« Jusqu’ici je campais sur la position selon laquelle c’était aux instances footballistiques de se prononcer sur leur participation. Néanmoins, la perte de vies britanniques sur le HMS Sheffield [un destroyer coulé par un missile argentin, NDLR] et les Sea Harriers [des chasseurs, NDLR] a eu un effet prononcé sur certains internationaux et dirigeants. Ils éprouvent du dégoût à l’idée de jouer le même tournoi que l’Argentine en ce moment. »
Mais quelques jours plus tard, Robert Armstrong, un des membres du cabinet de Thatcher, l'avertissait de l’impact d’un boycott, qui fournirait des opportunités de « propagande » à l’Argentine. L’ambassadeur du Royaume-Uni à Madrid avertissait, lui, Londres qu’un boycott serait vu « comme un manque de respect envers l’Espagne, pas comme une prise de position envers l’Argentine » .
Bon, finalement, l’Écosse a été sortie au premier tour, et l'Irlande du Nord et l'Angleterre au second. Côté argentin, on a attendu quatre ans de plus pour une revanche qui, elle, a bien eu lieu... BJ
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