à chaud, quand il a fallu faire l’analyse du fiasco. Ils ont été meilleurs que nous, et on a été inexistants, donc, il n’y a pas grand-chose à dire, ajoutait-il désabusé. La victoire bordelaise est amplement méritée. On traverse une période difficile, donc il est tout aussi difficile de maintenir un groupe dans la dynamique de la victoire… Mais là, on a fait une première mi-temps indigne (3-1) ! »
Pas évident de trouver les mots. Ou plutôt si, à sa façon : « J’ai dit aux joueurs que c’était bien et qu’il fallait continuer comme ça ! » Alternant mode ironique et mode lucide, Girard a coupé court à toute perspective continentale : « Ça fait quelque temps que je pense que l’Europe n’est pas pour nous, et là j’en ai eu la confirmation. »
Mais quid de l’avenir ? « J’ai soixante ans, le cœur fragile, donc il faut que je fasse attention, et que de temps en temps je pense un peu à moi, au lieu de penser aux autres… Je crois qu’on finira dans les dix premiers. »
C’est qu’il aurait presque fait de la peine, le pauvre René.
LB, à Bordeaux